vendredi 12 décembre 2025

À propos de la cuisson du vin.

Discutant avec des amis cuisiniers, je m'aperçois que des idées simples de chimie sont hors de leur champ.

Par exemple, alors que je sais depuis ma plus tendre enfance (ce n'est pas une exagération ni une forfanterie) que l'éthanol bout à environ 78 degrés, et l'eau à 100 degrés. Quand on fait bouillir un mélange des deux composés, tel du vin, il y a d'abord une évaporation préférentielle d'éthanol, de sorte que l'on peut enflammer les vapeurs d'une casserole de vin qui bout et que l'arrêt de la flamme correspond à la disparition d'une partie notable de l'éthanol initialement présent.

On comprend aussi que la température à la base de la flamme, quand elle a été allumée, ne soit que d'environ 80 degrés alors que la température au sommet de la même flamme est  à une température bien supérieure.

Ces connaissances sont utiles, notamment pour s'assurer que l'on a éliminé l'éthanol (ce que les noms chimistes disent alcool) d'une préparation, par exemple pour faire une sauce.

Evidemment, de telles connaissances sont encore plus utiles pour ceux qui distillent et qui doivent d'abord éliminer le méthanol, cousin toxique de l'éthanol, avant de laisser passer l'éthanol (et de l'eau), qui est conservé, et avant que  arrêtons le distillation que la température se mette à augmenter, quand c'est surtout de l'eau qui est évaporée.

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