... par la présentation de Claude Fauquet, de l'International Laboratory for Tropical Agricultural Biotechnology, à Saint Louis, MO, USA : il a montré comment il restait quelques parcelles d'espoir pour lutter contre les viroses du manioc.
Cela semble être des mots... mais des millions de vies humaines sont en jeu, en Afrique, en raison d'un virus qui se propage rapidement.
L'institution où il travaille (non profit) produit, grâce à une "usine de transgenèse", des maniocs dont certains résistent aux virus. L'un d'entre eux est combattu avec succès (le principal), et l'autre l'est bientôt.
L'institution développe aujourd'hui des systèmes de distribution des plants résistants (gratuitement), et forme des équipes à faire les maniocs résistants sur place... car le manioc d'une région n'est pas celui d'une autre : il y a des cultures alimentaires, des goût... Une fraise des bois n'est pas une fraise ordinaire !
Tout cela, c'est du génie génétique, et -disons-le franchement-, des OGM. Qui d'entre nous refusera de sauver des millions d'êtres humains ?
Ce blog contient: - des réflexions scientifiques - des mécanismes, des phénomènes, à partir de la cuisine - des idées sur les "études" (ce qui est fautivement nommé "enseignement" - des idées "politiques" : pour une vie en collectivité plus rationnelle et plus harmonieuse ; des relents des Lumières ! Pour me joindre par email : herve.this@inrae.fr
vendredi 17 février 2012
jeudi 16 février 2012
Faut-il deux voies différentes d'enseignement culinaire ?
La réponse est un « oui »
vigoureux !
Apprendre la cuisine en vue de devenir
cuisinier, restaurateur... ou autre chose ? Il y a là une
question qui devrait intéresser nombre de collégiens ou de lycéens,
pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, la cuisine est une
activité merveilleuse, puisque, quand c'est de l'artisanat, son
objectif est de produire des oeuvres qui disent en réalité « je
t'aime ».
Oui, pour l'artisan, le soin est
essentiel, et l'on comprend mieux pourquoi en considérant un
escalier bancal qui aurait été construit par un menuisier (un
artisan, donc) peu soigneux : si celui qui l'emprunte de casse
une jambe, c'est grave ; c'est tout comme si l'on avait dit
« je me moque de toi, au point que je me désintéresse de ta
santé, de ton intégrité physique, et ta mort éventuelle m'est
indifférente ». En cuisine, c'est tout à fait analogue, et
l'on sait combien la question de la santé est importante, pour
l'activité culinaire : produire une mauvaise nourriture, cela
peut aller jusqu'à l'empoisonnement ! A contrario, produire
avec soin de la nourriture de qualité, c'est bien dire, en quelque
sorte : « je t'aime, et je me préoccupe de ta santé, en
plus de ton bonheur de manger ce que j'ai préparé pour toi ».
Cela suppose des connaissances à propos de la nutrition, et de la
santé humaine !
Pour peu que le cuisinier ne soit pas
un artisan, mais un artiste, la question de l'intérêt de la cuisine
diffère, mais l'activité culinaire reste passionnante, différemment
passionnante, puisque, cette fois, l'objectif est de dire à son
prochain : « Je t'aime, puisque je m'efforce de te donner
des sensations, de produire chez toi des émotions ».
Restaurateur ? La question est peu
différente, même si le travail ne se fait plus aux fourneaux. Cette
fois, il faut faire vivre différemment une entreprise, ce qui
signifie payer un personnel de cuisine, de salle, et les faire
vivre ! Sans oublier, bien sûr, les personnes qui ont quitté
leur foyer pour venir, souvent, passer un moment festif. Quelle
responsabilité ! Ne faut-il pas beaucoup de connaissances
théoriques, pour cela ?
Et puis, il y a tous ceux que les
formations en hôtellerie-restauration intéressent, parce que ces
formations... débouchent sur un taux de chômage nul, en raison de
la qualité des enseignements ! La cuisine, c'est aussi un
savoir vivre, un savoir être, une rigueur du travail, et des
qualités commerciales, au sens le plus nombre du terme. On ne doit
pas oublier que le « chevalier tranchant », du temps des
rois de France, était le premier des gentilhommes ! Les maîtres
d'hôtel sont des individus qui doivent exercer leur métier en
finesse, en intelligence, puisque la politesse est exactement cette
façon subtile, intelligente, de se comporter vis à vis d'autrui.
Cela étant, en cuisine comment en
science, et comme sans doute dans d'autres secteurs que je n'ai pas
le temps d'analyser, il y a des « conducteurs de voiture »
et des « mécaniciens »: les deux « attitudes »
sont différentes, et nécessitent des connaissances différentes,
pratiques et théoriques. Le conducteur de voiture, surtout
aujourd'hui que les systèmes électroniques ne donnent plus un accès
facile à des travaux mécaniques qui allaient jusqu'à forger des
pièces métalliques, est un conducteur : il veut prendre la
voiture telle qu'elle est, et, sans chercher à comprendre dans le
détail son fonctionnement, la conduire. En cuisine, ce serait la
voie professionnelle : il faut ici exercer un métier, et nombre
des jeunes qui s'engagent dans cette voie doivent connaître des
gestes professionnels.
Ce qui ne signifie pas que ces
personnes n'ont pas le droit de comprendre la raison de leurs
gestes ! Un conducteur de voiture n'est pas plus bête de savoir
que son moteur a quatre temps, pourquoi il faut y mettre de l'huile,
etc. Toutefois, le conducteur doit d'abord conduire, sans quoi il
n'est plus un conduteur.
La seconde voie est la voie
technologique, insuffisamment comprise, sans doute parce qu'elle est
nouvelle. Elle tient bien dans la définition du mot « technologie »,
lequel désigne l'étude de la technique, en vue de son
perfectionnement. Le technologue n'est pas un technicien, même s'il
peut faire des gestes techniques. Le technologue comprend d'abord, et
fait ensuite. Bien sûr, la compréhension conduisant à
l'innovation, le technologue est un être de nouveauté technique. En
l'occurrence, le mécanicien qui monte et démonte une voiture sait
faire plus que la conduire.
En cuisine ? Produire des aliments
se fonde sur une compréhension très large de leur nature. D'où
viennent-ils ? Il faut de la culture, des connaissances qui
dépassent l'acte culinaire. Pourquoi mange-t-on certains aliments
plutôt que d'autres ? Là encore, de la connaissance
« théorique », très large. Quel est leur circuit
social ? Là encore... Quels phénomènes sont à l'origine de
leur productions, quand les gestes techniques sont à l'oeuvre ?
Pourquoi les aime-t-on ou ne les aime-t-on pas ? En matière
d'art, par exemple, l'école du Bauhaus, au début du XXe siècle,
s'était donnée comme feuille de route de former des artistes en
liant l'art à la science, et, plus généralement, à la culture.
C'était là une démarche parfaitement dans le sens de la voie
technologique de l'hôtellerie-restauration. Oui, pour la voie
technologique, il faut des sciences, des humanités, de la gestion,
de la pratique des langues française et étrangères, et le niveau
de responsabilité ira en conséquence. D'ailleurs, on voit la
proximité entre cette voie technologique et l'université.
Bien sûr, on comprend que la voie
technologique soit plus longue, que les études doivent durer
davantage. Il faut non seulement conduire, mais être capable de
réparer le véhicule, mais n'y a-t-il pas là un bel objectif,
aussi ?
mardi 14 février 2012
Je suis réconcilié...
... avec la SFC.
Voici l'histoire.
Naguère, j'ai été très fier, heureux, de devenir membre de la Société française de chimie, parce que c'était une société savante qui considère la plus belle science au monde.
Toutefois, à l'époque, nous étions beaucoup à nous lamenter de la séparation de la Société française de chimie, la SFC, et de l'Union des industries chimiques, l'UIC.
Finalement, des collègues remarquables ont réussi à rassembler les deux dans ce qui a été nommé la "Société chimique de France".
Patatras! Une société peut être française... mais pas chimique ! C'est la terrible faute du partitif, qui doit faire se retourner notre grand Lavoisier dans sa tombe.
Bref, j'ai fait de la résistance, en continuant de nommer SFC ce qui était devenu la SCF.
Ce matin, bonheur : j'ai appris que l'on pouvait conserver le sigle SCF... pour désigner la Société des Chimistes de France. En voilà, du beau langage!
N'hésitez pas : adhérez à la SCF, puisque le nom est propre, désormais
Voici l'histoire.
Naguère, j'ai été très fier, heureux, de devenir membre de la Société française de chimie, parce que c'était une société savante qui considère la plus belle science au monde.
Toutefois, à l'époque, nous étions beaucoup à nous lamenter de la séparation de la Société française de chimie, la SFC, et de l'Union des industries chimiques, l'UIC.
Finalement, des collègues remarquables ont réussi à rassembler les deux dans ce qui a été nommé la "Société chimique de France".
Patatras! Une société peut être française... mais pas chimique ! C'est la terrible faute du partitif, qui doit faire se retourner notre grand Lavoisier dans sa tombe.
Bref, j'ai fait de la résistance, en continuant de nommer SFC ce qui était devenu la SCF.
Ce matin, bonheur : j'ai appris que l'on pouvait conserver le sigle SCF... pour désigner la Société des Chimistes de France. En voilà, du beau langage!
N'hésitez pas : adhérez à la SCF, puisque le nom est propre, désormais
dimanche 12 février 2012
E 100 N ?
"Les additifs" ? Ils sont trop souvent considérés comme diaboliques, ce qui, paradoxalement, me pousse à prendre la défense méritée de certains.
Par exemple, le code européen E 100 N désigne la curcumine, ou diféruloylméthane, un colorant jaune qui est extrait des rhizomes de Curcuma longa, plantes de la famille des Zingiberacées.
Extrait ? Oui, extrait. Les rhizomes sont broyés, et à l'aide de solvants (acétate d'éthyle, acétone, dioxyde de carbone, dichlorométhane, n-butanol, méthanol, éthanol, hexane), on dissout la curcumine, puis on évapore les solvants pour purifier l'extrait par cristallisation, en vue d'obtenir de la poudre de curcumine concentrée.
En pratique, le produit formé contient la curcumine, le principe colorant dont le nom complet est le bis-(hydroxy-4-méthoxy-3-phényl)-1,7-heptadiène-1,6-dione-3,5, et deux dérivés déméthoxy en différentes proportions, selon la source végétale et les conditions de préparation.
Faut-il préférer la poudre de curcuma ou le E 100 ? La poudre est obtenue par broyage et séchage, ce qui ne saurait aller sans des dégradations qui la distinguent du jus de curcuma. D'ailleurs, à ce propos, ce serait une bonne chose que l'on cesse de nommer "curcuma" la poudre de curcuma, car la plante et la poudre sont bien différents, du point de vue de la composition ! La poudre, elle, me semble bien plus sujette à des falsifications que le E 100, très réglementé.
Pour ce dernier, j'entends un certain public s'effrayer des "solvants" utilisés pour l'extraction... mais ceux qui ont peur savent-ils combien de solvant il reste dans le produit fini ? Je propose de le savoir avant de décider très péremptoirement !
Par exemple, le code européen E 100 N désigne la curcumine, ou diféruloylméthane, un colorant jaune qui est extrait des rhizomes de Curcuma longa, plantes de la famille des Zingiberacées.
Extrait ? Oui, extrait. Les rhizomes sont broyés, et à l'aide de solvants (acétate d'éthyle, acétone, dioxyde de carbone, dichlorométhane, n-butanol, méthanol, éthanol, hexane), on dissout la curcumine, puis on évapore les solvants pour purifier l'extrait par cristallisation, en vue d'obtenir de la poudre de curcumine concentrée.
En pratique, le produit formé contient la curcumine, le principe colorant dont le nom complet est le bis-(hydroxy-4-méthoxy-3-phényl)-1,7-heptadiène-1,6-dione-3,5, et deux dérivés déméthoxy en différentes proportions, selon la source végétale et les conditions de préparation.
Faut-il préférer la poudre de curcuma ou le E 100 ? La poudre est obtenue par broyage et séchage, ce qui ne saurait aller sans des dégradations qui la distinguent du jus de curcuma. D'ailleurs, à ce propos, ce serait une bonne chose que l'on cesse de nommer "curcuma" la poudre de curcuma, car la plante et la poudre sont bien différents, du point de vue de la composition ! La poudre, elle, me semble bien plus sujette à des falsifications que le E 100, très réglementé.
Pour ce dernier, j'entends un certain public s'effrayer des "solvants" utilisés pour l'extraction... mais ceux qui ont peur savent-ils combien de solvant il reste dans le produit fini ? Je propose de le savoir avant de décider très péremptoirement !
Donnons l'information à tous !
Nous avons des dictionnaires variés, souvent de lourds volumes produits par des sociétés commerciales. Certes, ces sociétés sont soucieuses de qualité... mais seulement jusqu'à la limite de la rentabilité de leurs entreprises.
C'est ainsi, par exemple, que lorsqu'une définition fautive de la cuisine moléculaire et de la gastronomie moléculaire a été donnée par un de nos deux grands piliers du dictionnaire, il y a peu d'années, j'ai écrit à la direction de ces sociétés (j'insiste, des dictionnaires tels que le Robert ou le Larousse sont des "produits" de sociétés commerciales), je n'ai pas obtenu de rectification : la preuve que ces sociétés ne voulaient pas avoir à retirer les ouvrages, et qu'elles faisaient passer leur intérêt commercial avant le désir de donner une information fiable.
Au passe, j'en profite donc pour donner des définitions propres :
La gastronomie moléculaire est la discipline scientifique qui explore les phénomènes qui surviennent lors de la production et de la consommation des mets.
La cuisine moléculaire est la forme de cuisine qui fait objet de "nouveaux" outils, ingrédients, méthodes (par "nouveau", on entend "ce qui n'était pas présent dans la cuisine de Paul Bocuse et des autres cuisiniers français, dans les années 1970)
La cuisine note à note est la forme de cuisine qui construit les mets à partir de composés purs ou, moins bien, à partir de mélanges "nouveaux" de composés (par "mélanges nouveaux", on entend tout mélange qui ne se réduit pas à un fruit, un légume, une viande, un poisson).
Ces définitions claires étant données, revenons à la question des dictionnaires. Je vous invite ABSOLUMENT à diffuser le lien http://atilf.atilf.fr/, qui est celui du Trésor de la langue française informatisé : un ouvrage en ligne, gratuit, soutenu par le CNRS, fiable, intelligent, utile, qui n'est pas limité par la place. Mettons au recyclage nos gros volumes périmés, et dirigeons sans attendre les jeunes vers ce merveilleux TLF !
C'est ainsi, par exemple, que lorsqu'une définition fautive de la cuisine moléculaire et de la gastronomie moléculaire a été donnée par un de nos deux grands piliers du dictionnaire, il y a peu d'années, j'ai écrit à la direction de ces sociétés (j'insiste, des dictionnaires tels que le Robert ou le Larousse sont des "produits" de sociétés commerciales), je n'ai pas obtenu de rectification : la preuve que ces sociétés ne voulaient pas avoir à retirer les ouvrages, et qu'elles faisaient passer leur intérêt commercial avant le désir de donner une information fiable.
Au passe, j'en profite donc pour donner des définitions propres :
La gastronomie moléculaire est la discipline scientifique qui explore les phénomènes qui surviennent lors de la production et de la consommation des mets.
La cuisine moléculaire est la forme de cuisine qui fait objet de "nouveaux" outils, ingrédients, méthodes (par "nouveau", on entend "ce qui n'était pas présent dans la cuisine de Paul Bocuse et des autres cuisiniers français, dans les années 1970)
La cuisine note à note est la forme de cuisine qui construit les mets à partir de composés purs ou, moins bien, à partir de mélanges "nouveaux" de composés (par "mélanges nouveaux", on entend tout mélange qui ne se réduit pas à un fruit, un légume, une viande, un poisson).
Ces définitions claires étant données, revenons à la question des dictionnaires. Je vous invite ABSOLUMENT à diffuser le lien http://atilf.atilf.fr/, qui est celui du Trésor de la langue française informatisé : un ouvrage en ligne, gratuit, soutenu par le CNRS, fiable, intelligent, utile, qui n'est pas limité par la place. Mettons au recyclage nos gros volumes périmés, et dirigeons sans attendre les jeunes vers ce merveilleux TLF !
samedi 11 février 2012
J'analyse...
J'analyse qu'une des plaies de notre monde, c'est le doute qui s'est emparé des citoyens, et la perte de confiance dans les experts.
Vraiment étonnant : il y a moins d'une semaine, alors que j'en étais à indiquer des doses d'un composé toxique dans les aliments (doses que je connais!), je me suis vu répondre par un ignorant "Vous êtes sûr?".
Et quand j'affirmais que, connaissant ces doses sans hésitation, le risque était bien inférieur à celui que présentent des comportements courants, on a encore douté... alors que la personne était fumeur.
Oui, le doute est salutaire, mais comment organiser un dialogue social quand des ignorants veulent y mettre leur grain de sel, au lieu de commencer par se mettre au courant des prémisses certaines ?
Allons, il reste l'émerveillement ! Et la saine transmission d'un savoir qui n'est pas marchand !
Vraiment étonnant : il y a moins d'une semaine, alors que j'en étais à indiquer des doses d'un composé toxique dans les aliments (doses que je connais!), je me suis vu répondre par un ignorant "Vous êtes sûr?".
Et quand j'affirmais que, connaissant ces doses sans hésitation, le risque était bien inférieur à celui que présentent des comportements courants, on a encore douté... alors que la personne était fumeur.
Oui, le doute est salutaire, mais comment organiser un dialogue social quand des ignorants veulent y mettre leur grain de sel, au lieu de commencer par se mettre au courant des prémisses certaines ?
Allons, il reste l'émerveillement ! Et la saine transmission d'un savoir qui n'est pas marchand !
jeudi 9 février 2012
Prochaine réunion du groupe d'étude des précisions culinaires
Chers Amis
Alors que nos Cours de gastronomie moléculaire viennent de se tenir (n'hésitez pas à distribuer le liens des podcasts : http://podcast.agroparistech.fr/users/gastronomiemoleculaire/), qu'un forum se prépare pour des discussions sur la "cuisine note à note", je suis heureux de vous rappeler que notre prochaine réunion du Groupe d'étude des précisions culinaires se tiendra le 20 février, de 16 à 18 heures, à l'Ecole supérieure de la cuisine française, au 28 bis rue de l'Abbé Grégoire, 75006 Paris.
Le thème retenu est double :
1. Nous chercherons à savoir si piquer les fond de tarte évite vraiment que ces dernières ne soufflent
2. Nous chercherons à savoir si masser la viande de boeuf l'attendrit (après cuisson).
Bref, du travail en perspective pour cette cuisine classique !
Au plaisir de retrouver ceux qui veulent/peuvent.
Alors que nos Cours de gastronomie moléculaire viennent de se tenir (n'hésitez pas à distribuer le liens des podcasts : http://podcast.agroparistech.fr/users/gastronomiemoleculaire/), qu'un forum se prépare pour des discussions sur la "cuisine note à note", je suis heureux de vous rappeler que notre prochaine réunion du Groupe d'étude des précisions culinaires se tiendra le 20 février, de 16 à 18 heures, à l'Ecole supérieure de la cuisine française, au 28 bis rue de l'Abbé Grégoire, 75006 Paris.
Le thème retenu est double :
1. Nous chercherons à savoir si piquer les fond de tarte évite vraiment que ces dernières ne soufflent
2. Nous chercherons à savoir si masser la viande de boeuf l'attendrit (après cuisson).
Bref, du travail en perspective pour cette cuisine classique !
Au plaisir de retrouver ceux qui veulent/peuvent.
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