Il est amusant d'observer que ce que l'on nomme bonne pratique
en français soit nommé best pratices c'est-à-dire "meilleure pratique"
en anglais.
Mais repartons de plus loin : il y a des différences importantes entre ces
différents termes de déontologie, éthique, morale, bonne pratique...
Et le fait que
beaucoup de nos amis s'y perdent montrent que ces notions ne sont guère
familières.
Autrement dit, ceux d'entre nous qui cherchent à faire bien
le font un peu intuitivement, naïvement, ou, disons-le différemment : du mieux qu'ils le
peuvent.
Pour autant, un large corpus de réflexion a déjà été créé et l'on a intérêt à consulter les idées mûrement réfléchies, au lieu de
penser très individuellement à ce que nous pensons être le bien ou le
mal.
Notre culture personnelle est un handicap et nos ignorances de
certaines prémices nous font parfois tomber dans des conclusions
contestables.
Je prends ici une métaphore à propos de bonnes pratiques (sutor non supra crepidam) : supposons que nous ayons devant nous une balance sur
laquelle soit indiquée que la masse maximum pesable est de 300 g.
Sans connaissance des documents de bonne pratique relatifs à l'usage des
balances, comment pourrions-nous savoir que l'on doit éviter de peser
entre 90 % de la valeur maximum et 100 % ? Et entre 0 et 5 % de cette
valeur ?
Les bonnes pratiques sont précisément des documents qui nous
permettent d'avoir... de bonnes pratiques et ce qui est dit là pour les
bonnes pratiques vaut tout aussi bien pour la déontologie.
N'oublions pas la recommandation des
mathématiciens : sans suffisamment de prémsses, une conclusion
faible ne peut pas être tirée.
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