Voici une question que je me pose, peut-être saurez-vous m’aiguiller vers la
réponse ?
Pourquoi est-il toujours conseillé d’ajouter le liquide par petite quantité
lorsque l’on fait un risotto ? Pourquoi la cuisson serait-elle différente si
l’on mettait tout le liquide nécessaire dès le début ?
La réponse est :
La question a été testée lors d'un séminaire de gastronomie moléculaire, ce que nous nommons aujourd'hui "Réunion du Groupe d'étude des précisions culinaires". Comme chaque fois, le compte rendu des expériences (souvent préliminaires) qui ont été faites est publié dans un article de la revue La cuisine collective, laquelle met les textes en ligne.
Le résultat est le suivant : l'ajout en plusieurs fois augmente la quantité de liquide, en même temps qu'il impose de plus remuer.
De ce fait, comme la quantité de liquide évaporée est supérieure, et comme ce liquide n'est pas de l'eau, il se concentre, et donne plus de goût.
D'autre part, comme la cuisson est allongée, lla structure des grains est plus endommagée, et le risotto prend une consistance plus crémeuse !
Vient de paraître aux Editions de la Nuée Bleue :
Le terroir à toutes les sauces (un
traité de la jovialité sous forme de roman, agrémenté de
recettes de cuisine et de réflexions sur ce bonheur que
nous construit la cuisine)
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