Rien n'est jamais trop simple : hier, alors que je rédigeais un chapitre de mon livre que je consacre aux techniques de laboratoire, j'avançais calmement du mieux que je pouvais, mais, partant déjeuner, j'emportais avec moi le document d'un collègue, que je voulais consulter.
Et là, dans ce mauvais document, j'ai quand même vu une possibilité d'améliorer mon propre texte parce que j'ai détecté une notion "évidente", que j'avais omise.
Pour mon texte, j'avais fait très
simple ; d'ailleurs j'espère que mes amis ne considéreront jamais que je puisse
avoir une quelconque hauteur par rapport à celles et ceux qui me lisent. Mais ce que j'ai vu, c'est que ce qui était pour moi l'évidence ne me permettait pas de
voir que j'omettais des explications. Au fond, la confrontation régulière
avec des étudiants réels, vivants et une belle occasion : nous devons les interroger non
pas pour les évaluer mais plutôt pour bien mesurer tout ce que nous
avons à leur apporter, afin de faire cela mieux que nous ne l'aurions fait dans le silence de notre tour d'ivoire.