Jeunes, mes enfants étaient mécontents quand, alors qu'ils me demandaient si je préférais les fraises ou les groseilles, je leur répondais que je préférais les framboises.
Pile ou face ? La tranche !
De même, lors d'un séminaire de gastronomie moléculaire, nous avons cherché à savoir si les pistous étaient meilleurs quand ils sont faits au mortier, ou bien au mixer.
Évidemment dans un tel cas, on doit partir d'une même recette (basilic, ail, pignons de pin, huile d'olive, sel) que l'on réalise différemment. L'expérience a été merveilleuse, parce qu'elle a révélé que les pistous faits au pilon sont d'un vert un peu sombre, avec une très grande longueur en bouche, tandis que les pistous faits au mixer sont d'un vert très frais, avec une belle attaque en bouche. Pourquoi cette différence ?
C'est une autre question que celle dont je veux traiter aujourd'hui, mais on aurait intérêt à ne pas oublier que les mortiers et pilons permettent de détruire les cellules végétales, ce que l'on n'obtient pas toujours avec les mixer, qui font des fragments faits de plusieurs cellules jointives, comme le montre bien une microscopie. Finalement, quelle méthode choisir ?
Un mélange des deux, bien sûr, parce que l'on obtient une belle attaque suivie d'une longueur en bouche, tout en ayant une couleur d'un vert bien frais !
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