Quels
usage pour les points de suspension ? Je lis un texte où les points de
suspension sont surabondants, et ce type de faute me renvoie à la
généralité de la pratique : que veut-on dire par des points de suspension ? Bien sûr, chacun
peut en faire l'usage qu'il veut mais on n'oubliera pas que l'écriture
est une communication et qu'il y a lieu de s'interroger sur la manière
dont nos mots sont reçus plutôt qu'émis.
Veut-on abréger une
énumération ? Alors il y a la possibilité d'être plus explicite avec un
"etc.". Veut-on indiquer, dans une citation, que l'on omet une
partie du texte ? Alors la convention veut que l'on mette les points de
suspension entre des crochets.
Bref, interrogeons-nous : pourquoi des points de suspension ?
A noter que Wikipedia répond :
Les points de suspension peuvent marquer la fin d’un énoncé alors que la phrase n’est pas complète ; cela indique au lecteur que la phrase précédente aurait pu être poursuivie. La phrase précédente peut même être grammaticalement incorrecte.
Ils peuvent aussi être utilisés :
- comme un procédé rhétorique laissant la fin de la phrase en sous-entendu ;
- comme une figure de style indiquant une rupture ou une suspension du discours appelée aposiopèse ;
- comme une figure de style marquant une omission volontaire à fins de raccourci appelée ellipse ;
- dans un discours rapporté :
- lorsqu’une phrase est interrompue, par exemple par l’intervention d’une autre personne,
- pour représenter l’hésitation,
- pour représenter des grossièretés que l’on ne souhaite pas écrire explicitement ;
- sollicitation de l’imagination du lecteur ;
- à la fin de listes non exhaustives : « … » a la même valeur que « , etc. » (« etc… » est une forme erronée, bien que répandue)9 ;
- pour signaler l’absence de réponse ou de commentaire ;
- pour représenter le silence.
Pour indiquer un passage coupé dans une citation, on emploie les points de suspension entre crochets, « […] », ou entre parenthèses10, « (…) » : le Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale préconise l’usage des crochets en précisant qu’il n’y a pas d’espace entre les crochets et le signe de ponctuation « […] »11, mais plusieurs autres guides invitent à utiliser les parenthèses10,12,13.
De l'usage et de l'abus des majuscules.
Je sors de la lecture d'un texte où l'on me parle de Président avec un p majuscule, de Commission avec un c majuscule, et cetera.
Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de me souvenir que les majuscules doivent être utilisées pour des noms propres et non pas pour des noms communs.
Ainsi, un président, même si l'on a du respect pour lui, n'est pas un nom propre mais un nom commun. Les membres d'une société ? Même si cette dernière est particulièrement importante, même si le mot "membre" est consacré par un règlement intérieur, ce mot est un mot commun et non pas un nom propre : il ne mérite pas une majuscule.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un commentaire? N'hésitez pas!
Et si vous souhaitez une réponse, n'oubliez pas d'indiquer votre adresse de courriel !