N'oublions pas que la production d'aliments qui se conservent est notoirement difficiles, comme le montre régulièrement l'actualité :
Aujourd'hui :
Cinq personnes présentant des symptômes évocateurs de botulisme ont été hospitalisées en réanimation ou en soins intensifs. Elles avaient toutes consommé au cours du même repas une conserve de fabrication artisanale, a appris lundi 9 septembre l'agence régionale de santé (ARS) du Centre-Val-de-Loire.
"Tous les cas ont partagé un même repas, où ils ont consommé en particulier un même produit, du 'Pesto à l'ail des ours' en conserve de fabrication artisanale. Les investigations réalisées ont montré l’absence de maîtrise du processus de stérilisation de ces conserves", indique dans un communiqué la Direction générale de la santé (DGS) ce mardi 10 septembre.
Les autorités sanitaires suspectent un "botulisme alimentaire" avec "atteinte des paires crâniennes pouvant évoluer vers une paralysie descendante". "Le botulisme se déclare après une incubation de quelques heures à quelques jours, en fonction du mode de contamination. Aussi, la survenue d’autres cas dans les prochains jours n’est pas exclue", indique la DGS.
Les conserves, vendues sous la marque "Ô petits oignons", ont été vendues lors de divers événements et foires dans le département d’Indre-et-Loire.
"Des restes alimentaires ont été récupérés et vont être analysés par le CNR bactéries anaérobies et botulisme (Institut Pasteur Paris) pour confirmation biologique du botulisme", poursuit le communiqué.
Et le 1er août :
Des rillettes de poisson vendues dans plusieurs magasins situés en Normandie sont rappelées en raison d'un défaut de stérilisation qui engendre un risque de botulisme, une infection relativement rare mais potentiellement mortelle.
Un danger pour les consommateurs. Plusieurs verrines et rillettes de poisson des conserveries Lecanu, le Bouquet normand et la Manufacture de Fecamp sont rappelées en raison d'une contamination aux bactéries Clostridium botulinum, agents responsables du botulisme. Ces dernières n'ont été commercialisées qu'en Normandie.