Descendant du jardin
du Luxembourg, par la rue Bonaparte, nous arrivons à la place
Saint-Sulpice, avec son séminaire.
C'est là que le
prince de Talleyrand fit ses études. Talleyrand ? Je ne chercherai
pas à résumer la carrière d'un homme si « complexe »
(on l'a même surnommé « le diable boiteux ») dans un
simple billet, et je vous renvoie vers des documents plus fournis.
Toutefois je ne veux pas manquer l'occasion de me souvenir que que
Tayllerand réclama à Bonaparte le concours d'un grand cuisinier,
pour faire la diplomatie de la France. Il l bénéficia du génie de
Marie Antoine Carême, le roi des cuisiniers, cuisiniers des rois. Se
cuisine fut une part essentielle de la politique étrangère de la
France, et l'on comprendra mieux ce génie si, comme Carême, on va
visiter le cabinet des estampes,dont il s'inspira.
Et voilà pourquoi
il serait dommage de passer trop rapidement devant la place
Saint-Sulpice.
Evidemment, il y a aussi l'église, monumentale, lourde, que les surréalistes décriaient : « je la compisse », suivant Raoul Ponchon, qui avait fait ces vers :
Evidemment, il y a aussi l'église, monumentale, lourde, que les surréalistes décriaient : « je la compisse », suivant Raoul Ponchon, qui avait fait ces vers :
Je hais les tours de
Saint-Sulpice
Si par hasard je les
rencontre
Je pisse
Contre !
Mais c'est un
détail, et je vous invite quand même rentrer dans l'église, à
visiter ses cryptes.
Ah, j'oubliais,
savez vous que l'eau de la fontaine est très particulière ? Ce
sera une autre histoire, racontée une autre fois.
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