Peut-on tout dire aux amis ? Voilà le genre de questions qui nous pousse à faire de mauvais devoirs de philosophie de comptoir.
Cela étant, il n'est pas interdit de faire quelques observations souriantes, afin de répondre à nos... jeunes amis qui nous interrogent.
Observons d'abord que tout tient évidemment dans la définition d'un ami. Bien sûr, on pourrait répondre de façon tautologique que les amis sont ceux à qui l'on peut tout dire, de sorte que oui, on peut tout dire aux amis.
Mais la vie est plus compliquée que cela, et les êtres aussi. Il y a des "amis" qui ont des qualités et des défauts, et on peut s'émerveiller de leurs qualités sans devoir juger l'ensemble. D'ailleurs, qui sommes-nous pour juger ? Il y a des "amis" qui méritent d'être aidés, et que l'on n'aidera pas en dénonçant leurs défauts. Il y a des "amis" dont nous ne partageons pas les idées politiques, religieuses, philosophiques, mais qui sont capables d'en débattre et de nous faire progresser, car sommes-nous si certains que cela d'avoir raison ? Et puis, vaut-il mieux être heureux ou avoir raison ?
Bref, il y a mille sortes d'amis, et tous ne sont pas comme Montaigne et La Boétie, et même quand ils le seraient, qui nous dit que Montaigne et La Boétie étaient "parfaits" ? Ils ne l'étaient pas, malgré leurs qualités.
Ne gagnerions-nous pas à penser qu'il y a des amis à qui l'on peut tout dire, et d'autres pour lesquels nous devons tenir notre langue, ce qui n'est guère difficile si nous tenons à nos amis.
Ce blog contient: - des réflexions scientifiques - des mécanismes, des phénomènes, à partir de la cuisine - des idées sur les "études" (ce qui est fautivement nommé "enseignement" - des idées "politiques" : pour une vie en collectivité plus rationnelle et plus harmonieuse ; des relents des Lumières ! Pour me joindre par email : herve.this@inrae.fr
mercredi 22 novembre 2017
mardi 21 novembre 2017
A propos de diplômes
Dans ma proposition
de rénovation des études supérieures, c'est-à-dire de
transformation de l' « enseignement » en « études »,
il y a notamment la proposition, plus spécifique, de fixer des
niveaux, c'est-à-dire des référentiels de connaissances et de
compétences qui conditionneraient l’attribution des diplômes :
aux étudiants d'étudier pour avoir ces connaissances et
compétences, et aux professeurs (puisque je ne veux pas d'
« enseignants ») d'agir comme des tuteurs qui donnent de
l'enthousiasme, qui débloquent en cas de besoin, qui guident, et,
surtout, qui s'assurent que les études se déroulent dans les
meilleures conditions.
A ce propos, un de
mes très bons collègues me fait observer que ces notions de
référentiels sont bien strictes, et qu'elles oublient le
« métier ». Le métier ? J'ai d'abord été bien
ennuyé par cette observation, qui venait d'une personne de qualité,
parce que, effectivement, il semblait y avoir des tas de choses en
plus des connaissances et des compétences techniques : des
savoir-vivre, des savoir-être, de l'enthousiasme…
Certes, il n'a pas
été démontré que ces choses-là puissent être évaluables aussi
facilement que des connaissances et des compétences. Mais il n'a pas
été non plus montré que cela ne puisse pas être évaluable !
En toutes choses, un peu d'intelligence ne messied pas, et, en
l'occurrence, je ne vois pas d'opposition entre les deux points de
vue, car connaissances et compétences, qui sont ce socle technique
sur lequel on peut bâtir une activité professionnelle peuvent
-doivent !- s'assortir de bien des sortes de compétences et
connaissances.
J'ai ainsi évoqué,
dans ma proposition de rénovation, il n'y ait plus d’enseignants
mais des professeurs. Dans cette différence, il y a évidemment tout
ce qui dépasse connaissances et compétences techniques, tout ce
savoir vivre, ce savoir être qui permettront à nos étudiants à
tenir des rôles décents dans les entreprises qui les embaucheront.
Le référentiel,
c'est donc un minimum, mais un minimum indispensable, car, ayant
travaillé pendant vingt ans dans l'industrie, contrairement à mon
collègue qui est toujours resté fonctionnaire (enseignant à
l'université), j'ai eu l'occasion d'apprécier la question des
compétences. Même si un collaborateur est charmant, son
incompétence est une plaie, qui se reporte comme une charge sur le
reste de l'équipe. Et d'autre part, oui, nos étudiants doivent
avoir des valeurs, et c'est d'ailleurs ce que j'ai proposé que les
professeurs transmettent, et c'est largement insuffisant.
Je m'objecte à
moi-même que tous les étudiants n'iront pas dans l'industrie, et
qu'une partie ira travailler au service du public, mais je vois
assez mal pourquoi cette partie n'aurait pas besoin de connaissances
et de compétences comme les autres. Il y a aussi ceux qui se
dirigent vers l'étude, les chercheurs en quelque sorte : ils
ont les mêmes besoins que les atures.
D’ailleurs, je
n'ai pas dit que ces connaissances et compétences étaient
absolument orientés en vue d'une application immédiate de
l'industrie, bien au contraire : je maintiens que c'est la plus
grande culture qui s'impose, pour la recherche, comme pour la
technologie et la technique.
Ce que j'ai dit
surtout, c'est que ma proposition tient tout entier dans cette
phrase : les étudiants doivent étudier, et le système
universitaire doit être là pour conduire à ce résultat dans les
meilleures conditions possibles.
lundi 20 novembre 2017
Comment participer à une discussion
Comment comment participer à une discussion ? Je ne sais pas très bien, et je serais heureux d'avoir des conseils de mes amis. Je leur tends une analyse.
Soit deux personnes qui se rencontrent. Les êtres humains sont « sociaux », ce qui signifie que le but ultime de la rencontre doit être de faire mieux sentir la « réunion », c'est-à-dire la satisfaction de ce besoin animal de socialité.
Evidemment, on n'est pas des bêtes, de sorte que tout doit
passer par la parole, d'abord. Il y a donc lieu de considérer le
discours.
Pour les discours,
il me vient immédiatement à l'idée ce type de discours que l'on
voit partout : le « bistrot du commerce ». Là, le
contenu n'est rien, et seule compte l'interaction. Par exemple, la
dernière fois que je suis entré dans un café, au zinc ils
parlaient du match de foot, et l'un se déclarait pour une équipe,
un autre pour une autre. Je ne crois pas (disons, je n'espère pas)
que leur sentiment pour ces équipes ait été très réel, mais je
le décode comme une façon de se parler dans un lieu public quand on
ne se connaît pas. Evidemment, discuter de mécanique quantique
aurait été déplacé, parce que j'aurais mis une barrière au lieu
de la supprimer.
Mais faut-il
vraiment passer sa vie dans les bistrots ? Alphonse Allais
répondait : « Je hais la vie de brasserie car elle nuit à
la prière et à l'étude ».
Soit donc deux
personnes (ou plus) qui se rencontrent et qui ont en commun cette
volonté de s'améliorer l'esprit, de devenir demain mieux
qu'aujourd'hui. Que doivent-ils faire ? Ouvrir son coeur sur des
idées personnelles est certainement un bon moyen de témoigner de la
confiance à son interlocuteur : on n'est intime qu'avec des
amis, et je me réserve un autre billet pour discuter cette question
« Peut-on tout dire à des amis ? ».
Mais ici, je me
souviens immédiatement de ma définition des « belles
personnes » : quelqu'un qui me dit des choses toujours
nouvelles, toujours surprenantes… fondées sur du travail de
recherche de ces données ou idées qu'il me communique. D'ailleurs,
données ou idées ? Cela me fait penser que, dans mes cours,
dans le temps, je proposais de distinguer valeurs, méthodes,
informations, concepts, notions anecdotes. De ce fait, si je
rencontre un ami, je dois sans doute puiser dans ce stock-là. Avec
des tas de discussions subsidiaires dans lesquelles je ne peux pas
rentrer aujourd'hui, telle : « Peut-on vraiment
« discuter » de valeurs ? ».
Cette discussion…
générale des discussions me fait aussi penser à un ami que j'ai
rencontré dans la rue récemment, et qui apprenait par coeur des
poêmes en vue d'une randonnée qu'il allait faire avec des certains
de ses amis : ces poèmes seraient des cadeaux. Interrogé, il
m'a avoué que, plus jeune, ses parents étaient très pauvres, et
que, en conséquence, c'est cela qu'il leur offrait pour Noël ou
pour des anniversaires : un chant appris, une scène de théâtre,
un morceau de musique qu'il avait travaillé, un poème, un texte…
Mais j'y reviens :
je comprends que la discussion sera belle si :
- mes amis préparent
cette discussion en prévoyant d'y apporter des « fleurs »
- mes amis m'ouvrent
leur coeur, de sorte qu'ils me témoignent leur confiance la plus
parfaite
- mes amis cherchent
des valeurs, méthodes, notions, concepts, anecdotes, informations
qui me feront grandir.
Evidemment, tout
tient dans cette hypothèse : je veux devenir demain plus
« intelligent » qu'aujourd'hui, et je suis prêt à
donner à mes amis du temps pour les aider à faire de même.
dimanche 19 novembre 2017
Les résultats négatifs sont… positifs
Il est courant, en science, de parler de « résultats négatifs »... mais de quoi s'agit-il ?
Pour beaucoup de scientifiques, c'est quand une expérience qu'ils ont faite n'a pas donné les résultats escomptés, des résultats qui ne sont pas conformes aux hypothèses des chercheurs. D'ailleurs, s'est même créé une revue scientifique tout entière consacrée à ces « résultats négatifs » : http://www.negative-results.org/.
Toutefois ces résultats prétendument négatifs existent-ils vraiment ? Ainsi j'ai affiché dans mon bureau cette phrase de Franck Westheimer : « Si le résultat d'une expérience est ce que l'on attendait, on a fait une mesure ; sinon, on a fait une découverte ». Peut-on vraiment imaginer que la communauté scientifique soit assez naïve pour négliger ce qui est son objectif ?
Bien sûr, la phrase de Westheimer est excessive : il y a le cas où l'on fait une hypothèse et l'on obtient un résultat conforme à cette hypothèse, révélant des aspects nouveaux du monde. Mais c'est bien plus amusant quand le résultat expérimental est contraire à ce que l'on imaginait, parce que cela signifie que notre hypothèse était fausse, et, surtout, que notre théorie, sur laquelle était fondée l'hypothèse, est réfutée !
Cette dernière observation me conduit à proposer à nouveau que l'activité scientifique soit composée des étapes suivantes :
- identification d'un phénomène : là, toute cette affaire des « résultats négatifs » n'est pas en jeu
- caractérisation quantitative du phénomène : là, bien sûr, il faut une précision suffisante, sans quoi le dessin brossé du phénomène ne sera pas utilisable (en écrivant cela, j'ai devant les yeux l'image d'une ébauche, par un sculpteur, et l'image de l'oeuvre finie)
- réunion des données en lois synthétiques (équations)
- constitution de la « théorie »
- prévision expérimentale, obtenue par déduction, à partir de la théorie
- test expérimental de la prévision théorique
Décidément, je ne vois pas de négatif possible, dans toute cette étape… sauf le résultat parfaitement « positif » que serait la « vérification » de la prévision théorique, cas auquel s'apparente l'observation du boson de Higgs… qui n'a donc pas permis d'améliorer le Modèle standard !
D'ailleurs, j'insiste un peu, j'aime beaucoup que mes hypothèses qui sous-tendent mes expériences soient réfutées par l'expérience, parce que cela me montre les insuffisances de mes théories.
Donc pas de négatif !
PS. On m'interroge : montrer que « le dicton préconisant de battre la mayonnaise dans les deux sens est faux » n'est-il pas un résultat négatif ? Non. Précisons d'abord que cette proposition « on doit battre la mayonnaise toujours dans le même sens sans quoi elle ne monte pas » n'est pas un « dicton », car, par définition, un dicton est une idée juste, comme je l'explique dans mon livre « Les précisions culinaires ». D'autre part, on suppose évidemment que cette précision n'est pas juste, de sorte que la vérification expérimentale de notre hypothèse… est positive, et non pas négative !
samedi 18 novembre 2017
La pratique scientifique et la diffusion des résultats scientifiques
Par ces temps de science qui pourrait -ou pas, à discuter- être participative, se pose aussi la question de ce qui a été nommé vulgarisation, popularisation, information, médiation... De quoi s'agit-il ?
Tout d'abord, de quoi parlons-nous : vulgarisation, popularisation, information ou médiation ?
Le mot "vulgarisation" a été dénoncé par certains, parce que le public auquel on s'adresse serait "vulgaire". C'est méconnaitre la langue, car attribuer une connotation péjorative qui n'est pas dans le mot.
Popularisation ? Là aussi, certains ont renâché, parce qu'il y aurait "populaire" ; mais on peut dire, aussi, qu'il y a "peuple", mot qui, s'il fait réfléchir (qu'est-ce qu'un peuple ?) n'est pas criticable.
Information ? Il y en a qui font de subtiles distinctions entre l'information que l'on délivre, et des explications qui seraient données de surcroît.
Enfin "médiation" est un nouveau venu, qui voudrait être plus admissible... à cela près que pour présenter la mécanique quantique au "public", il faut quand même être plus qu'un intermédiaire. Et oui, il faut bien répéter qu'il y a ceux qui savent, et ceux qui ne savent pas : la relation n'est pas symétrique.
Science participative, d'autre part ? Je redoute ici la démagogie bien pensante ! Oui, certes, le public qui voit des oiseaux, des insectes, des plantes, peut les signaler. Oui, on peut annoncer des piqures de tiques à un réseau d'épidémiosurveillance, et, oui, dans certains cas, des amateurs éclairés (et équipés !) peuvent contribuer à des programmes de détection des amas ouverts, dans le ciel nocture... mais il ne faut quand même pas mentir : pour ce qui concerne ma discipline, les amateurs ne pourront que contribuer à établir des phénomènes... ce qui est bien loin de la pratique scientifique.
J'explique ce détail avant d'arriver à la question du billet : qui fait vraiment de la science ? Pour la discipline scientifique qui a été nommée gastronomie moléculaire, on explore les mécanismes des phénomènes qui surviennent lors des transformations culinaires. Et oui, il faut que ces phénomènes soient avérés avant d'en faire l'étude scientifique. Par exemple, il faut avoir établi que les soufflés gonflent mieux quand les blancs d'oeufs sont battus en neige ferme pour pouvoir ensuite étudier ce phénomène de gonflement de soufflés à blancs bien fermes. Mais ce n'est qu'un tout petit début, car l'activité scientifique viendra ensuite :
- caractériser quantitativement le phénomène (sans quantitatif, il n'y a pas de science)
- réunir les données quantitatives en lois synthétiques (il faut être clair : il s'agit d'équations, ce que le "public" prétendu participatif ne fait pas)
- induire des mécanismes compatibles quantitativement avec les lois
- chercher des conséquences théoriques du "modèle" établi
- tester expérimentalement (et quantitativement, donc), ces prévisions théoriques.
Bref, bien peu de place pour un public qui ne calcule pas, dans cette affaire, et même les méthodes techniques sont hors d'atteinte : peut-on imaginer des adolescents, même motivés, mener un travail de recherche sur un synchrotron ?
En réalité, tout tient dans ces deux pieds de la science : l'expérience et le calcul. Et c'est là que se fait la ligne de partage, entre ceux qui font de la science, et ceux qui l'expliquent. Pour ces derniers, il faut évidemment qu'ils comprennent bien "localement", et je me souviens assez avoir dit, pendant des années, que je pourrais pas présenter ce que je n'avais pas "compris". Mais c'est le "compris" qui est ici en débat. Que comprenons-nous d'une science dont on ne connaît ni le détail expérimental ni le détail calculatoire ? Jusqu'où pouvons-nous aller sans faute dans la "narration" que nous faisons ?
Un peu de modestie s'impose, donc, dans ce vieux débat des explicateurs qui veulent présenter la science qu'ils ne font pas et des scientifiques qui veulent présenter leurs travaux sans être des professionnels de la narration.
Dans tous les cas, il y a un récit à produire, et qui peut le faire ? D'ailleurs, on pourrait élargir la discussion aux "directeurs scientifiques" : n'ayant plus les mains dans le cambouis de l'expérimentation ou du calcul, que "comprennent" ils vraiment ? Dans cette réponse, je propose la plus grande prudence, évidemment.
vendredi 17 novembre 2017
Le pallier suivant
Je suis reconnaissant à Benjamin Zander, chef d'orchestre à Boston, d'avoir accepté que soit sur internet (à l'adresse https://www.youtube.com/watch?v=6ScCGTLNbPo) la merveilleuse master class qu'il a donnée à Boston. Ce cours public est plein d'enseignements utiles pour la musique, mais aussi plus généralement. Ainsi, à un instrumentiste qui avait beaucoup travaillé, il demande : "Avez-vous pensé au pallier suivant ?". Et comme c'est un homme bienveillant, pour ces jeunes musiciens qu'il encadre, il se hâte de dire que chacun peut penser à la question, même le Dalai Lama ou le pape !
Oui, il a raison : quand nous avons fait un bel effort, que nous avons atteint un objectif, c'est une bonne chose que de s'interroger sur le "pallier suivant".
Oui, il a raison : quand nous avons fait un bel effort, que nous avons atteint un objectif, c'est une bonne chose que de s'interroger sur le "pallier suivant".
mardi 14 novembre 2017
Je ne me pare pas des plumes du paon
Lors d'un discours très officiel, un ancien premier ministre me pare de titres que je n'ai pas. C'est donc évidemment mon devoir de rectifier, parce que l'institution à laquelle on me rattache pourrait s'offusquer que je puisse prétendre y être affiliée... Ã moins que ce ne soit moi qui soit offusqué d'y être attaché.
En l'occurrence, il s'agit du Collège de France, et ce n'est pas la première fois que la chose se produit, puisqu'un grand quotidien avait provoqué un drame, il y a quelques années, pour les mêmes raisons d'attribution fautive (je suppose que les professeurs du Collège de France avaient honte que je sois placé parmi eux ;-) ). J'avais alors proposé une rectification dans le même journal, car je vois mal l'intérêt de prétendre que je suis professeur au Collège de France si je ne le suis pas.
Bref, mettons les choses au clair :
1. c'est un fait que Jean-Marie Lehn m'a invité à travailler au Collège de France, dans le Laboratoire de chimie des interactions moléculaires, dès 1995 (merci à Jean-Marie Lehn)
2. c'est un fait que j'y ai travaillé de 1995 Ã 2000 en plus de mon "métier" à la revue Pour la Science
3. c'est un fait que j'y ai constitué un Groupe INRA de gastronomie moléculaire, de 2000 jusqu'à 2006
4. c'est un fait que je n'y suis plus depuis 2006 : je n'y ai ni recherche ni enseignement, faisant tous mes travaux à AgroParisTech, rue Claude Bernard, à Paris (merci à cette merveilleuse Ecole d'abriter ainsi mes travaux).
Est-ce suffisamment clair ?
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