vendredi 21 octobre 2016

Contre l'écologisme, pour l'écologie !

Voici un ouvrage dont ltrois de mes confrères de l' Académie d'agriculture de France - CLAUDE MONNIER et LOUIS-MARIE HOUDEBINE, et Jean-Luc JULIEN - sont  co-auteurs :

« Réponse à l’écologisme », sous la direction de Christian Buson, Ed L’Harmattan, 20 octobre 2016



Extraits de la 4° de couverture :
 « Face aux déluges de contre-vérités, nous pourrions sourire tant le grotesque et l’inconsistance des propos sont la plupart du temps manifestes. Mais la désinformation obtenue par la répétition de ce « prêt à penser écologiste » et sa pénétration généralisée dans les écoles, de la maternelle à l’enseignement supérieur, et dans notre réglementation, nous amènent à proposer dans cet ouvrage un début de réponse critique argumentée. Il est grand temps d’abandonner la religion de l’écologisme et les déclamations incantatoires pour nous tourner vers les sciences de l’environnement et de la santé. »


Les auteurs :
Marian Apfelbaum, Jean-Pierre Bardinet, Pierre Beslu, Christian Buson, Christian Gérondeau, Louis-Marie Houdebine, Jean-Luc Julien, Jean-Louis L’Hirondel, Claude Monnier, Jean-François Proust, Camille Veyres et Henri Voron. Préface de Claude Allègre.

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-10113-2

Contre l'écologisme, pour l'écologie !

Voici un ouvrage dont ltrois de mes confrères de l' Académie d'agriculture de France - CLAUDE MONNIER et LOUIS-MARIE HOUDEBINE, et Jean-Luc JULIEN - sont  co-auteurs :

« Réponse à l’écologisme », sous la direction de Christian Buson, Ed L’Harmattan, 20 octobre 2016



Extraits de la 4° de couverture :
 « Face aux déluges de contre-vérités, nous pourrions sourire tant le grotesque et l’inconsistance des propos sont la plupart du temps manifestes. Mais la désinformation obtenue par la répétition de ce « prêt à penser écologiste » et sa pénétration généralisée dans les écoles, de la maternelle à l’enseignement supérieur, et dans notre réglementation, nous amènent à proposer dans cet ouvrage un début de réponse critique argumentée. Il est grand temps d’abandonner la religion de l’écologisme et les déclamations incantatoires pour nous tourner vers les sciences de l’environnement et de la santé. »


Les auteurs :
Marian Apfelbaum, Jean-Pierre Bardinet, Pierre Beslu, Christian Buson, Christian Gérondeau, Louis-Marie Houdebine, Jean-Luc Julien, Jean-Louis L’Hirondel, Claude Monnier, Jean-François Proust, Camille Veyres et Henri Voron. Préface de Claude Allègre.

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-10113-2

mercredi 19 octobre 2016

Grande et belle nouvelle !

Hier, sur les stands du Grand Est, au Salon international de l'alimentation,  à Villepinte, la visite officielle d'ouverture s'est achevée par quelques discours, puis ma "causerie" sur l'innovation.
Je n'ai pas eu l'occasion de le signaler, mais j'ai mis, dans les documents ouverts à tous des Cours en ligne d'AgroParisTech, le cours d'innovation et créativité que j'avais pressenti important pour nos masters "Food Innovation and Product Design", tout comme pour les élèves du Master de l'Ecole des Mines sur l'innovation.

Tout cela étant dit, la nouvelle, d'une décision prise lors de cet événement, est la suivante : le Pôle Science & Culture Alimentaire d'Alsace sera lancé en février 2017.

samedi 8 octobre 2016

A propos de stages

Ce matin, une étudiante intéressée par un stage dans notre laboratoire.
Son message inclut la phrase :
"Créateur de la gastronomie moléculaire, j'aimerais participer à vos travaux", ainsi que la phrase
"Je m'excuse de ne pas vous envoyer cette demande par écrit".


Ma réponse est ci dessous : je la donne, parce qu'elle correspond à un échange que j'ai extrêmement fréquemment... et que j'ai l'espoir qu'elle aidera les étudiants.



Bonjour

Avant toute chose, permettez-moi de vous dire que quand je "souris", ce n'est pas de la méchanceté, mais toujours en vue d'aider les étudiants à "grandir", disons apprendre. Et permettez-moi de vous inviter à lire chaque mot de ce message.
Cela dit, donc, j'ai souri quand j'ai lu votre phrase "Précurseur de la gastronomie moléculaire..., je souhaiterais participer" : en effet, en bon français, cette phrase signifie que vous êtes le précurseur, et que vous voudriez participer, etc. Ce n'était évidemment pas votre intention de dire cela, mais c'est ce qui est écrit. D'ailleurs, dans votre email, vous vous excusez... ce qui n'est pas non plus optimal : vous ne pouvez que demander que l'on vous excuse.
Ce préambule pour vous dire que, dans notre groupe, je m'évertue AUSSI à aider les étudiants à s'améliorer de ces points de vue.

Deuxième point (pas "second" : savez vous pourquoi ?) : vous évoquez les techniques de la cuisine moléculaire, qui sont somme toute assez simples, mais qui, si je les ai effectivement introduites, ne font certainement pas partie de notre quotidien, car notre laboratoire n'est pas une cuisine. Même pour la cuisine note à note, que j'ai également inventée, le but, pour des "chimistes", n'est pas de mettre cela en oeuvre, tant cela est facile. D'ailleurs, je ne suis pas certain que votre université vous laisserait faire cela.
Plus positivement, maintenant, notre laboratoire fait de la physico-chimie, certes autour de l'aliment, mais cela est plus approprié pour des étudiants en université. Par exemple, en ce moment, nous analysons des "bouillons d'arbre", par RMN : cela est parfaitement en phase avec ce que les universités demandent aux étudiants pour leurs stages.

Troisième point essentiel : vous évoquez un stage de dix semaines, mais j'ai peur que cela pose un problème, car pour les raisons que j'expose dans des documents joints, je refuse absolument de payer des stagiaires, qui ne contribuent pas, dans notre groupe, à de la production, mais qui reçoivent de la formation : imagine-t-on un professeur payer pour faire un cours ? J'insiste un peu : je vous invite vraiment à lire les documents joints (et à les transmettre à vos tuteurs), car ils disent bien l'esprit dans lequel je cherche à aider les étudiants à apprendre.

Car là est l'essentiel, dans notre groupe : les stagiaires viennent pour apprendre, et je suis là pour les aider.
Mais la loi impose de payer des stages de plus de deux mois ; or dix semaines font deux semaines de plus que deux mois. Donc, sauf pour des étudiants confirmés qui sont payés par l'industrie, je suis obligé par la loi de refuser les stages de plus de deux mois.

Je reviens enfin à la question de la "chimie" : la chimie est une technique, celle de la transformation des réactifs en produits, par des réactions "chimiques". Cela se distingue de la science chimique, qui est l'exploration des réactions.
Or cette distinction n'est pas anodine : vous destinez vous à la chimie technique? à la chimie technologique ? aux sciences chimiques ?
Le choix de votre stage, me semble-t-il, gagne à s'inscrire dans un projet professionnel fondé sur la bonne distinction des trois termes. Si vous le souhaitez, nous pouvons en parler de vive voix, car vous vous rappelez que mon objectif (ma mission de "professeur", si l'on peut dire), est d'abord d'aider les étudiants. Vous pouvez par exemple m'appeler xxxx.

dimanche 2 octobre 2016

Gourous...

Etienne Emile Baulieu est ce médecin français qui participa à l'aventure du RU486. Dans le livre "Hommes de science", il écrit :

 "En matière politique, à mon sens, le rôle des scientifiques et des  intellectuels est de dire ce qu'ils pensent sans se mêler de tout. Je n'aime pas ceux qui profitent de leurs titres ou de leurs découvertes pour donner leur avis sur n'importe quoi. Le devoir d'un médecin ou d'un professeur, bien placé pour connaître la diversité de la nature humaine, est de profiter des règles en usage dans notre société de liberté pour favoriser les bons éléments et signaler aux gens en place les problèmes qu'ils jugent importants, sans tomber dans la démagogie : je ne sais rien de plus exécrable".

samedi 24 septembre 2016

Les belles personnes

Lors de l'enterrement du chimiste français Pierre Potier, l'homme qui mit au point ce médicament antitumoral nommé taxotère, qui a aidé des millions de femmes à lutter contre le cancer du sein, un autre très grand chimiste, Guy Ourisson, qui était alors président de l'Académie des sciences, avait dit lors de la cérémonie d'hommage : « Il nous a laissé le privilège de l'avoir connu ».
A l'époque, la formule me paraissait superbe, intelligente et sensible à la fois, mais les circonstances actuelles m'ont fait comprendre qu'un tel privilège est quelque chose de secondaire, de très accessoire.
Je comprends que mon père, Bernard This, laisse bien plus que ce privilège, personnel et un peu égoïste : il laisse une vision de la petite enfance, du rôle du père, de la mère, de la vie in utero, la structuration d'une communauté qui se consacre à ces questions d'accueil de nouvelles vies, de nouveaux membres de la communauté humaine, et, surtout, un exemple de sagesse où se mêlaient joie de vivre, enthousiasme, curiosité.
Dans cet éloge, le mot « exemple » est essentiel, parce qu'il n'est pas de l'injonction, mais de l'invitation à bien faire. Avec modestie, sans intrusion.
Mais avec l'évocation des travaux qu'il a effectués et avec l'évocation de ses qualités, on est loin d'avoir fait le bilan, et cela prendra du temps. Pour l'heure, je réserve donc ce jugement, comme l'aurait dit Montaigne et mon père lui-même, qui proposais d'y penser un peu avant de se prononcer.


Aussi, après cette révision de la question du privilège, je veux vous faire part d'un autre changement d'idées qui m'est venu.

Jusqu'à la semaine dernière, j'avais une théorie un peu simpliste qui était la suivante : une « belle personne », me semblait-il, était quelqu'un qui, alors qu'on la connaît parfaitement, alors qu'on croit qu'on sait exactement ce qu'elle va vous dire lors de la rencontre suivante… vous surprend par ce qu'elle vous dit, mais aussi par la qualité de ses actions
Bref, pour mieux faire comprendre la théorie un peu fausse que j'avais, je la résume ainsi : on imagine que l'on sait à l'avance tout ce que la belle personne nous dira quand nous lui parlerons… mais on est aussitôt réfuté.
Là encore, j'étais dans le contentement béat d'avoir le privilège de fréquenter quelques belles personnes… mais je n'avais pas compris que cette définition des « belles personnes » était à la fois très idiosyncratique et très naïve. Je l'ai compris quand, au chevet de Papa, je me suis demandé pourquoi je ne me contentais pas de discussions de remplissage, ces façons de créer des liens interindividuels comme il y en a tant, les conversations de bistrot, les discussions bourgeoises de convenance comme on les voit dans les manuels de conversation.
C'est qu'être seulement en société, en communauté, est en réalité insuffisant : nous ne sommes pas réductibles à des animaux sociaux. Il y a la parole, et je suis de ceux qui propagent cette idée (pas complètement juste) de Condillac, reprise par le chimiste Lavoisier, selon laquelle les mots sont les idées. Je me suis soudain aperçu que ce souci du dictionnaire et de l'étymologie qu'avait mon père rejoignait les idées du physico-chimiste Michael Faraday, qui s'éduqua lui-même en se proposant d'écrire et de parler de façon aussi précise que possible.
Voilà pourquoi les discussions creuses s’insupportent : elles abaissent au rang d'animal social celui qui écoute et celui qui parle. Elles n'accèdent pas au registre des idées, des pensées qui nous font grandir.
A contrario, les idées nouvelles qui nous viennent d'autrui sont des cadeaux que l'on nous fait, et ces personnes capables de nous surprendre à chaque nouvelle rencontre sont en réalité parfaitement généreuses. Il y a une espèce de raffinement suprême, de politesse portée au plus haut point. Le but peut être pédagogique... ou non.
Il y a cette phrase : « Je te donne un dollar : j'ai un dollar en moins et tu as un dollar en plus. Je te donne une idée : tu as une idée de plus, et j'ai encore mon idée, parfois même améliorée par la nouvelle attention que je lui ai portée en te la disant ». Les belles personnes sont infiniment plus riches que celles qui ont de l'argent, puisque, travaillant avec acharnement, elles ont sans cesse des idées nouvelles qu'elles donnent aux autres.
Evidemment, les idées qui nous surprennent nous dérangent parfois : celui ou celle qui les reçoit doit leur « faire de la place », au milieu des idées qu'il ou elle a déjà. Il faut se reconstruire mentalement, ce qui gêne les plus fragiles.
Mais l'intention est toujours bonne : ceux qui nous surprennent par des idées qu'ils ont été chercher, à la mine de la pensée, ne le font-ils pas pour nous, par une attention toute particulière qu'ils nous portent ?
J'ai la chance d'avoir quelques amis qui sont de belles personnes, et parmi les belles personnes que je connais, mon père avait ce statut remarquable que c'est lui que je connais depuis le plus longtemps, et qu'il n'a jamais cessé de me surprendre.
Il ne cesse d'ailleurs pas, et je ne dois pas parler au passé : je m'étonne, aujourd'hui, que j'en sache si peu à son sujet, et il ne s'agit pas simplement de ne pas avoir connaissance de faits personnels, mais surtout de connaissance de ses idées. Mais en disant ces mots, je m'aperçois que je retrouve ceux de plusieurs qui ont parlé avant moi.
A l'analyse, je crois que ceux qui réfléchissent avec acharnement -on se souvient de son motto « labor improbus omnia vincit- font un chemin très long, dont quelques haltes seulement apparaissent à leur entourage. Mais il y a tout le reste, tout le travail intime de recherche, et tout ce reste demeure enfoui, inconnu.

Les belles personnes, pour terminer, ne sont donc pas des personnes qui se soucient de mon petit moi. Ce sont des personnes suprêmement raffinées, polies, et surtout généreuses. Ce visage qu'elles nous présentent, c'est le fruit de beaucoup de travail, de réflexion. Or on ne travaille pas impunément : il en reste quelque chose ! Et pourquoi travaille-t-on ?
Je ne parviens pas à ne pas imaginer que mon père ait voulu autre chose qu'une vie « exemplaire », mais pas un exemple que l'on doit suivre ; un exemple que l'on est invité à raisonner, pour construire chacun notre propre vie exemplaire.
Sa devise était « Labor improbus omnia vincit » ? La mienne est devenue d'abord « D'r Schaffe het sussi Wurzel un Frucht » (le travail a des racines et des fruits délicieux), puis, plus récemment « Mir isch was mir macht »… : nous sommes ce que nous faisons. Mon père était tout ce qu'il a fait, et il a fait beaucoup !
Nos communautés ont, plus que jamais, un immense besoin de telles personnalités !

jeudi 22 septembre 2016

La page de Bernard This sur Wikipedia au 22 septembre 2016

Cette page se trouve à l'adresse https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_This

On y lit notamment que  :
Bernard This est un psychiatre et psychanalyste français, né à Longuyon (Meurthe-et-Moselle) le 14 avril 1928 et décédé le 20 septembre 2016 à Paris.

Marié à Claude This, née Claude Jacquemin (psychanalyste, ancien Professeur à l'Ecole des Beaux Arts), il est le père de Hervé This, de Bruno This et d'Isabelle This Saint-Jean.




Parcours

Ne à Longuyon d'un père lorrain et d'une mère alsacienne, Bernard This a fait ses études à Nancy, puis il étudie la médecine à la Faculté de Nancy, où il s'est intéressé rapidement à l'obstétrique (en particulier, en raison d'un remplacement à Erimoncourt) et à la psychanalyse (notamment à la suite d'une conférence du Père Oraison).

En 1953, il épouse Claude Jacquemin, fille de Pierre et Geneviève Jacquemin. Pierre Jacquemin, apparenté à l'astronome Messier (Badonvillers) était notamment l'homme qui réunit les Salines de l'Est et les Salins du Midi, et qui contribua à la reconstruction de Nancy après la Seconde Guerre mondiale, et qui fut l'artisan de nombreux logements sociaux.

Arrivé à Paris en 1953, où il voulait notamment rencontrer Jacques Lacan et Françoise Dolto, Bernard This a commencé à exercer l'obstétrique à l'Hôpital Foch (Suresnes), où il a été l'un des trois médecins français à militer pour l'accouchement sans douleur. Il a également travaillé à la Clinique des Bleuets, à l'Hôpital Claude Bernard.

Toute sa carrière, il s'est intéressé à vie in utero, à la naissance et aux nouveau-nés, mais aussi aux adultes en tant que parents.

Ainsi, dès les années 1950, il a été l'un des premiers à signaler que le nouveau-né ressentait la douleur et qu'il souriait. Ces observations le poussèrent à militer pour l'accueil des nouveau-nés. Dans la même ligne de pensée, il a proposé que les pères puissent assister aux accouchements.

À la fin des années 1950, il a créé le Centre Étienne Marcel(1), à Paris, (avec Charles Brisset, Thérèse Tremblay et Madeleine Casanova), dont il est devenu directeur médical.

En 1969, il participe, avec notamment Judith Dupont et Madeleine Casanova, à la création de la revue de psychanalyse, Le Coq-Héron, dont il a toujours été un collaborateur(2).

Parallèlement il s'est intéressé aux mythes, à l'étymologie et à diverses méthodes d'accouchement, dans le prolongement de son intérêt pour l'accouchement sans douleur.

Il est le créateur, avec Danielle Rapoport, du Groupe de recherches et d'études du nouveau-né (GRENN)(3). Dans ce cadre, il a suscité la publication d'un livre important sur l'Aube des sens, et a exploré de nombreuses méthodes d'accouchement, notamment la sophrologie, l'accouchement en piscine ou, surtout, l'haptonomie, qu'il a contribué à promouvoir en France.

En 1979, à son initiative et à celle de Françoise Dolto, il a créé, avec Pierre Benoit et Colette Langignon (4) la première Maison verte, à Paris, maison d'accueil en journée pour les jeunes enfants et leur famille (5). Ce concept s'est ensuite développé dans plusieurs autres villes en France et à l'étranger, avec la création de structures aux noms parfois distincts (6), tels La Maisonnée à Strasbourg (7) ou les Maisons ouvertes à Bruxelles (8).

Tous ses travaux et ses actions militantes sont présentés dans ses très nombreux livres, dont beaucoup furent des best sellers.

    1960 : La Psychanalyse, science de l'homme-en-devenir, Éditions Casterman.
    1982 : La Requête des enfants à naître, Éditions du Seuil
    1990 : Le Développement de la sécurité de base chez l'enfant, Z'éditions
    1993 : La Maison verte, Éditions Belin.
    1994 : Neuf mois dans la vie d'un homme, Éditions Interéditions
    1999 : Tous jaloux ?, Éditions Belin
    2001 : Le père, acte de naissance, Éditions du Seuil (première édition en 1980, réédité en 1991)
    2002 : D'où je viens, Éditions Nathan (première édition en 1993)
    2002 : La psychanalyse, Éditions Casterman.
    2006 : Naître, Éditions Aubier Montaigne
    2007 : Naître et sourire, Éditions Aubier (première édition en 1972)
    2007 : Enfants en souffrance, avec F. Dolto et D. Rapoport, Éditions Belin
    2007 : La maison verte, Éditions Belin
    2011 : Rencontre entre un psychanalyste et un obstétricien, par B. This et R. Bellaiche, Éditions Belin


Il s'est éteint le 20 septembre 2016 à Paris.