La cuisine moléculaire peut-elle être gourmande ?
La réponse est évidemment non puisque sur ce sont les humains qui sont gourmands et pas les objets.
On comprend que je fais le malin, mais si j'observe la paille dans l'œil du voisin c'est pour être capable de voir la poutre dans le mien.
Au fond, que voulait dire mon interlocuteur ? Il se demande si la cuisine moléculaire est bonne ? Disons qu'il y a autant de résultats que de cuisiniers, et, mieux, autant de goûts différents que de réalisations culinaires (un jour, je peux faire un plat particulier plus salé que le lendemain).
Mais surtout, il faut répondre que la cuisine moléculaire se définit comme cette forme de cuisine qui se fait avec des ustensiles rénovés : azote liquide, siphons, basse température, et cetera.
Avec la basse température, les viandes sont plus fondantes que par le passé, plus tendres, plus juteuses. Avec l'azote liquide, les sorbets et les glaces sont bien meilleurs. Avec les siphons, on a des mousses plus stable et ainsi de suite : il s'agissait d'abord d'une rénovation technique pour permettre aux cuisiniers de faire mieux.
Donc pour faire simple, la réponse à la question posée et oui, évidemment.
Ce blog contient: - des réflexions scientifiques - des mécanismes, des phénomènes, à partir de la cuisine - des idées sur les "études" (ce qui est fautivement nommé "enseignement" - des idées "politiques" : pour une vie en collectivité plus rationnelle et plus harmonieuse ; des relents des Lumières ! Pour me joindre par email : herve.this@inrae.fr
dimanche 16 novembre 2025
La cuisine moléculaire peut-elle être gourmande ?
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