... par la présentation de Claude Fauquet, de l'International Laboratory for Tropical Agricultural Biotechnology, à Saint Louis, MO, USA : il a montré comment il restait quelques parcelles d'espoir pour lutter contre les viroses du manioc.
Cela semble être des mots... mais des millions de vies humaines sont en jeu, en Afrique, en raison d'un virus qui se propage rapidement.
L'institution où il travaille (non profit) produit, grâce à une "usine de transgenèse", des maniocs dont certains résistent aux virus. L'un d'entre eux est combattu avec succès (le principal), et l'autre l'est bientôt.
L'institution développe aujourd'hui des systèmes de distribution des plants résistants (gratuitement), et forme des équipes à faire les maniocs résistants sur place... car le manioc d'une région n'est pas celui d'une autre : il y a des cultures alimentaires, des goût... Une fraise des bois n'est pas une fraise ordinaire !
Tout cela, c'est du génie génétique, et -disons-le franchement-, des OGM. Qui d'entre nous refusera de sauver des millions d'êtres humains ?
Bonjour Monsieur This,
RépondreSupprimerAvez vous déjà écrit dans un de vos livres sur l'émulsion de fromage et de vin blanc qu'est la fondue au fromage.
Je la rate parfois (elle ne tient pas longtemps) et j'aimerai mieux comprendre ce qui se passe. Merci et désolé si mon commentaire est hors sujet.
Laurent Pellicioli mail: p-laurent@bluewin.ch
Merci du message. Oui, j'ai évoqué la fondue au fromage dans le livre Casseroles et éprouvettes, Pour la Science/Belin
SupprimerJe sais que la vache qui rit (ou autre fromage de ce type, car je n'ai pas d'action chez Bel), avec ses "sels de fonte", peut faire merveille, mais il y a aussi d'autres possibilités, expliquées dans le livre
Vibrant plaidoyer auquel on ne peut que souscrire mais ne croyez-vous pas que l'enjeu économique des OGMs et notamment l'hégémonie de firmes comme Monsanto est un réel problème qui ne peut être aborder simplement par l'aspect incontestablement positif de certains OGMs?
RépondreSupprimerL'ennui c'est que le débat se résume vite à un échange d’anathèmes vitupérés par des acteurs partisans.
Les OGM dont je parle ne sont pas chez Monsanto, mais distribuées gratuitement.
SupprimerJe n'ai donc pas de raison de parler de Monsanto.
D'où une question : faut-il laisser Monsanto hégémonique, pour la raison qu'il le serait, ou faut-il au contraire avancer, pour ne pas le laisser seul ?
Voir aussi mon billet sur les experts. Qui, de tous ceux qui se mêlent de la question, a fait le travail de bien savoir ce dont on parle (quantitativement, j'entends ; pas de façon "poétique")?
Et pourquoi ne pas faire (un peu) confiance aux experts, plutôt que de les accuser a priori de collusion avec le diable ? Je rappelle qu'il existe des gens honnêtes... et c'est là un grand bonheur. N'oublions pas que les trains sont majoritairement à l'heure, et que la Terre continue de tourner.
Je ne crois pas accuser personne et surtout pas les experts comme par exemple ceux qui s'occupent du réchauffement climatiques et qui sont harcelés par les climatosceptiques largement subventionnés par les firmes pétrolières (cf lien ci-dessous).
RépondreSupprimerJe crois justement, comme vous me semble-t-il, qu'il faut condamner l'hégémonie Monsantienne et faire sortir le débat pro ou contre OGM de la guerre de religion qui a stérilisé la recherche agronomique dans ce domaine alors même qu'il me semble que la France était parmi les pionniers dans ce domaine.
Un de vos fidèles lecteurs
http://www.wired.com/wiredscience/2012/02/climate-desk-michael-mann/
Je sais bien que vous n'accusez pas les experts, mais, comme toujours, je profite des billets et de leurs commentaires pour des "combats" utiles.
RépondreSupprimerPour les climato-sceptiques, je suis incompétent, parce que je n'ai pas fait l'étude complète.
Doit-on avoir fait une étude complète pour donner un avis?
RépondreSupprimerVous posez là un vrai problème car à cette condition il ne peut exister de journalisme scientifique.