samedi 15 avril 2017

A Pâques, n'oublions pas de tempérer le chocolat

Pâques, c'est le chocolat, n'est-ce pas ? Pour mes amis qui veulent mincir, ce n'est pas l'idéal, car le chocolat, c'est essentiellement du gras et du sucre... mais c'est si bon.
En revanche, le chocolat ne prend ses qualités que s'il est bien tempéré, comme le clavecin, donc.
Le tempérage du chocolat ? Il est là http://gastronomie-moleculaire.blogspot.fr/2017/04/du-chocolat-noublions-pas-le-temperage.html

vendredi 14 avril 2017

Les enseignants des Hautes Etudes du Goût : Sidonie Naulin

Chaque semaine, je présente un enseignant des Hautes Etudes du Goût.
Cette semaine : Sidonie Naulin





Sidonie Naulin est maîtresse de conférence en sociologie à Sciences Po Grenoble et au laboratoire Pacte. Ses recherches portent sur la sociologie économique, la sociologie des médias et la sociologie de l’alimentation. 

Normalienne et agrégée de sciences sociales, elle a réalisé une thèse de sociologie à l’Université Paris Sorbonne sur le journalisme gastronomique qui s’attache à comprendre comment est produite l’information sur l’alimentation. 
Cette thèse a donné lieu à la publication, en juin 2017, aux Presses Universitaires de Rennes, d’un ouvrage intitulé Des mots à la bouche. Le journalisme gastronomique en France. À partir d’entretiens, d’observations, d’une enquête quantitative et de statistiques textuelles, le livre s’attache à rendre compte de la manière dont est fabriquée la presse gastronomique et culinaire. L’histoire de cette presse est retracée et la configuration actuelle de son marché analysée. Des chapitres sont consacrés aux trajectoires professionnelles, au travail quotidien et à la construction de la notoriété des journalistes gastronomiques ainsi qu’à leurs concurrents potentiels que sont les blogueurs culinaires.
 
Aujourd'hui ses travaux s’orientent  vers l’étude des trajectoires professionnelles des cuisiniers. Elle participe notamment au projet ANR Capla (Capitalisme de plateformes) piloté par S. Abdelnour au sein duquel elle mène une enquête sur les parcours professionnels des chefs à domicile qui utilisent des plateformes de mise en relation avec le client. 
Elle va parallèlement lancer un chantier de recherche sur les profils de carrière des cuisiniers à partir des données du réseau social professionnel LinkedIn.

Pour ceux qui s'y perdent

Gastronomie moléculaire, cuisine moléculaire, mixologie moléculaire... Certains s'y perdent, mais voici :

http://gastronomie-moleculaire.blogspot.fr/2017/04/patisserie-moleculaire.html

mardi 11 avril 2017

Ce coup-ci, c'est bien parti !

Car voici la deuxième annonce de la Société Iqemusu :



Iqemusu, la première start-up à proposer des notes
gustatives pures pour les chefs cuisiniers avant-gardistes,
ouvre son site en ligne: www.iqemusu.com .

La cuisine note à note est désormais accessible à tous
les professionnels de la cuisine. Iqemusu ouvre son site
internet et présente sa première gamme, composée
de 24 notes culinaires liées à l’odorat. Chaque cuisinier
peut désormais sublimer ses plats par des expériences olfactives variées. Saisissez un flacon et laissez vous porter par les effluves qui ouvrent les portes d’un monde à construire.

Rendez vous sur iqemusu.com pour accéder à notre
catalogue et ainsi pré-commander en ligne les toutes premières notes d’un univers culinaire affranchi de toutes barrières gustatives.

Toutes les précommandes passées seront expédiées le
24 avril.


Je rappelle que je ne touche pas en centime, dans cette affaire, mais que je me suis engagé à promouvoir toutes les activités "note à note".

lundi 10 avril 2017

Les mots ont une acception qui ne peut être idiosyncratique

Pour aujourd'hui, c'est sur le blog cuisine que j'ai posté, à propos de mousses au chocolat.
La leçon, c'est que les mots ont leur importance  : une mousse, c'est une mousse ; une émulsion, c'est une émulsion, et ce n'est donc pas une mousse.

http://gastronomie-moleculaire.blogspot.fr/2017/04/a-propos-de-mousse-au-chocolat-encore.html

jeudi 6 avril 2017

Pourquoi la cuisine note à note

Aujourd'hui, on m'interroge sur la cuisine note à note : pourquoi permettrait-elle de nourrir l'humanité ?

Le raisonnement est simple :
- nous sommes 7 milliards, et 1 milliard meurt de faim
- les principales institutions ont identifié que l'on ferait mieux si on luttait contre le gaspillage
- pourquoi gaspille-t-on ?
- parce que les produits végétaux (notamment) sont transportés des champs aux villes
- lors du transport, les produits végétaux s'abiment (et l'on transporte de l'eau ! )
- donc il faut enlever l'eau à la ferme
- ce qui permettra de gagner de l'énergie, au total (calcul en cours)... mais surtout d'éviter le gaspillage
- si l'on suppose 30 % de gaspillage, et si l'on suppose tout ce gaspillage évité (peu probable), alors l'agriculture d'aujourd'hui permettrait de nourrir 9 milliards... ce qui est le nombre prévu par la FAO en 2050. 

A noter que la vraie question ce sera celle des protéines. Et il vaut sans doute mieux des plantes que des insectes. D'où le choix de la FAO de faire de 2016 l'année des légumineuses (des plantes qui contiennent des protéines végétales).




PS. J'ai calculé environ 1000 camions qui apportent des aliments (jusqu'à 99 % d'eau pour une laitue) à Paris chaque jour : cela fait beaucoup d'énergie gaspillée, en plus des aliments qui s'abiment lors du transport, sans compter le froid nécessaire, qui consomme de l'énergie et -pour l'instant- utilise des fluides qui sont mauvais pour l'ozone