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samedi 12 octobre 2024

A propos de cuisson


 Ce matin, j'ai diffusé le compte rendu du séminaire de gastronomie moléculaire de mars 2018, où je fais état des expériences effectuées lors du séminaire. Nous avons notamment comparé des pâtes sablées enfournées à froid ou à chaud... et n'avons pas vu de différences. 

Et là, je reçois cette question : 

Je note bien le peu de différences observées, mais en ce qui concerne une pâte chargée ? Type quiche, tarte alsacienne… Pensez-vous qu’un départ à chaud ou à froid puisse influencer la cuisson de la pâte, et donc la bonne tenue de celle-ci ? 

 

A vrai dire, il est toujours bien difficile de répondre sans faire l'expérience, et les travaux du séminaire l'ont encore montré, puisque : 

- nous avions prévu que les brioches enfournées à froid développeraient mieux que les mêmes brioches enfournées à chaud... et nous n'avons pas vu de différence 

- nous avions prévu que les pâtes sablées (surtout dans les moules à bords très hauts que nous avions utilisés) s'effondreraient, dans un départ à froid... et nous n'avons pas vu de différence. 

De ce fait, j'imagine que le départ à froid permettrait à la "migaine" de plus détremper la pâte, ce qui augmenterait l'empesage ultérieur de la farine... mais c'est une hypothèse raisonnable à laquelle je ne crois guère. D'ailleurs il faut ajouter que les fours modernes sont merveilleusement rapides. En très peu de minutes, ils atteignent la température de consigne, ce qui gomme toutes les différences possibles. Bref, je vous invite à faire l'expérience : c'est merveilleux, car on a alors deux tartes au lieu d'une seule. Et merci de m'envoyer vos résultats, afin que je le partage !

jeudi 7 septembre 2023

L'huile de pavot ?

 De l'huile de pavot ?
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On m'interroge à propos d'huile de pavot, et je ne comprends pas la question qui m'est posée : l'huile de pavot, et alors ?

Ne comprenant pas la question, je préfère répondre en interprétant, et surtout, répondre en observant que les huiles sont souvent faites par pressage de graines qui contiennent de l'huile.
Les graines des végétaux, ce sont des semences, c'est-à-dire des objets qui ont été façonnés par l'évolution biologique pour aboutir à la reproduction des plantes. A cette fin, il faut que les semences contiennent des composés qui permettront aux jeunes plantules de se développer avant que la photosynthèse ne puisse prendre le relais.

 C'est ainsi qu'il y a des graisses dans les graines et que le pressage de ces graines produit de l'huile.

Par exemple le colza :  le pressage des graines de colza produit de l'huile de colza.
Par exemple le tournesol : le pressage des graines de tournesol produit de l'huile de tournesol.
Mais on connais aussi l'huile de pépins de raisin, l'huile de  noix, l'huile de noisette, l'huile de pistache, et ainsi de suite.

D'à peu près n'importe quelle graine, on peut extraire une huile qui aura un goût particulier.

Et pour terminer concluons donc avec le pavot : il contient des graines, de sorte que l'on pourra faire une huile de pavot. Je n'en connais pas le goût.

jeudi 12 mai 2022

A propos de gluten

 
Tout le monde parle du gluten... même ceux qui n'en ont jamais vu... et cela continue de m'étonner ! Pire : même beaucoup de ceux que j'ai rencontrés et qui m'ont dit être intolérants au gluten n'en avaient jamais vu. Pire : même beaucoup de ceux qui l'utilisent chaque jour (en cuisine) n'en avaient jamais vu !

Le gluten est une notion ancienne qui a de la "robustesse", mais aussi beaucoup d'imprécision. Commençons par le commencement...

 

La suite ici : https://scilogs.fr/vivelaconnaissance/a-propos-du-gluten/ 

samedi 2 juin 2018

La finale du Sixième Concours International de Cuisine Note à Note

Les prix du Sixième Concours International de Cuisine Note à Note  ont été remis le 1er juin 2018 à Paris.




Le vendredi 1 juin 2018, à AgroParisTech (Paris, France), un jury composé de
Michel Nave,
Patrick Terrien,
Michael Pontif,
Sandrine Perrin
Yolanda Rigault
a remis les prix du Sixième Concours de Cuisine Note à Note à  Blandine Dallemagne, Clothilde Perez, Mathilde Renouard et Ruth Kelly, pour la catégorie Etudiants, et à Marc Saillard et Bernard Causse pour la catégorie Professionnels









Ce Sixième Concours International de Cuisine Note à Note avait  pour thème « Craquants, croquants, croustillants ».
Il était organisé par Yolanda Rigault, Odile Renaudin et Hervé This, sous l'égide du Centre international de gastronomie moléculaire AgroParisTech-Inra).
Il était soutenu par la Société Iqemusu et la Société Louis Francois.

Pour cette nouvelle édition du concours, des concurrents de  9 pays ont concouru.


Les gagnants ont été :


Catégories étudiants :
Premier Prix Ex aequo :


- Blandine Dallemagne, Clothilde Perez, Mathilde Renouard, Chimie ParisTech pour leur « Gateau d'un gramme »


- Ruth Kelly, Dublin Institute of Technology, pour sa Réminisence d'un gateau de la Forêt noire



Pour la Catégorie Chefs

Les gagnants sont Bernard Causse et Marc Saillard pour leur « Craquant de pluie/Un soir d’été/Aux notes d’herbe fraichement coupée »

lundi 31 juillet 2017

Jour après jour, le sous blog "bonnes pratiques scientifiques" se constitue, sur le blog que je tiens dans le Centre international de gastronomie moléculaire AgroParisTech-Inra.
L'adresse du Centre ? C'est http://www.agroparistech.fr/Nouvelles-annonces.html

L'adresse du blog ? http://www.agroparistech.fr/-Le-blog-de-Herve-This-Vive-la-connaissance-.html

L'adresse du sous-blog ? http://www.agroparistech.fr/-Les-bonnes-pratiques-scientifiques-.html

Aujourd'hui, le billet concerne la recherche de théories, à partir des lois. Et c'est ici : http://www.agroparistech.fr/Abstraire-et-generaliser.html

samedi 11 juin 2016

Les résultats du Quatrième Concours International de Cuisine note à note


Quatrième 

 
Concours International 


de 


Cuisine Note à Note



Paris, le 10 juin 2016

Thème : cellulose, dérivés de la cellulose et composés à action trigéminale.






Le 10 juin 2016, à AgroParisTech, les candidats, de plus de 20 pays, ont présenté leurs travaux à un jury composé de :
● Thierry Mechinaud, Restaurant Pierre Gagnaire, Paris, France
● Patrick Terrien, ancien chef des chefs de l'Ecole du Cordon bleu
● Sandrine Kault, Société Louis François
● Yolanda Rigault, organisatrice du Concours
● Hervé This, AgroParisTech-Inra International Centre for Molecular Gastronomy

Les prix ont été attribués, dans trois catégories :



Catégorie Chefs :

Premier Prix :
Guillaume Siegler, chef du Cordon Bleu Tokyo, Japon

Deuxième Prix :
Roux-Var Emmanuel, Manager en restauration, chef de cuisine, formateur en cuisine sous vide, Ecole Pralus, France.



Catégorie Amateurs :

Premier Prix :
Eric Olivier Lermusiaux, France






Catégorie Etudiants :

Premier Prix ex aequo :
Michael Pontif, Chimie ParisTech, France
Sophie Dalton, Dublin Institute of Technology, Dublin, Irlande

Deuxième Prix
Etienne Laborie, Chimie ParisTech, France

Troisième Prix :
Rohit, Etudiant du Master Erasmus Mundus Food Innovation and Product Design, Inde
Alice Payrault, ISIPCA




Les recettes illustrées seront progressivement mises en ligne sur le site http://www.agroparistech.fr/Le-quatrieme-Concours.html







Merci à nos partenaires :
Mane SA Louis François

vendredi 5 février 2016

C'est quand même étrange


On me signale une "Cité internationale de...". Internationale ? De quoi s'agit-il ? Peu avant, j'avais vu un "Centre européen de..." (il s'agissait d'un cabinet médical).  Européen ? Pour un cabinet médical ? Et pourquoi pas "mondial", ou "intergalactique" ?

A me moquer, je risque  de prêter le flanc à la même critique, avec notre "Centre international de gastronomie moléculaire AgroParisTech-Inra", créé l'an dernier. Pourtant, notre centre est effectivement international, puisqu'il a un comité scientifique international, et, surtout, des conventions avec des universités étrangères, en vue d'aider au développement international de la gastronomie moléculaire. Donc, pour ce qui nous concerne, pas de mensonge : notre centre est bien "international".

Mais pour le cabinet médical ? Je voir que l'"européen" est usurpé : c'est donc soit de la prétention, soit de la fraude, soit de la négligence. Et pour la Cité internationale ? Il faudrait y voir de plus près ! Je vous invite à le faire...