samedi 9 août 2025

On n'est jamais assez simple, quand on enseigne

 Rien n'est jamais trop simple :  hier, alors que je rédigeais un chapitre de mon livre que je consacre aux techniques de laboratoire, j'avançais calmement du mieux que je pouvais, mais, partant déjeuner, j'emportais avec moi le document d'un collègue, que je voulais consulter. 

Et là, dans ce mauvais document, j'ai quand même vu une possibilité d'améliorer mon propre texte parce que j'ai détecté une notion "évidente", que j'avais omise. 

 Pour mon texte, j'avais fait très simple  ; d'ailleurs j'espère que mes amis ne considéreront jamais que je puisse avoir une quelconque hauteur par rapport à celles et ceux qui me lisent. Mais ce que j'ai vu, c'est que ce qui était pour moi l'évidence ne me permettait pas de voir que j'omettais des explications. Au  fond, la confrontation régulière avec des étudiants réels, vivants et une belle occasion : nous devons  les interroger non pas pour les évaluer mais plutôt pour bien mesurer tout ce que nous avons à leur apporter, afin de faire cela mieux que nous ne l'aurions fait dans le silence de notre tour d'ivoire.

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