dimanche 20 avril 2014

La beauté est dans l'oeil de celui qui regarde... la place Saint-Sulpice



Descendant du jardin du Luxembourg, par la rue Bonaparte, nous arrivons à la place Saint-Sulpice, avec son séminaire.
C'est là que le prince de Talleyrand fit ses études. Talleyrand ? Je ne chercherai pas à résumer la carrière d'un homme si « complexe » (on l'a même surnommé « le diable boiteux ») dans un simple billet, et je vous renvoie vers des documents plus fournis. Toutefois je ne veux pas manquer l'occasion de me souvenir que que Tayllerand réclama à Bonaparte le concours d'un grand cuisinier, pour faire la diplomatie de la France. Il l bénéficia du génie de Marie Antoine Carême, le roi des cuisiniers, cuisiniers des rois. Se cuisine fut une part essentielle de la politique étrangère de la France, et l'on comprendra mieux ce génie si, comme Carême, on va visiter le cabinet des estampes,dont il s'inspira.
Et voilà pourquoi il serait dommage de passer trop rapidement devant la place Saint-Sulpice.
Evidemment, il y a aussi l'église, monumentale, lourde, que les surréalistes décriaient : « je la compisse », suivant Raoul Ponchon, qui avait fait ces vers :
Je hais les tours de Saint-Sulpice
Si par hasard je les rencontre
Je pisse
Contre !
Mais c'est un détail, et je vous invite quand même rentrer dans l'église, à visiter ses cryptes.
Ah, j'oubliais, savez vous que l'eau de la fontaine est très particulière ? Ce sera une autre histoire, racontée une autre fois.

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