Il y a plus de cinq millions articles scientifiques sur le thé... et pas un ne discute la manière dont les composés présents dans les feuilles peuvent sortir dans l'eau !
C'est bien la preuve que la gastronomie moléculaire a encore de beaux jours devant elle.
D'ailleurs, en
écrivant cela, je m'aperçois que l'étude de cette question, tout
intéressante qu'elle est plus en vue
d'applications, permettra de
faire un bout de chemin scientifique, lequel se fera avec l'espoir d'une découverte.
Non pas la découverte, en quelque sorte locale, qui est la
réponse à la question mais j'ai une découverte plus la fondamentale dont
je n'ai encore aucune idée aujourd'hui.
Disons que la question du thé est une manière de nous mettre en chemin et rapprochons cela de cette phrase de Chevreul qui envisageait de considérer d'abord le potentiel des questions étudiées, dans ces réflexions méthodologiques. Une citation pour terminer, à ce propos : « Avant d'admettre des résultats nouveaux, examiner si ces derniers portent avec eux les conditions qui en assurent l’exactitude » (Chevreul, 1824 : II).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un commentaire? N'hésitez pas!
Et si vous souhaitez une réponse, n'oubliez pas d'indiquer votre adresse de courriel !