samedi 30 janvier 2010

Ceci vient d'être mis en ligne

Les Cours 2010 de gastronomie moléculaire s'achèvent. Ils ont été filmés, et ils figureront sur le Campus Numérique d'AgroParisTech dans quelques jours.

Pour patienter, un lien, vers le Palais de la Découverte, où, avec mon ami Pierre Gagnaire, nous avions été invités à une présentation.

http://www.dailymotion.com/video/xbxa50_la-cuisine-moleculaire-de-pierre-ga_tech

dimanche 10 janvier 2010

Des textes

Les élèves qui consacrent leur TPE (travaux personnels encadrés) ou TIPE à la gastronomie moléculaire ou à la cuisine moléculaire sont légion, depuis plusieurs années.

Souvent, les questions sont analogues, de sorte que j'ai mis sur le site http://sites.google.com/site/travauxdehervethis/Home/pour-en-savoir-plus/des-articles un lien vers des textes à télécharger.

Bon courage!

jeudi 7 janvier 2010

Une autre conférence

Un de mes fils me dit que je ne souris pas beaucoup, ce jour là, mais parfois, le militantisme l'emporte sur l'humour :
http://www.les-ernest.fr/herve_this

La maison du grand-père

Il y a des idées qu'il n'est pas inutile de continuer à propager. C'est pourquoi je viens de mettre sur http://www.agroparistech.fr/Des-reflexions-a-propos-de-la.html un texte qui évoque la question de la tradition culinaire.


Vive la connaissance

lundi 4 janvier 2010

L'homme et la machine

Oui, les progrès techniques posent la question de la place de l'être humain, dans la production... et l'histoire de Jacquard,avec ses métiers à tisser, est terrible : alors qu'il voulait supprimer le travail des enfants, il mit Lyon au chômage!
De même, si des sondes à ultrasons font des émulsions, si le "pianocktail" s'introduit dans les cuisines, faisant toutes les sauces imaginables d'un clic, où sera le cuisinier?

Je ne crains rien pour lui (ou elle), parce que la cuisine, ce n'est pas d'abord de la technique.. mais d'abord de l'amour que l'on donne à ceux que l'on reçoit, pour qui l'on cuisine.

Du coup, je viens de me souvenir d'un texte que j'avais écrit à ce sujet, et que je mets immédiatement sur mon site (http://sites.google.com/site/travauxdehervethis/Home/pour-en-savoir-plus/des-articles).

Très bonne année!

samedi 26 décembre 2009

Joyeuses fêtes

Tous les sites et blogs y vont de leurs "Joyeuses Fêtes", ou "Bonne année", mais il serait anormal que je me laisse aller à cette forme de superstition. Il vaut mieux, sans doute, chercher à comprendre.

Pourquoi faire des voeux ? "Tout ce qui est du domaine du vivant doit être interprété en termes de biologie de l'évolution", disait Theodosius Dobzhansky. Le voeu, c'est une forme de relation sociale, et l'on sait, notamment avec internet et ses réseaux, combien cette tentation du lien est importante.

Reste à savoir si l'être humain a mieux à proposer que cette interprétation évolutive terrible... et à vous souhaiter une très bonne année!

jeudi 24 décembre 2009

Un champ largement en friche

La forme "blog" conduit parfois à d'étranges choses. Je m'aperçois que, ayant voulu expliquer une partie du projet de la gastronomie moléculaire, lors d'un précédent billet, la construction de l'affaire m'a détourné d'une idée que je crois utile d'afficher.

A savoir que la cuisine est, pour la science, un champ très largement inexploré... ce qui la rend particulièrement intéressante (en plus de ses "vertus gourmandes").

Oui, l'ambition de la science, c'est (classiquement, mais on pourra y revenir) de lever un coin du grand voile, de faire des "découvertes", de comprendre les mécanismes des phénomènes.

De ce fait, il y a une méthode qui consiste à reprendre inlassablement les théories, toujours insuffisantes, pour les affiner, les réfuter, les préciser...

Cependant, il y a aussi la possibilité d'aller examiner des phénomènes qui ont été négligés... comme la transformation culinaire. Evidemment, il serait naïf ou ignorant de croire que la science ne s'est jamais intéressée aux transformations culinaires, mais il faut aussi rappeler que, si nous avons créé la gastronomie moléculaire, dès les années 1980, c'est précisément parce que les sciences des aliments avaient dérivé vers la connaissance fine des ingrédients, d'une part, et l'exploration des procédés industriels d'autre part. La cuisine n'était pas étudiée.

Une preuve? Le livre classique (et excellent) intitulé Food Chemistry, dans sa version de 1999, contient très peu de choses sur la cuisson des viandes, et rien sur les transformations des vins quand on les cuit. Or on sait que les viandes sont faites pour être cuites, et que les vins sont indispensables en cuisine, pas seulement sur la table, dans les verres!

Bref, la gastronomie moléculaire considère la cuisine surtout par le nombre considérable de phénomènes qu'elle fait apparaître, lors des transformations.

Ce sont des phénomènes inédits que la gastronomie moléculaire peut espérer découvrir, et des mécanismes inconnus, de ces phénomènes inédits.

Tout cela, c'est de la science, et pas de la cuisine, mais il n'est pas interdit que les deux champs collaborent!