Je suis évidemment fautif, et à l'origine de confusions. D'où de nécessaires éclaircissements.
Partout, je dis (parce que c'est la vérité) que la gastronomie moléculaire, c'est de la science, et non pas de la technologie.
Mais
le même homme a "inventé" des tas de choses : pianocktail, chocolat
chantilly, gay-lussac, wurtz, vauquelin, oeuf à 65 °C, sel glace,
kessel, shitao, paré, nollet, priestley, conglomèles, fibrés, cristaux
de vent, maillard...
Ces inventions ne sont pas de la
gastronomie moléculaire, puisqu'il s'agit d'inventions, et non de
découvertes. Ce sont les fruits d'un travail de "technologie culinaire",
qui ont fait usage des connaissances produites par la gastronomie
moléculaire.
Il faut répéter, très vigoureusement, que
la science ne sert à rien, ne doit servir à rien... d'autre que
produire des connaissances qui sont, elles, tout à fait indispensables à
la technologie, et donc à la technique.
Dans mon cas,
c'est la même personne qui fait de la science et qui, hélas, ne
parvient pas à s'empêcher de faire des inventions à partir de la
science. Je contribue à la confusion, pardon!
Un autre
jour, d'ailleurs, il faudra que nous discutions la question de la
science et des connaissances qu'elle produit... mais c'est pour une
autre fois : si nous voulons être clairs, ne bourrons pas la valise avec
trop d'idées.
Aujourd'hui, j'y reviens : la science
(gastronomie moléculaire) n'est pas la technologie (culinaire, en
l'occurence), ni d'ailleurs la technique (la cuisine, moléculaire ou
non).
Vive la gourmandise éclairée!
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