lundi 14 mai 2012

Demain, le 7 Trophée Louis Pasteur

ISBA de Franche-Comté
BP 49
39800 Poligny Cedex
Tél. 03 84 73 76 76
Fax 03 84 37 07 28
Internet : www.enil.fr


Trophées de l’Innovation Louis Pasteur



L’innovation est une composante indispensable aux métiers de l’agroalimentaire. Aussi pour promouvoir cette démarche auprès des étudiants, l’ISBA (Institut des Sciences, des Biotechnologies et de l’Agroalimentaire de Franche-Comté) fédérant les ENIL de Poligny et de Mamirolle, organise pour la
sixième année consécutive et en partenariat avec l’Académie des Sciences et
l’INRA, les Trophées de l’Innovation Louis Pasteur.

Ces trophées sont organisés dans le cadre du pôle régional Franc-comtois de la fondation Science & Culture alimentaires (Académie des sciences).

Les membres du jury technique se sont réunis lundi 02 avril 2012 pour évaluer la recevabilité des différents dossiers de candidature.
Le jury technique était composé de 3 membres désignés par le comité organisateur : 2 membres représentants des établissements d’enseignement et 1 membre du monde professionnel.
Après délibération, les membres du jury technique ont validé 14 dossiers :

Mill bénéf : Yaourt à la sève de bouleau, aromatisé au sirop de violette
La Colorissolette : Duo de variété de pomme de terre, chair violette et chair jaune

Gevau Yurt : Yaourt à boire aux 3 laits
Chocoleg’s : Cube de légumes enrobé d’une fine couche de chocolat noir saupoudré d’épice

Fit’eat : Barre de légumes, énergétique, pauvre en lipides et riche en fibres

Carot Choc : Cône miniature en gaufrette nappé de chocolat à l’intérieur

Crousti Galette : Croustillant à base de sarrasin pour l’apéritif

Méli mélo de l’apéro : Bâtonnet enrobé au 3⁄4 d’un nappage salé

Les Pastrys : Assortiment de pâtisseries traditionnelles salées pour l’apéritif

Plat’zza : Pizza individuelle avec un côté salé et un côté sucré

Le Pontisapin : Fromage à pâte molle aromatisé à la liqueur de sapin, croûte fleurie blanche, pâte verte

Tresse Mix : Tresse composée de trois brins (pain huile olive, fromage pate filée et saucisse de légumes)
Bière blonde au biscuit Spéculos : Bière blonde artisanale non filtrée au biscuit
Spéculos

Cœur de bière : Bonbon à la bière


Le jury professionnel se réunira le mardi 15 mai 2012, à 15h00, à la Maison de la Vache qui Rit –Lons le Saunier. Au cours de cette rencontre, les étudiants présenteront leur produit au jury.
La remise des prix aura lieu à 18h00.

Contacts :
Martine Lanthoinnette – martine.lanthoinnette@educagri.fr
Jean François Pommert – jean-francois.pommert@educagri.fr

mardi 8 mai 2012

Nucléaire et santé


Communiqué de presse
Mardi 19 juin 2012, de 19h à 21h : 4e rencontre de l’Association française pour l’information scientifique (Afis) – groupe Paris Ile de France, en partenariat avec l’institut AgroParisTech.
Le Professeur André Aurengo, spécialiste des pathologies thyroïdiennes et le Professeur Bertrand Barré, spécialiste de l’énergie nucléaire, viendront nous faire partager leurs connaissances et leur point de vue sur :
Nucléaire : enjeux & débats
L’accident à la centrale nucléaire de Fukushima a généré un très fort sentiment de peur. Dans certains pays, il a conduit à des décisions importantes en termes de politique énergétique. Les media, en valorisant plus l’émotion et le sensationnel que l’information objective, ont certainement joué un rôle important. Il serait cependant réducteur de tout ramener aux seules conséquences du traitement médiatique. Les questions énergétiques ont aussi une dimension politique et idéologique, et l’accident de Fukushima est devenu un enjeu pour des questions plus générales et de fond comme : Quelle politique énergétique ? Quels sont les risques réels du nucléaire civil ? Quel est l’état de la connaissance en termes de conséquences des irradiations ? Quelles sont les conséquences sanitaires réelles de nos choix énergétique ?
C’est à une réflexion argumentée et dépassionnée de ces questions que cette 4e rencontre Afis – groupe Paris/Ile-de-France - AgroParisTech vous invite, et bien plus encore…
Renseignements :
Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles, sous réserve d’accepter d’être filmé pour diffusion de la conférence sur Internet.
Lieu : dans l’amphithéâtre Tisserand, de l’institut AgroParisTech, au 16 rue Claude Bernard, Paris 5e (métro Censier Daubenton)
Contact :

mercredi 2 mai 2012

Ca n'arrête pas... même sans moi

Un chef du Cordon bleu, Philippe Clergue, vient de faire une présentation de ces deux superbes plats note à note :


mardi 1 mai 2012

"Bon".... "bon" ?

Ici, il faut quand même avouer que la question du "bon" (le "beau à manger", à ne pas confondre avec le beau à voir) a été largement traitée (un livre entier) dans La cuisine, c'est de l'amour, de l'art, de la technique (Ed. Odile Jacob, Paris). Toutefois, un commentaire déposé à propos de l'événement qui s'est tenu le 15 avril dernier, à Montréal, montre qu'il n'est pas inutile d'y revenir, brièvement.
Bon... De quoi s'agit-il ? Le munster que j'adore rebute certains, mais, inversement, les larves de poisson qui s'agitent dans la bouche font hésiter les moins courageux. Je mange des escargots... mais pas des limaces, et, quand je cuisine des champignons dont je ne suis pas entièrement certain de la comestibilité, je vais mal... alors même qu'ils sont parfaitement comestibles.
Cela fait des siècles que l'on prescrit de ne pas discuter des goûts (ni des couleurs), parce que la sagesse la plus élémentaire sait que les goûts sont individuels.
Le plus grand musicien du monde ? Celui que JE préfère. Le meilleur cuisinier du monde ? Celui que J'élis.
C'est une immense prétention, et même pire un impérialisme intolérable, que de vouloir prescrire ce qui est bon.
D'ailleurs, personnellement, je propose de bien reconnaître comme "un goût d'enfant" tout ce qui est "bon" (au sens de "j'aime", et pas au sens de la comestibilité, ici). Dire "j'aime", ou "je n'aime pas", n'est-ce pas être enfantin au sens le plus méprisant, à savoir ne pas avoir grandi assez pour avoir compris qu'il y a d'autres beautés que le sucré ?
Bref, "bon", de quoi s'agit-il ? Permettez-moi de vous offrir la question.

Pour en terminer avec la question dans le contexte particulier de la cuisine note à note, il faut savoir que je pousse les cuisiniers qui se lancent à faire le plus "décoiffant" possible. La cuisine note à note ne deviendra une mode pérenne (et je souhaite qu'elle le devienne) que si des jeunes s'en emparent, et cherchent à l'utiliser pour se constituer une communauté, à l'écart des plus anciens. Tout comme le jazz a été un signe de jeunesse contre les plus anciens de l'avant guerre, tout comme le rock a été un signe de jeunesse contre les plus anciens qui écoutaient du jazz, tout comme... les Modernes se sont toujours emparés d'un nouveau courant contre les Anciens, qui ont toujours hurlé du "Ce n'est pas de l'art", en peinture, en musique, en architecture, en littérature, en sculpture... et en cuisine !

mardi 24 avril 2012

Une annonce


Communiqué de presse
Samedi 2 juin 2012, de 15h à 19h : Conférence annuelle de l’Association française pour l’information scientifique (Afis), en partenariat avec l’institut AgroParisTech.
Le Professeur et prix Nobel Jean-Marie Lehn viendra nous faire partager ses connaissances et son point de vue sur :
De la Matière à la Vie : Chimie ? Chimie !
L’évolution de l’univers a généré des formes de plus en plus complexes de la matière, jusqu’à la matière vivante et pensante, par auto-organisation. La matière animée tout comme la matière inanimée, les organismes vivants ainsi que les matériaux, sont formés de molécules et d’ensembles organisés résultant de l’interaction des molécules entre elles. La chimie établit le pont entre les molécules de la matière inanimée et les systèmes moléculaires hautement complexes qui constituent les organismes vivants. La chimie moléculaire a développé un ensemble de méthodes très puissantes pour la construction de molécules toujours plus sophistiquées. La chimie supramoléculaire se fixe comme but l’édification d’assemblées de molécules au moyen des interactions entre les partenaires. La formation spontanée d’architectures organisées repose sur la mise en œuvre d’information au niveau moléculaire, en une sorte de programmation moléculaire, qui établit ainsi un lien entre chimie et science de l’information. Elle constitue la base de la capacité d’auto-organisation qui a conduit de la matière à la vie. Le champ de la chimie est l’univers de toutes les espèces moléculaires et de toutes les transformations possibles de la matière. Celles effectivement réalisées dans la nature ne forment qu’un seul monde parmi tous les mondes possibles en attente d’être créés. Des considérations conceptuelles sur la chimie et la science en général seront présentées.
Cette conférence sera introduite par le Professeur André Aurengo, membre de l’Académie de Médecine, sur le thème :
Les peurs aujourd’hui : de la chimie aux ondes, comment, pourquoi ?

Renseignements :
Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles, sous réserve d’accepter d’être filmé pour diffusion de la conférence sur Internet.
Lieu : dans l’amphithéâtre Tisserand, de l’institut AgroParisTech, au 16 rue Claude Bernard, Paris 5e (métro Censier Daubenton)
Contact :

samedi 21 avril 2012

"Fromage analogue"

Que peut être un produit qui serait nommé "fromage analogue" ? Quelque chose de mou et de blanc ? A ce rythme, de la pâte à modeler qui ne serait pas colorée pourrait avoir ce nom. Quelque chose fait de lait fermenté ? A ce compte, le yaourt serait un fromage analogue. D'ailleurs, ce serait plutôt un analogue de fromage : sachons employer les bons mots.
Plus généralement, qu'est-ce qu'un fromage ? C'est un produit, obtenu à partir de lait, caillé. De ce point de vue, tout produit obtenu à partir de lait est "analogue" au fromage, et tout produit caillé (le boudin ?) est également analogue au fromage.
Bref, le mot "analogue" est très vague, de sorte que l'on peut presque tout mettre sous la définition.
Voici pourquoi il est juste de dire que les préparations actuellement vendues sous le nom de "fromage analogue" sont DELOYALES, c'est-à-dire malhonnêtes.
Je ne dis pas que le produit est mauvais, mais que son nom est trompeur !
Le législateur interviendra-t-il ? Aidez moi à lutter.

vendredi 20 avril 2012

Il faut ajouter

Le 16 avril 2012, une surprise : alors que la presse gastronomique québécoise avait organisée une rencontre pour parler de la cuisine note à note, au restaurant "Chez Bouffe", nous avons eu la surprise que le chef, Patrick Plouffe, avait travaillé avec un consultant culinaire, Stéphane Brennan, pour introduire des notes dans les mets qui ont été servis.
Une rencontre merveilleuse!