Amusant d'entendre un ami me répondre "rien de spécial" quand je lui demande ce qu'il a fait depuis la dernière fois que nous nous sommes vus.
Pour ce qui me concerne, une telle réponse serait impossible à donner, car j'ai décidé de m'efforcer de faire de chaque seconde un moment inoubliable. J'ai compris, en effet, que c'était moi qui devait mettre de l'intelligence dans ce que je faisais, mettre de l'intérêt, de la passion, de l'enthousiasme. Et j'ai également décidé que je devais partager cet enthousiasme avec tous mon entourage.
Un calcul un peu simple ? Il y a alors moyen d'y réfléchir méthodologiquement, de s'interroger sur l'objectif, la signification, bref de faire un exercice spirituel à son propos.
Un geste expérimental ? Même le simple fait de poser un récipient sur la paillasse de laboratoire peut devenir merveilleux si l'on se donne pour objectif de n'entendre aucun bruit, par exemple (je vous invite à essayer).
Evidemment, pour une séquence expérimentale plus compliquée, alors il y a des possibilités de s'amuser encore plus sans aucunement se forcer.
Un texte à écrire ? Alors, il s'agit d'y mettre du pétillant, de l'intelligence, mais également de soigner la grammaire et l'orthographe, sans oublier la rhétorique qui fera en réalité que le texte pourra toucher chacun.
De la cuisine ? Cela n'est pas mon métier, mais si l'on sait qu'il y a trois composantes, technique, artistique et sociale, alors il y aura lieu de ne pas suivre une recette, telle une machine, mais à soigner chacun des trois aspects du plat, l'aspect social étant sans doute le plus important.
Marcher dans la rue ? Il y a la possibilité de réfléchir et de suivre l'exemple de Henri Poincaré, mathématicien extraordinaire qui écrivait jusqu'à un article de recherche par jour en ayant fait une promenade, puis s'attablant pour rédiger le texte correspondant
Au fond, il y a le monde qui nous est donné et le monde que nous créons. Oui, le monde qui nous est donné semble sans intérêt : toutes les mers sont des mers, toutes les rivières sont des rivières, toutes les montagnes sont des montagnes, toutes les villes sont des villes... Mais ce monde est un monde animal, et je préfère de loin le monde que nous créons, y mettant quelque chose de la culture. Ainsi, il y a toujours quelque chose de spécial, ou, plus exactement, il n'y a jamais "rien de spécial".
Pendant longtemps, j'ai pris le texte Nadja comme un exemple pour soutenir cette idée, mais comme dit dans un autre billet, j'ai finalement compris que mon envie que ce texte soit tel que je le décrivais à mes amis ne correspondait pas à la réalité. Si j'invite mes amis à lire Nadja (et je n'aime pas parfaitement son auteur), c'est pour d'autres raisons que faire que chaque seconde de notre existence soit spéciale, extraordinaire, merveilleuse.
Ce blog contient: - des réflexions scientifiques - des mécanismes, des phénomènes, à partir de la cuisine - des idées sur les "études" (ce qui est fautivement nommé "enseignement" - des idées "politiques" : pour une vie en collectivité plus rationnelle et plus harmonieuse ; des relents des Lumières ! Pour me joindre par email : herve.this@inrae.fr
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vendredi 19 juillet 2019
vendredi 16 juin 2017
Nous devons nous faire une vie d'étude douillette
En quête de "lumière", nous devons mettre toutes nos fibres en ordre de bataille, puis mobiliser toutes nos forces, afin de vaincre les préjugés, les opinions, les sentiments, les a priori... Il nous faut une pensée claire, posée sur des mots justes. Les mots justes doivent correspondre à des idées, justes, et nous devons mettre de côté notre mauvaise foi, ne pas céder à l'envie de petits arrangements un peu veules. Nous devons être intransigeants avec les concepts et leur environnement. Jamais nous ne devons accepter de l'à-peu-près, jamais nous ne devons mettre la poussière sous le tapis. Tout doit être clair, limpide...
Evidemment, pour parvenir à cet état, nous devons mettre de côté cette poussière du monde que nous ne cessons de créer. Comment nous y prendre ?
La question est difficile, mais cela vaut la peine de se raccrocher à une série de petits "trucs". En faisceaux, ces dispositions deviendront efficaces. Un "truc" ?
Dans notre groupe de recherche, nous avions des règles : des contraintes. Nous les avons nommées des "postulats", et, soudain, les contraintes sont devenues des aides, un support, un socle solide sur lequel nous pouvons marcher d'un pas ferme.
Généralisons !
Evidemment, pour parvenir à cet état, nous devons mettre de côté cette poussière du monde que nous ne cessons de créer. Comment nous y prendre ?
La question est difficile, mais cela vaut la peine de se raccrocher à une série de petits "trucs". En faisceaux, ces dispositions deviendront efficaces. Un "truc" ?
Dans notre groupe de recherche, nous avions des règles : des contraintes. Nous les avons nommées des "postulats", et, soudain, les contraintes sont devenues des aides, un support, un socle solide sur lequel nous pouvons marcher d'un pas ferme.
Généralisons !
mardi 21 février 2017
La merveilleuse question de la colonne vertébrale
Il y a ce jeune ami qui est le premier de mes soucis, cet étudiant intéressé qui travaille, qui s'accroche, qui veut y arriver, qui cherche par lui-même... C'est un individu précieux, que j'ai le devoir d'aider, si je le peux.
Parfois, il ou elle fait quelque chose de merveilleux : il ou elle travaille, apprend, se forge des compétences, alors même que son objectif n'est pas bien défini. Quel courage d'investir ainsi dans de l'étude, alors que l'activité professionnelle sera peut-être les arts, ou l'artisanat, bref tout autre chose que ce à quoi conduisent logiquement les études en sciences de la nature et en technologie !
De tous les conseils que je n'ai pas reçu mais que j'ai glanés, il y a celui-ci, dont j'ai la paternité du libellé : {{"Quelle est ta colonne vertébrale ?". }}
Il est si essentiel, que je crois utile de le discuter un peu.
Cette question de la colonne vertébrale m'est venue dans un contexte bien différent que la pédagogie, à savoir l'analyse de l'art, et, plus particulièrement, à propos d'un tableau attribué à Léonard de Vinci, où l'on voit des cavaliers, sur leurs chevaux, se battre.
La scène est d'une vigueur terrible, et, pour ce tableau particulier, je ne sais plus comment j'en suis venu à savoir que le tableau était la manifestation d'une idée : les hommes et les bêtes (les chevaux) se ressemblent quand ils se battent. Et c'est bien ce que l'on voit sur ce tableau : des rictus très semblable pour les hommes et les bêtes. Tout le tableau n'est qu'une orchestration de ce thème de solistes, si l'on peut prendre une comparaison musicale (qui invite à chercher des interprétations dans d'autres arts).
Ici, je ne sais plus pourquoi, mais j'ai analysé que l'idée fondatrice était comme une colonne vertébrale. Elle structure, elle évite qu'un tas de viande ne s'effondre en une sorte de flaque sur le support.
Cette idée de colonne vertébrale m'a semblé si éclairante que je me suis mis à chercher des colonnes vertébrales partout : dans mes travaux, dans ma vie. Dans ma vie ? La passion pour la physique chimique (les sciences de la chimie) était-elle une colonne vertébrale ? D'une certaine façon, mais pourquoi cette passion ? Dans mon (mauvais) livre "La sagesse du chimiste", j'ai identifié que le cycle de la transformation du carbonate de calcium en chaux vive, chaux éteinte, eau de chaux, puis de nouveau carbonate de calcium était à l'origine de mon éblouissement. Mais ce n'était en réalité qu'une étincelle, et je crois bien plus fort ce sentiment d'incompréhension que le monde soit écrit en langage mathématique, en calcul. Quoi : on mesure une intensité de courant et une différence de potentiel électrique, et l'on induit une relation de proportionnalité qui s'étend même aux mesures que l'on n'a pas faites, en vertu de la relation mathématique de proportionnalité ? Quelle merveille !
En réalité, les sciences de la nature ne sont que cela : un émerveillement de voir le monde écrit en langage mathématique. Cela dépasse -de loin- le plaisir enfantin de "bouger ses doigts" et de "faire des expériences". C'est la grande question de la science, celle qui structure toutes les bonnes épistémologies !
Je conçois évidemment que tous ne soient pas émerveillés comme moi, et qu'ils puissent trouver dans leur activité des forces, des beautés que je ne vois pas : le médecin qui soigne, le mécanicien qui résout le puzzle de la panne et répare, le souffleur de verre, le musicien, le boulanger... Pour chaque activité, j'espère que mes amis ont une bonne raison de s'y adonner, mais, surtout, la question est posée : quelle est leur colonne vertébrale ?
Terminons en évoquant un jeune ami qui me demandait s'il était bien nécessaire de tout rationaliser, de s'interroger ainsi, de se "psychanalyser"... Je réponds que chacun fait comme il veut, mais que je vois trop d'entre nous (et moi-même) dans un brouillard intellectuel pour ne pas penser que la voie de la rationalité soit utile.
Quant à la colonne vertébrale, au pire ce sera une question que nous nous poserons, à propos de notre existence : je ne crois pas utile de réfléchir un peu à une question si importante. Et puis, une fois cette colonne vertébrale bien identifiée, on peut centrer son activité... et ne garder de la vie que le meilleur !
lundi 18 juillet 2016
La vie est trop courte pour mettre les bouillons au net : faisons des brouillons nets
« La vie est trop courte pour mettre les brouillons au net : faisons des brouillons nets » : cette phrase m'a été confiée par le musicien/acousticien/musicologue français Jean-Claude Risset, un des pionniers de la musique électroacoustique, à qui l'on doit, avec James Shepard, un escalier d'Esher musical.
La suite sur : http://www.agroparistech.fr/La-vie-est-trop-courte-pour-mettre-les-bouillons-au-net-faisons-des-brouillons.html
La suite sur : http://www.agroparistech.fr/La-vie-est-trop-courte-pour-mettre-les-bouillons-au-net-faisons-des-brouillons.html
vendredi 29 août 2014
Si la notion de molécule est inconnue du public, comment celui-ci pourra-t-il décider raisonnablement de l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés ?
Dans un billet précédent, je discutais ce fait essentiel : les « petits marquis » (on pourrait dire aussi « les intellectuels coupés du reste du monde ») que sont certains d'entre nous doivent être conscients que, en première approximation « le monde » ne comprend pas ce qu'ils font. Je ne dis pas, évidemment, avec morgue ou supériorité, que le public est ignorant, mais je dis qu'il ne connaît pas les sciences. Il a pourtant d'autres connaissances. Par exemple, un confiseur sait parfaitement le degré exact de changement de la matière qu'il travaille, quand il fait un fondant... mais il ne sait pas résoudre des équations ; et, inversement, un physicien serait bien incapable de faire un feston en sucre filé. De même pour un ébéniste, un garagiste...
Toutefois c'est un fait que notre monde est plein de techniques avancées, pour lesquelles des choix doivent être faits collectivement. Et c'est un fait que les objets techniquement avancés ne sont « compréhensibles » que si l'on dispose de connaissances scientifiques que peu ont, malgré les efforts admirables de l'Education nationale.
Bref, le public connaît mal les sciences et les technologies : c'est un fait. Or, dans un billet précédent, j'avais pris l'exemple de la différence entre composé et molécule, très généralement incomprise en dehors du cercle des chimistes. Nous devons tirer les conséquences de l'observation selon laquelle cette différence n'est pas comprise/connue : si le public ignore ce qu'est une molécule, comment pourrait-il comprendre ce qu'est l'ADN ? Du coup, comment peut-il comprendre ce que sont les OGM ?
Et si le public ne « comprend » pas ce que sont les OGM, comment peut-il rationnellement refuser une technique qu'il ignore (car beaucoup « refusent » l'utilisation des OGM, ou des PGM (plantes génétiquement modifiées)) ?
Soyons plus positifs : comment expliquer à notre entourage ce qu'est l'ADN, afin que les décisions prises collectivement le soient en connaissance de cause ?
L'ADN étant une molécule dans une cellule, l'expérience semble devoir montrer qu'il faut d'abord expliquer ce qu'est une cellule. Je ne suis pas certain (on aura compris qu'il s'agit là d'une figure de rhétorique) que l'ensemble de nos concitoyens savent que les levures (pas les poudres levantes !) sont des cellules, de petits sacs vivants ! Vivants ? L'explication est difficile mais on n'aurait pas tort, je crois, de commencer par dire que la possibilité d'une reproduction est essentielle. Évidemment je n'utiliserais pas le mot « reproduction » si je veux me faire comprendre, parce qu'il a plus de trois syllabes, et je préfère me contenter de dire qu’une cellule est un objet petit, visible au microscope et qui, à la bonne température et en présence de nutriments (là, il faut expliquer), grossit, grossit encore, puis se divise en deux objets identiques au premier. Mieux encore, je ne crois pas inutile de montrer, encore et encore, des images de cette division ou, mieux, des films ! Par exemple, j'ai trouvé ceci : www.snv.jussieu.fr/vie/images_semaine/imagealaune_38/imagealaune_38.html
Cela étant fait, sans oublier notre objectif (expliquer ce qu'est l'ADN), pourquoi ne pas nous limiter, dans un premier temps, à interroger nos amis -au lieu de leur déverser des connaissances ex cathedra- en leur demandant comment la division qu'on leur a montrée a pu avoir lieu ?
La notion de molécule étant acquise (voir le billet antérieur), ne pourrait-on alors indiquer (OK, le chemin est long) comment un simple bricolage permettrait de construire une cellule, par exemple à l'aide de ces molécules de lécithine, dont on pourrait faire une vésicule ? Puis, d'autre part, à partir de l'idée de molécules, ne pourrions-nous pas arriver à celle d'ADN, et, mieux encore, à celle d'ADN auto reproducteur ? Il resterait alors à mettre un ADN auto reproducteur dans une vésicule auto reproductrice et l'on aurait... l'objet que je rêve de voir un jour, à savoir une cellule vivante artificielle.
Je sais qu'un tel exploit ne réfutera pas le vitalisme, mais en associant la présentation de cette réalisation à des idées sur le mouvement moléculaire d'origine thermique, je crois que nous aurions avancé.
vendredi 15 février 2013
Quelques idées pour se supporter dans la glace le matin
Dans mon bureau sont affichées des maximes.
Régulièrement, il y en a qui disparaissent, apparaissent, se transforment.
Voici l'état, à ce jour. On me pardonnera évidemment de me mettre au milieu de grands esprits, dont je ne suis évidemment pas !
http://sites.google.com/site/travauxdehervethis/
Régulièrement, il y en a qui disparaissent, apparaissent, se transforment.
Voici l'état, à ce jour. On me pardonnera évidemment de me mettre au milieu de grands esprits, dont je ne suis évidemment pas !
IL FAUT S’AMUSER A FAIRE DES CHOSES
PASSIONNANTES
H. This
Nous sommes ce que nous faisons : quel
est ton agenda ?
H. This
Une colonne vertébrale !
H. This
Toujours considérer les résultats
particuliers que l’on obtient comme la
« projection » de cas généraux que
nous devons inventer (abstraire et
généraliser)
H. This
Quels sont les mécanismes ?
La science en général
Les mathématiques nous sauvent
toujours : « que nul ne séjourne ici s’il n’est
géomètre »
Platon
Ne pas oublier de donner du bonheur.
H. This
Tu fais quelque chose ? Quelle est ta
méthode ? Fais le, et, en plus, fais-en la théorisation.
H. This
Surtout ne pas manquer le moindre
symptôme
H. This
Je ne sais pas, mais je cherche !
H. This
De quoi s’agit-il ?
Henri Cartier-Bresson
Puisque tout est toujours perfectible,
que vais-je améliorer aujourd’hui ?
H. This
« Dois-je croire au probable ? ».
H. This ?
A rapprocher de :
: « En doutant, nous nous mettons en
recherche, et en cherchant nous
trouvons la vérité ».
Abélard
Et de :
"Douter de tout ou tout croire,
ce sont deux solutions également
commodes, qui l'une et l'autre nous
dispensent de réfléchir".
Poincaré
Combien ?
La science en général
D’r Schaffe het sussi Wurzel un
Frucht
Proverbe alsacien
Ni dieu ni maître
La devise des anarchistes
Tout ce qui mérite d’être fait
mérite d’être bien fait
?
La vie est trop courte pour mettre les
brouillons au net : faisons des brouillons
nets !
Jean Claude Risset
Se mettre un pas en arrière de soi
même
?
Le summum de l’intelligence, c’est
la bonté
(et la droiture)
Jorge Borgès
Regarder avec les yeux de l’esprit
H. This
Vérifier ce que l’on nous dit
Ne pas généraliser hâtivement
Ayez des collaborations
Y penser toujours
Entretenez des correspondances
Avoir toujours sur vous un calepin pour
noter les idées
Ne pas participer à des controverses
Michael Faraday et Isaac Watts
Penser avec humour des sujets sérieux
(un sourire de la pensée)
H. This
« Comme chimiste, je passai cette
oeuvre à la cornue ; il n'en resta que ceci : »
; se dissoudre dans, infuser, macérer,
décoction, cristalliser, distiller,
sublimer, purifier, alambiquer
Jean-Anthelme Brillat-Savarin
« Et c’est ainsi que la chimie est
belle »
H. This d’après Alexandre Vialatte
Morgen Stund het Gold a Mund
Proverbe alsacien
Y penser toujours
Louis Pasteur
Ne pas confondre les faits et les
interprétations
Elémentaire
Quand les lois sont mauvaises, il faut
les changer
H. This
Ne pas faire de lois qui punissent les
bons élèves, et ne pas faire des lois pour punir les mauvais si on
ne les applique pas.
Un conseil de H. This aux
prétentieux qui font des lois
Un homme qui ne connaît que sa
génération est un enfant
Cicéron
Dieu vomit les tièdes
La Bible
Il n’est pas vrai que « La tête
guide la main », ce qui est prétendu par une
poutre du Musée du compagnonnage, à
Tours : la tête et la main sont
indissociables
H. This
Les calculs !!!!
Tous les scientifiques dignes de ce nom
Tout changer à chaque instant (vers du
mieux !)
H. This
Chercher des cercles vertueux
H. This
Comme le poète, le chimiste
et le physicien doivent maîtriser les métaphores
H. This
Le moi est haïssable
Blaise Pascal
Quels mécanismes ?
La science en général
N’oublions pas que nos études
(scientifiques) doivent être JOVIALES
Hervé This
L’enthousiasme est une maladie qui se
gagne
Voltaire
Clarifions (Mehr Licht)
Goethe
Tu viens avec une question, mais quelle
est la réponse (utilise la méthode du
soliloque)
H. This
Pardon, je suis insuffisant, mais je me
soigne
H. This
Comment faire d’un petit mal un grand
bien ?
H. This
Le diable est caché derrière chaque
geste expérimental, et derrière chaque
calcul
H. This
Les questions sont des promesses de
réponse (faut-il tenir ces promesses). Vive
les questions étincelles
H. This
La méditation est si douce et
l’expérience si fatigante que je ne suis point
étonné que celui qui pense soit
rarement celui qui expérimente
Diderot
Comment pourrais-je gouverner autruy,
moi qui ne me gouverne pas moi-
même
François Rabelais
Prouvons le mouvement en marchant !
Hervé This
Comment passer du bon au très bon ?
Comment donner à nos travaux un
supplément d’esprit ?
Hervé This
Il faut des TABLEAUX :
les cases vides sont une
invitation à les remplir, donc à travailler!
Hervé
This
Si le résultat d'une
expérience est ce que l'on attendait, on a fait une mesure ; sinon,
on a fait une découverte!
Franck
Westheimer
Quelqu'un qui sait, c'est
quelqu'un qui a appris.
Marcel Fétyzon
Il n'est pas
nécessaire d'être lugubre pour être sérieux (le paraître n'est
pas l'être).
H. This
H. This
Si le résultat d'une
expérience est ce que l'on attendait, on a fait une mesure. Sinon on
a fait une découverte.
Franck
Westheimer
Il faut tendre avec
efforts vers la perfection sans y prétendre.
Michel-Eugène
Chevreul
http://sites.google.com/site/travauxdehervethis/
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