mercredi 7 octobre 2020

Répertoire des résultats du Séminaire INRAE/AgroParisTech de gastronomie moléculaire

Répertoire des résultats  

du  

Séminaire INRAE/AgroParisTech de gastronomie moléculaire 

 

Paris, 2000-2020 

Hervé This vo Kientza 

 

 

 

Note préliminaire 

Chaque mois depuis 2000 (sauf juillet et août), des Séminaires de gastronomie moléculaire  publics et gratuits sont l'occasion de discuter des "précisions culinaires" (on dit, trucs, astuces, indications techniques...) et, surtout, de les tester expérimentalement.  

Evidemment les résultats ne valent que dans les conditions particulières des expériences, que vous pouvez consulter dans les comptes rendus complets.  

 

Année universitaire 2020-2021 

 

 

 

Septembre 2020 :  

Pour peler des tomates, c'est 20 secondes dans l'eau bouillante, avec si possible un bac d'eau froide derrière 

 

 

 

Année universitaire 2019-2020 

 

 

Février 2020 :  

Pour des sabayons, nous avons fouetté 1 jaune jusqu'à 160 g d'eau, et l'on a obtenu une mousse abondante dans ce dernier cas. L'eau peut être remplacé par tout autre liquide : café, thé, bouillon, jus, vin... 

 

 

Janvier 2020 :  

1. l'huile d'olive a pénétré dans les frites autant qu'une huile de tournesol.  

2. des frites lavées sont plus claires, et un aspect plus régulier, mais pas de différences gustatives.  

 

 

Décembre 2019 :  

1. aucun effet de bouchons de liège sur la cuisson des poulpes 

2. les bouchons de liège n'évitent pas que les haricots blancs éclatent ou se fissurent.  

 

 

Novembre 2019 :  

1. pas de différence d'odeur entre du persil ciselé au ciseau ou coupé au couteau 

2. du persil broyé au mortier et pilon a plus d'odeur que du persil ciselé 

3. une sauce blanche qui a bouilli n'a pas un goût de colle 

 

 

Octobre 2019 :  

On reconnaît au gout des pâtes sablées qui ont été peu travaillées ou beaucoup travaillées ; la pâte la moins travaillée semble « plus croustillante », et le prétendu « brûlé » n'est pas si terrible que  cela ! 

 

 

Septembre 2019 :  

1. en travaillant du jaune d'oeuf avec du beurre, on obtient une merveilleuse préparation qui n'a rien à voir avec une béarnaise, mais qui ressemble à une crème au beurre ; on peut l'avoir salée 

2. pour un beurre noir :  la préparation où le vinaigre a été ajouté au beurre est trouble, alors que la préparation où le beurre a été ajouté au vinaigre est limpide ; il y a plus d'odeur et de goût de vinaigre pour les préparations où le vinaigre a été ajouté au beurre. Inversement, quand le beurre a été ajouté au vinaigre, on ne sent plus l'acidité.  

 

 

 

Année universitaire 2018-2019 

 

 

Juin 2019 :  

1. la béchamel additionnée de Roquefort se liquéfie un peu  ; toutefois que le Roquefort a apporté environ 2/3 d'eau, de sorte que l'on ajoute, dans cette béchamel beurrée,  une quantité d'eau correspondant à celle qui était présente dans le Roquefort, et l'on observe alors la même fluidification que pour la béchamel au Roquefort.   

2. De la crème bouillie avec le jus d'un 1/2 citron épaissit et ne tranche pas (on a presque la viscosité de  béchamel!).  

3. De la crème bouillie, épaissie, puis additionnée de vinaigre (3 cuillerées à soupe environ) se liquéfie un peu mais ne  tranche pas. Elle brille bien, très acide.  

4. Du lait chauffé  tranche quand on lui ajoute le jus d'un demi citron. 

5. Du lait bouilli ne tranche pas quand on lui ajoute un peu de jus de citron, après avoir ajouté de la crème ; mais le vinaigre fait trancher.
6. De la
crème bouillie et épaissie ne tranche pas avec du vinaigre. 

7. la crème ne tranche pas quand on fait bouillir ; elle prend de l'épaisseur, jaunit, mais on n'a pas vu de tranchage ! 

 

 

Mai 2019 :  

1. les artichauts ne prennent pas de saveur amère quand on coupe la queue au couteau.  

2. il n'est pas vrai que des asperges seront plus fermes si elles sont cuites, puis séchées, puis plongées à nouveau dans l'eau chaude.  

 

 

Avril 2019 :  

1. il n'est pas vrai qu'une sauce liée avec de la fécule ne puisse pas être réchauffée sous peine de se refluidifier (ni à la fécule, ni à la farine) 

2. il n'est pas vrai que l'on puisse reconnaître des sauces (liées à la farine) trop salées à de petits points brillants.  

 

 

Mars 2019 :  

1. pour une sauce liée à la farine, il y a un goût "farineux" quand le roux n'est pas bien cuit 

2. les roux très cuits font un épaississement moindre que des roux légers.  

 

 

Février 2019 :  

Il y a des différences notables, pour la confection des sauces hollandaises, selon que l'on fait ou non un sabayon initialement.  

 

 

Janvier 2019 :  

Nous n'observons pas l'ajout d’huile dans la pâte à friture rende celle-ci croustillante. 

 

 

Décembre 2018 :  

1. on obtient bien une émulsion quand on ajoute de l'huile à de l'oeuf dur (sauce tartare) 

2. on obtient une sauce qui s'apparente à la hollandaise en utilisant de l'oeuf dur au lieu de jaune d'oeuf cru.  

3. en aveugle, on distingue une solution d'acide citrique dans l'eau et un jus de citron.  

4. en aveugle, on distingue une solution d'acide citrique et une solution d'acide tartrique 

 

 

Novembre 2018 :  

1. pas de différence de goût entre de la pomme pelée au couteau ou pelée à l'économe 

2. pour pocher des oeufs, ce n'est pas le sel qui permet d'avoir une masse rassemblée, mais le vinaigre.  

3. on peut faire le ruban à partir d'oeufs qui ont été "brûlés" par le sucre, mais il y faut beaucoup d'énergie.  

 

 

Octobre 2018 :  

1. il n'est pas vrai que 24 heures de repos permettent l'élimination de l'odeur sulfureuse des œufs durs trop cuits.  

2. un blanc congelé, puis décongelé monte bien en neige, pas ferme ou ferme.  

3. on obtient bien une émulsion à partir d'un jaune d'oeuf congelé puis décongelé 

 

 

Septembre 2018 :  

Les artichauts cuits les premiers avec l'huile d'olive sont plus blancs (légèrement vert/bleu), moins jaune que sans huile d'olive ; avec la farine et le jus de citron, les artichauts sont plus jaunes.  

 

 

Année universitaire 2017-2018 

 

 

Juin 2018 :  

1. oui, des coquilles d'oeuf clarifient le bouillon... mais c'est parce qu'il y avait du blanc adhérent 

2. un fumet de poisson cuit plus de 20 minutes (40 min) n'est pas amer, et il est même jugé meilleur.  

 

 

Mai 2018 :  

1. pour des sablés à l'oeuf cuit, la friabilité est la même qu'à  l'oeuf cru ; il y a une différence d'odeur, mais peu de différence de goût 

2. pour des compotes de quetsches, il y a un changement de couleur au stockage (rougissement) si l'on laisse la peau 

3. la rhubarbe ne devient pas rouge en cuisant quand les tiges sont pelées.  

 

 

Avril 2018 : 

1. un simple caraffage  ne suffit pas à changer notablement le goût d'un vin 

2. des phrases à éviter en salle : "Vous avez fini" (quand l'assiette est vide), "Bonne continuation", "Ca vous a plu?", un "petit café" 

 

 

Mars 2018 :  

1. un foisonnement initial se maintient, lors de la réalisation d'une sauce hollandaise 

2. peu de différence quand on enfourne des brioches ou des pâtes à foncer dans un four chaud ou un four froid 

 

 

Février 2018 :  

Nous ne pouvons pas dire qu'il y aurait des différences entre des hollandaises faites dans des casseroles en cuivre étamé, ou dans des casseroles émaillées. Mieux encore, on peut même penser que ces différences n'existent pas. 

 

 

Janvier 2018  :  

Contrairement à ce qui est dit, le gonflement des quenelles ne dépend pas de l'épaisseur de la sauce.  

 

 

Décembre 2017 :  

1. des différences quand on met du sel (trop) dans la pâte à crêpes ; la crêpe salée est jugée unanimement plus  « dure », « sèche ».  

2. pas de différence quand on fait gonfler des raisins dans une eau non sucrée ou bien dans un sirop léger.   

 

 

Novembre 2017 : 

1.  sentir du pain n'évite pas que la moutarde ne pique le nez 

2. des os dans le bouillon en augmentent le goût (ils ne le diminuent pas, comme cela a été souvent dit).  

 

 

Octobre 2017 :  

1. des oignons ou des pommes de terre  salés sont plus bruns, mais pas de différence de croustillant ou de tendreté 

2. la recette de sauce à l'anglaise du Dr Jourdain-Lecointe n'est pas fiable.  

 

 

Septembre 2017 :  

Pas de différence de croustillant pour la peau des poulets quand elle est citronnée, ou huilée, ou massée au sel.  

 

 

Année universitaire 2016-2017 

 

 

Juin 2017 :  

Des conseils pour la cuisine note à note 

 

 

Mai 2017 :  

1. La viande de porc blanchie, trempée, sautée directement ou  bouillie perd toujours de la masse ; les différences de couleur sont très faibles.  

2. Pour des haricots verts, le bac d'eau glacée à la sortie de la cuisson ne sert à rien du point de vue de la couleur. Il ne provoque pas de perte de goût, mais éventuellement une modification du goût.  

3. à l'exception d'eaux ayant des goûts soutenus, la cuisson des spaghettis ne gagne pas notablement avec la qualité de l'eau.  

 

 

Avril 2017 :  

Ce séminaire donne les prescriptions complètes pour réussir à tout coup des pommes de terre soufflées.  

 

 

Mars 2017 :  

1. des rondelles de pommes de terre rissolées avec de la matière grasse ont un goût, une consistance, une couleur préférées à des rondelles rissolées sans matière grasse ; le beurre donne de la couleur, et les dégustation à l'aveugle ne distinguent pas des rondelles rissolées avec du beurre ou avec de l'huile.  

2. des différences de goût et de croustillance pour des petits choux badigeonnés de matière grasse (beurre, huile) ou non.  

 

 

Février 2017 :  

Pas de différence d'amertume selon que l'on pèle des navets au couteau ou à l'économe.  

 

 

Janvier 2017 :  

Le gibbs et le gibbs note à note 

 

 

Décembre  2016 :  

1. on ne parvient pas à faire bleuir de l'ail en le hachant, le salant et en ajoutant de l'eau bouillante 

2. on ne parvient pas à faire bleuir de l'ail en le mettant dans du riz chaud 

3. de l'ail sur des tomates que l'on confit ne bleuit pas de façon constante (jamais observé) 

4. de l'ail qui farcit une volaille ne bleuit pas de façon constante (jamais observé) 

5. pas de différence pour des pâtes sablées  qui ont été sablées ou crémées.  

 

 

Novembre 2016 :  

1. les chefs présents signalent qu'ils n'ont jamais fait les béarnaises au beurre cru, alors qu'ils les jugent gustativement supérieures.  

2. des différences de consistance pour des béarnaises au beurre cru ou au beurre clarifié 

3. de fortes différences selon les cuisiniers, pour ce qui concerne le beurre noisette 

4. pas de différence pour des thés faits à partir d'eau chauffée au four à micro-ondes ou de la même eau chauffée dans une casserole.  

 

 

Octobre 2016 :  

1. de très faibles différences de pH dans l'eau de cuisson des haricots, même avec une proportion d'eau faible 

2.  pas de différence observée quand on met la levure dans la pâte à pain directement, ou bien quand on l'active d'abord dans de  l'eau tiède.  

 

 

Septembre 2016 :  

1. des légumes tiédis durcissent, et ne s'amollissent plus que difficilement ensuite dans l'eau bouillante 

2. la matière grasse n'entre pas dans des navets que l'on glace.  

 

 

Année universitaire 2015-2016 

 

 

Juin 2016 :  

1. il n'est pas vrai que des navets glacés absorbent de l'eau et de la matière grasse 

2. il n'est pas vrai que le café (filtre) qui a attendu dans une thermos ou qui a refroidi est amer et prend une couleur plus foncée que quand il vient d'être fait.  

 

 

Mai 2016 :  

1. la comparaison de pâtes feuilletées cuites sur deux plaques ou une seule n'a pas pu être correctement faite ; expérience à refaire.  

2. la pâte feuilletée inversée développe plus que la pâte feuilletée directe.  

 

 

Avril 2016 :  

1. des asperges cuites dans une eau trop salée sont trop salées (contrairement à ce qui est dit, à savoir que les asperges n'absorberaient pas le sel en excès) 

2. l'asperge dans l'eau trop salée est plus molle, et il y a une  différence de couleur : la tête est plus verte, et plus jaune dans  l'eau  non salée.  

3.  les pâtes cuites à four chaud sont légèrement plus colorées
4. la
pâte feuilletée enfournée à four chaud est légèrement plus gonflée que celle qui a été enfourné à four froid
5. la consistance des pâte brisée est la même qu'on enfourne à four chaud ou à four froid
6. le développement de la pâte feuilletée enfournée  à froid est plutôt plus régulier que pour  la pâte  feuilletée enfournée à chaud.
 

 

 

Mars 2016 :  

1. des tuiles refroidies et dures se ramollisent quand elles sont remises au four.  

2. des tuiles réchauffées et ramollies durcissent à nouveau quand elles sont ensuite refroidies.  

 

 

Février 2016 :  

On distingue deux types très différents de sauces hollandaises, que l'on propose de nommer différemment, à savoir hollandaises et hollandaises foisonnées.  

 

 

Janvier 2016 :  

Pour un même temps de cuisson, les pâtes  cuites avec moins d'eau sont plus molles que celles qui sont cuites dans  beaucoup d'eau ; pas de différence de couleur, pas de collant supplémentaire, pas de différence de salé.  

 

 

Décembre 2015 :  

1. la découpe des volailles encore chaudes (pigeons) fait perdre plus de jus, et un filet qui a reposé avant la découpe  semble légèrement plus tendre.  

2. s'il n'y a pas de repos de la pâte à crêpe, l'ajout de bière est très important, du point de  vue gustatif, mais il nuit à l'apparence lisse des crêpes.  

 

 

Novembre 2015 :  

1. les choux dont les protéines (de l'oeuf) ont été coagulées avant la cuisson au four  ne gonflent pas, alors que les choux pour lesquels les œufs ont été ajoutés dans la panade refroidie (on pouvait mettre la main sur le bord de la casserole) gonflent parfaitement.  

2. comparaison de pommes de terre départ eau froide ou eau chaude :  

- il n'y a pas de différence entre des pommes de terre à l'eau froide ou à l'eau chaude
- des pommes de terre pelées sont plus salées que des pommes de terre non pelées
- les pommes de terre les plus salées sont celles qui ont été pelées avant d'être mises à l'eau froide
 

- les pommes de terre pelées et mises à l'eau froide sont plus salées que les pommes de terre pelées et mises à l'eau chaude
- les pommes de terre non pelées et mises à l'eau froide sont plus salées que les pommes de terre non pelées et mises à l'eau chaude.
 

 

 

Octobre 2015 :  

Ce séminaire ne parvient pas à identifier des règles pour la production de pommes de terre soufflées.  

 

 

Septembre 2015 :  

1. des viandes de boeuf piquées perdent plus de jus que des viandes non piquées 

2.  le morceau piqué est plus juteux  que l'autre 

3. mais cela n'est pas observé avec des côtes de porc.  

 

 

 

Année universitaire 2014-2015 

 

 

Juin 2015 :  

1. la position des fruits, dans un clafoutis, dépend de la densité de l'appareil 

2. la cuisson, en évaporant l'eau, augmente la densité de l'appareil, ce qui peut conduire à faire changer des fruits de place 

3. pour avoir une densité qui ne varie pas lors de la cuisson, on peut couvrir le plat.  

4. pour avoir des fruits bien placés, on peut  les introduire quand l'appareil a déjà un peu cuit.  

 

 

Mai 2015 :  

1.  la différence de gonflement entre des choux faits de pâte congelée ou non congelée n'est pas nette ; en revanche les choux cuits non congelés sont plus hétérogènes et plus clairs.  

2. les feuilletés, cuits à partir de pâte congelée ou non,  ont levé de la même façon, mais les feuilletées enfournés congelés sont insuffisamment cuits au centre.  

 

 

Avril 2015 :  

1. un velouté fait à partir d'un roux cuit lentement semble épaissir plus lentement (très peu).  

2. un velouté fait d'un roux cuit lentement est plus foncé.  

 

 

Mars 2015 :  

1. on n'observe pas que les endives lavées prendraient de l'amertume.  

2. oui, l'ail écrasé prend un goût différent de l'ail ciselé finement.  

 

 

Février 2015 :  

1. les frites non lavées collent 

2. on ne voit pas de différence gustative entre les frites lavées+séchées et les frites cuites directement après la découpe.  

 

 

Janvier 2015 :  

Le gonflement des pâtes feuilletées augmente avec le nombre de tours et c'est bien pour six tours que l'on a un bon résultat (mais il faut vraiment voir la description de ces derniers, car elle est passionnante).  

 

 

Décembre  2014 :  

Des comparaisons d'omelettes oeuf seul, oeuf et eau, oeuf et lait. L'eau et le lait ne donnent pas de résultats différents.  

 

 

Novembre   2014 :  

1. les crèmes prises cuites au  bain marie sont plus brunes que les autres, et elles sont également plus hautes (alors que la masse utilisée était la même, pesée avant cuisson). Elles sont plus lisses,  

2. les crèmes cuites sans bain marie ont sans doute gonflé, avant de retomber.  

 

Octobre   2014 :  

1. des frites épongées immédiatement au sortir du bain prennent environ 0,5 gramme d'huile (chacune !) en moins que des frites épongées deux minutes plus tard.  

2. on distingue au goût des frites épongées ou pas... et l'on préfère les frites qui ont absorbé de l'huile.  

 

 

Septembre   2014 :  

La présence de sel dans les choux n'est pas responsable de leur fissuration.  

 

 

Année universitaire 2013-2014 

 

 

Juin   2014 :  

Il est possible que de la viande préalablement stockée dans du sel fasse un confit plus croustillant (mais expériences à poursuivre).  

 

 

Mai  2014 :  

Beaucoup de jaune d'oeuf ajouté à du chocolat fondu le fait masser.  

 

 

Avril   2014 :  

Dans les terrines aussi, plus la température de cuisson à cœur est élevée, plus le goût est perdu. 

 

 

Mars  2014 :  

Des expériences sur la cuisson des sucres à refaire.  

 

 

Février  2014 :  

1. il y a plus d'écume quand la viande d'un bouillon est coupée en petits morceaux.  

2. le goût d'un bouillon apparait plus rapidement si la viande est divisée.  

 

 

Janvier  2014 :  

Certains grainages sont réversibles.  

 

 

Décembre  2013 :  

La farine et le sucre ajoutés à l'eau favorisent le développement des levures.  

 

 

Novembre  2013 :  

Pas de différence de cuisson pour du porc ou des oignons glacés dans du cuivre, du fer et de l'acier inoxydable.  

 

 

Octobre  2013 :  

Des feuilles de figuier n'attendrissent pas les viandes, dans les daubes.  

 

 

Septembre  2013 :  

1. les professionnels font des mélange blancs battus/chocolat fondu plus homogènes que les particuliers.  

2. les deux mousses préparées avec sacrification de blancs en neige ou non sont analogues, en couleur et en consistance.  

 

 

Année universitaire 2012-2013 

 

 

Juin   2013 :  

La qualité d'un bouillon de viande est déterminée par la qualité de l'eau utilisée.  

 

 

Mai  2013 :  

Les moules à Kugelhopfs en terre donnent de meilleurs résultats qu'avec d'autres matériaux.  

 

 

Avril   2013 :  

1. la clarification d'un bouillon à l'oeuf apporte un goût d'oeuf.  

2. discussion des résultats de clarifications avec vert de poireau, oeuf.  

 

 

Mars  2013 :  

1. la panure apporte de la matière bon marché (par rapport à la viande).  

2. une pièce pannée deux fois est couverte d'une couche plus épaisse que la pièce panée une fois. En revanche, la pièce pannée deux fois a une couche panée qui se détache plus facilement.  

 

 

Février  2013 :  

Présentation de l'invention de H. This : les "priestleys".  

 

 

Janvier  2013 :  

La viande restée au réfrigérateur jusqu'au moment du sautage  est plus « cartonnée » ; la viande sortie à l'avance est jugée meilleure.  

 

 

Décembre  2012 :  

L'arrosage des volailles pendant le rôtissage n'a pas d'effet, sauf à faire descendre la température quand on ouvre le four.  

 

 

Novembre  2012 :  

On peut très bien rattrapper une sauce hollandaise ou béarnaise qui ont tourné, en leur ajoutant un peu d'eau froide.  

 

 

Octobre  2012 :  

Pas d'intérêt à fariner des rondelles de pomme de terre que l'on fait frire.  

 

 

Septembre  2012 :   

Pas de différence de cuisson de haritocs verts selon les eaux, sauf si du calcium est présent.  

 

 

Année universitaire 2011-2012 

 

 

Juin   2012 :  

Laver les fraises ne leur enlève pas de goût.  

 

 

Mai  2012 :  

On dessale mieux le lard si l'on part à l'eau froide.  

 

 

Avril   2012 :  

Le tamisage de la farine.  

 

 

Mars  2012 :  

Piquer des saucisses évite que certaines saucisses éclatent (pas toutes).  

 

 

Février  2012 :  

Piquer de la pâte brisée évite la rétraction.  

 

 

Janvier  2012 :  

On ne voit pas de graisse entrer dans la viande quand on la masse.  

 

 

Décembre  2011  :  

Du massage du chocolat.  

 

 

Novembre  2011  :  

1. une différence d'apparence entre un potage salé ou non avant cuisson.  

2. pas de différence entre un potage salé avant ou après la cuisson.  

 

 

Octobre  2011  :  

Pour des pommes de terre sautées, pas de différence de croustillant avec ou sans sel. Mais une différence de couleur.  

 

 

Septembre   2011  :  

Contrairement à ce qui est dit, ce sont les potages (à la Parisienne) passés au mixer qui ont plus d'odeur (donc de goût) que les potages passés au moulin.  

 

 

Année universitaire 2010-2011 

 

 

Juin   2011  :  

Pas de différence de couleur pour des artichauts cuits avec ou sans farine.  

 

 

Mai  2011  :  

Il n'est pas apparu que frotter une poularde avec du citron la conserve plus blanche, avec un pochage.  

 

 

Avril   2011  :  

1. le sel ne durcit les légumes secs que quand il contient du calcium.  

2. parfois, l'eau du robinet est si calcaire que les légumes secs ne cuisent pas : il faut leur ajouter une pincée de bicarbonate.  

 

 

Mars  2011  :  

On peut parfaitement battre des blancs d'oeufs en neige, arrêter le battage, puis le reprendre.  

 

 

Février  2011  :  

1. pour du pistou   

- au mortier, nous obtenons une préparation d'un vert sapin, avec de la longueur en bouche 

- au mixer, la couleur est d'un vert printanier, avec de l'attaque en bouche, un puissant goût de pistou.
La conclusion est qu'il est idéal de mélanger les deux.  
2. de la
pâte à crêpe bien battue est bien plus foisonnée et moelleuse 

 

 

Janvier  2011  :  

1. non, des glaçons n'assomment pas les bouillons, et ne permettent pas une clarification.  

2. une sauce liée aux jaunes d'oeuf peut être chauffée à 90 °C sans grumeau.  

 

Décembre  2010 :  

Des moules beurrés favorisent le gonglement des soufflés.  

 

 

Novembre  2010 :  

On peut ouvrir pendant plus de 2 minutres la porte du four où cuisent des soufflés sans qu'ils retombent.  

 

 

Octobre  2010 :  

Début d'une étude des macarons 

 

 

Septembre   2010 :  

Avec des oeufs froids, on monte en neige plus vite.  

 

 

 

Année universitaire 2009-2010 

 

 

Juin   2010 :  

Test d'une étrange timbale 

 

 

Mai  2010 :  

Différence de goût pour une sauce réduite à grand feu ou à petit feu.  

 

 

Avril   2010 :  

Une très petite quantité d'eau ne fait pas masser le chocolat, mais plus provoque la catastrophe.  

 

 

Mars  2010 :  

Séminaire extraordinaire sur la formation culinaire 

Se discutent les deux pôles envisagés ces temps-ci : la formation par répétition (une formation par le faire) et la formation par compréhension.  

 

 

Février  2010 :  

Quand on presse une terrine, le jus et la graisse remontent 

 

 

Janvier  2010 :  

On peut faire noircir de l'huile ("huile noisette") en ajoutant à l'huile du résidu de clarification où l'huile est émulsionnée.  

 

 

Décembre  2009 :  

Examen au microscope des divers produits intermédiaires d'une crème anglaise, notamment quand on fait "brûler" les jaunes par le sucre.  

 

 

Novembre  2009 :  

Le bouillon salé a initialement plus d'écume que le bouillon non salé, mais finalement, après une heure, la différence a disparu. La viande dans l'eau salée semble plus "sèche".  

 

 

Octobre  2009 :  

Pas de différence de consistance pour des crevettes cuites embrochées et étendues ou pas.  

 

 

Septembre   2009 :  

1. les lames de type scalpel donnent de meilleurs résultats que les lames classiques, sur les tissus végétaux.  

2. il y a une différence de goût selon que l'on coupe une pomme au couteau ou au scalpel (goût plus "frais").  

 

 

 

Année universitaire 2008-2009 

 

 

Juin  2009 :  

Le bicarbonate bloque le noircissement des pommes de terre pelées.  

 

 

Mai  2009 :  

La levure fermente que l'eau soit ou non bouillie auparavant.  

 

 

Avril   2009 :  

On n'arrive pas à conclure si le vinaigre empêche l'apparition de points noirs sur des pâtes feuilletées stockées.  

 

 

Mars  2009 :  

Pas de séminaire 

 

 

Février  2009 :  

1. on obtient le bombé des madeleines quand on passe d'un appareil froid à un four chaud (220 °C) 

2. la forme du moule est essentielle 

 

 

Janvier  2009 :  

Début d'expériences pas terminées sur les madeleines et leur bombé.  

 

 

Décembre  2008 :  

Avec des coquilles d'oeuf lavées, pas de clarification des bouillons. 

 

 

Novembre  2008 :  

Pas d'intérêt à pocher une viande, la plonger dans l'eau glacée, et répéter sept fois l'opération.  

 

 

Octobre  2008 :  

Le vin blanc ne dissout pas les arêtes, ni l'oseille, ni l'association d'oseille et de vin blanc.  

 

 

Septembre   2008 :  

1. pas de différence de développement entre des pâtes feuilletées congelées ou pas.  

2. le sel provoque des différences de couleur, pour des rondelles de pomme de terre sautées.  

 

 

 

Année universitaire 2007-2008 

 

 

Juin   2008 :  

Expériences à refaire 

 

 

Mai  2008 :  

La consistance de la panade  faite à partir du pain de mie frais est ferme et souple; celle qui était faite à partir du pain de mie séché au four était molle et sans corps. 

 

 

Avril   2008 :  

Pas de réelle différence pour des farces au pain frais et au pain rassis.  

 

 

Mars  2008 :  

Pas de séminaire 

 

 

Février  2008 :  

1. du jus de citron rend des carottes plus pâles, et des courgettes jaune verdâtre.  

2. des carottes cuites avec des tomates sont d'un orange plus vif, mais pas de différence de consistance.  

3. la courgette cuite avec tomate semble très cuite, mais elle l'est normalement.  

 

 

Janvier  2008 :  

On reconnait bien  à la consistance de la viande battue (noix, 11 gros coups au pilon), mais pas à la dégustation.  

 

 

Décembre  2007 :  

1. quand le liquide d'un risotto est ajouté par petites quantités, il s'évapore plus que quand il est ajouté d'un coup. Et si ce liquide a du goût, alors le goût du risotto est plus soutenu en raison de la réduction effectuée.  

2. ne pas croire que des casseroles "identiques" (mêmes marque, diamètre, matériau, modèle, etc.) le soient vraiment : on mesure des différence de masse considérables.  

 

 

Novembre  2007 :  

Une viande marquée se distingue difficilement d'une viande non marquée, quand on fait une cuisson dans du vin de 30 minutes.  

 

 

Octobre  2007 :  

Il n'est pas vrai que des glaçons ajoutés à un bouillon fassent remonter le gras plus vite.  

 

 

Septembre  2007 :  

1. jadis, on fouettait la crème avant de poser la crème fouettée sur un tamis ou une mousseline pour la faire égoutter 

2. en été, dans le sud, impossible de faire monter une crème fouettée ou chantilly sans refroidir (récipient, crème glaçons...) 

3. on peut récupérer une crème Chantilly qui a tourné en beurre, en refaisant une émulsion avant de rebattre 

4. on a oublié que la gomme guar était utilisée comme fixateur des crèmes chantilly, dans le seconde moitié du 20e siècle 

5. des crèmes chantilly avec le sucre à la fin sont plus blanches 

6. des crèmes chantilly avec le sucre au début sont plus fermes et plus jaunes 

 

 

 

Année universitaire 2006-2007 

 

 

Juin  2007 :  

Des synthèses.  

 

 

Mai  2007 :  

Le clou de girofle augmente le goût du brûlé.  

Le sel amoindrit l'amertume et augmente le doux/sucré.  

 

 

Avril  2007 :  

On discute d'âcreté, d'amertume et des effets du blanchiment.  

 

 

Mars  2007 :  

Séminaire extraordinaire "Tester des précisions culinaires" 

Pas de différence significative entre des échalotes et des hybrides oignons  échalote.  

 

 

Février  2007 :  

Des différences considérables de goût et d'aspect pour des baguettes de pain faites avec des eaux différentes.  

 

 

Janvier  2007 :  

La pâtisserie n'est pas plus précise que la cuisine, mais c'est une précision souvent d'un autre type.  

 

 

Décembre  2006 :  

1. l'optimum, pour des meringues italiennes, c'est de cuire le sirop juste en dessous de 127 °C.  

2.  les meringues restées dans le four sont sèches et croquantes ; les meringues sorties du four sont sèches aussi en surface, mais ont un cœur un peu collant sous la dent 

3. des analyses du travail en salle. 

 

 

Novembre  2006 :  

Confirmations des résultats d'octobre.  

 

 

Octobre  2006 :  

Des omelettes fortement battues prennent une consistance moelleuse si 'lno a foisonné beaucoup.  

 

 

Septembre  2006 :  

1. selon les vinaigres, l'acidité diminue ou augmente avec la réduction 

2. des sablés parfaits avec de la farine torréfiée 

 

 

 

Année universitaire 2005-2006 

 

 

Juin  2006 : 

1. le chocolat fondu masse quand on ajoute de l'eau.  

2. inversement, pas de massage si l'on met du chocolat dans l'eau, comme pour le chocolat chantilly.  

 

 

Mai 2006 :  

1. une pâte est brisée quand la farine et l'eau sont travaillés d'abord, avant l'ajout de beurre 

2. une pâte est sablée quand on évite de faire un réseau de gluten, par exemple en mélangeant d'abord beurre et farine, puis en ajoutant l'eau sans travailler 

3. la pâte se rétracte quand elle ne repose pas (à confirmer) 

4. les gouttes de matière grasse fondue, dans une sauce au vin montée au beurre, sont plus grosses quand la sauce est vannée que quand elle est fouettée : on sent plus le vin dans la sauce vannée, et plus le beurre quand la sauce est fouettée.  

 

 

Avril  2006 :  

Séminaire extraordinaire "Le lien social" 

1. les plats doivent être bien construits selon les trois dimensions : (1) lien social ; (2) artistique ; (3) technique  

2. il faut introduire des cours d'art et de lien social dans les enseignements culinaires (ces enseignements doivent être explicites) 

3. ne pas confondre le beau à voir (pour la peinture, la sculpture, etc.) et le beau à manger, qui est le bon. 

 

 

Mars 2006 :  

Synthèse 

 

 

Février 2006 :  

1. confirmation des résultats de janvier sur la génoise ; en outre, la génoise à froid est moins fragile au mélange.  

2. la pâte à galette qui ne repose pas est plus cartonneuse ; la crêpe reposée est plus "souple", moins "épaisse 

 

 

Janvier 2006 :  

1. aucune différence pour des génoises dont l'appareil est chauffé à 55 °C ou pas 

2. du lait entier dans un réfrigérateur contribue à enlever les odeurs.   

 

 

Décembre 2005 :  

Des résultats d'expériences à refaire 

 

 

Novembre 2005 :  

1. la marinade avec vin, vinaigre et huile protège la viande, et permet à celle-ci de rassir dans de bonnes conditions 

2. de l'huile où l'on stocke du café en poudre prend un goût merveilleux.  

 

 

Octobre 2005 :  

1. quand des carottes sont cuites basse température, elles durcissent, et on ne peut ensuite plus les amollir.  

2. des pommes de terre trempées dans une sauce trop salée ne la corrigent pas 

 

 

Septembre  2005 :  

1. pas de différences de "brillant" pour des sauces au vin montées au beurre  qu'elles soient fouettées ou vannées 

2. les sauces fouettées sont plus blanches que les sauces vannées (la présence des bulles d'air fait blanchir) 

 

 

 

Année universitaire 2004-2005 

 

 

Juin  2005 :  

Première séance "pommes de terre soufflées", avec des démonstrations de Georges Roux (pas de mesure) 

 

 

Mai 2005 :  

1. l'huile ajoutée au beurre ne bloque par le noircissement 

2. on ne peut pas faire de beurre noisette avec du beurre clarifié 

 

 

Avril  2005 :  

Des discussions à propos des agents gélifiants, et la discussion de menus de cuisine moléculaire.  

 

 

Mars 2005 :  

Séminaire extraordinaire : cuire avec des additifs 

- les divers gélifiants 

- attention à l'utilisation d'huiles essentielles 

- les cuisiniers ne veulent pas d'aromatisants tout faits, mais ils seraient preneurs de composés en solution, pour faire leurs propres mélanges (comme stipulé par la "cuisine note à note") 

- présentation des additifs 

 

 

Février 2005  : 

On ralentit le brunissement du beurre noisette en lui ajoutant de l'eau ou, mieux, une solution aqueuse (vin, jus de citron, etc.) 

 

 

Janvier 2005 :  

1. les oignons brunissent quand on les sale 

2. caractéristiques de gels obtenus à partir de divers agents gélifiants 

 

 

Décembre 2004 :  

De véritables différences entre des frites coupées au couteau, et des frites coupées à la machine.  

 

 

Novembre 2004 :  

1. suer des carottes augmente le goût du bouillon car la matière grasse (qui s'émulsionne ensuite) dissout les composés odorants 

2. le calmar n'est pas attendrit par le liège de bouchons.  

 

 

Octobre 2004 :  

1. discussion des mots du goût : on réservera le mot "arôme" à des odeurs de plantes aromatiques/aromates 

2. la congélation des poulpes les attendrit 

 

 

Septembre  2004 :  

Des discussions à propos des édulcorants.  

 

 

 

Année universitaire 2003-2004 

 

 

Juin 2004 :  

Confirmation de différences de goût selon l'eau utilisée pour la cuisson des pâtes 

 

 

Mai 2004 :  

1. pas de différence de moelleux observée pour des côtes de porc cuites dans de l'eau ou dans du lait 

2. des différences de goût avec des eaux dont les goûts sont différents.  

 

 

Avril 2004 :  

1. aucune différence n’est observée pour les pâtes cuites à l’eau du robinet et les pâtes cuites à l’eau distillée.
2. en revanche, les pâtes cuites dans du lait sont plus jaunes que celles qui sont cuites dans de l’eau.
3. le goût des pâtes cuites dans du lait diffère de celui des pâtes cuites dans de l’eau.
4. le collant est supérieur dans du lait
 

5. les bouillons de viande à grande eau extraient au total davantage qu'à petite quantité d'eau 

 

 

Mars 2004 :  

le chocolat et l'huile se mélengent bien 

 

 

Février 2004 :  

1. on signale l'invention de Hervé This nommée "cristaux de vent" : https://www.pierregagnaire.com/pierre_gagnaire/travaux_detail/69 

2. il est possible de réaliser des "veloutés foisonnés", qui sont des "gay-lussacs" 

3. des expériences à propos de confisage 

4. l'huile de la vinaigrette peut entrer dans des pommes de terre.  

 

 

Janvier 2004 :  

Séminaire extraordinaire "innovation" 

 

 

Décembre 2003 :  

On peut réaliser des pâtes feuilletées dont le beurre a été remplacé par :  

- du beurre détendu d'une solution aqueuse 

- du chocolat 

- du fois gras 

- de la graisse de foie gras 

 

 

Novembre 2003 :  

Après une consultation nationale, on décide de nommer "coction" des transformations sans chauffage (à la tahitienne, ceviche, etc. , par acides, bases, alcool...) 

 

 

Octobre 2003 :  

Des résultats de cuissons en croûte de sel.  

 

 

Septembre  2003 :  

1. confirmation de l'absence de différence de goût entre sel fin et gros sel 

2. discussion sur le confisage.  

 

 

 

Année universitaire 2002-2003 

 

 

Juin 2003 :  

1. un blanc sucré d’emblée monte bien en neige. 

2. il est très improbable que les aliments placés dans un couscoussier ou dans un cuiseur à la vapeur soient salés par le sel ajoutés dans l’eau de cuisson.. sauf en cas de projections.  

 

 

Mai 2003 :  

1. des différences de goût entre fleur de sel et sel ordinaire seulement quand on perçoit le croquant 

2. pas de différence de goût entre sel fin et gros sel 

 

 

Avril 2003 :  

Dans un four vapeur, l'odeur peut passer d'un produit à un autre.  

 

 

Mars 2003 :  

Séminaire extraordinaire "dénominations" 

1. le Codex alimentarius est à réviser, en ce qui concerne les hollandaises et les béarnaises, parce qu'il est très fautif (voir le Glossaire des métiers du goût  : http://www2.agroparistech.fr/1-Glossaire-des-metiers-du-gout-en-chantier-pour-toujours-merci-de-contribuer.html) 

2. les émulsions sont des dispersions de matière grasse dans une solution aqueuse tandis que les mousses sont "foisonnées", avec dispersion de bulles d'air ou d'un autre gaz 

3. le beurre à la température ambiante est un gel, pas une émulsion !   

 

Février 2003 :  

Résultats d'expériences sur les caramels.  

 

 

Janvier 2003 :  

1. confirmation des expériences de cuisson des viandes (voir Décembre 2002) 

2. des "caramels de glucose" sont des "péligots".  

 

 

Décembre 2002 :  

1. rien ne rentre dans une viande bouillie (la viande se contracte et expulse des jus) tant que les fibres ne se séparent pas 

2. pas d'afflux des jus à coeur d'une viande sautée (au contraire, les jus sont expulsés par la contraction) 

3. le sel n'entre dans une viande que si la viande repose et que les faisceaux de fibres sont perpendiculaires à la surface coupée 

4. les trois "lois de Hervé This" pour réussir les soufflés :  

- faire une croûte sur le dessus avant de cuire 

- faire des blancs très fermes 

- surtout, cuire par dessous 

 

 

Novembre 2002 :  

1. à 180 °C, des différences d'évaporation entre un récipient luté ou non 

2. des précisions culinaires relatives aux soufflés 

 

 

Octobre 2002 :  

Le lutage ne prévient pas l’évaporation des composés odorants.  

 

 

Septembre 2002 :  

1. les crèmes anglaises ont 16 jaunes d'oeufs au litre de lait ; avec seulement 8 jaunes, ce sont des "crèmes anglaises allégées" 

2. des béchamels sont plus lisses au fouet qu'à la cuiller en bois 

3. les prétendues "impuretés" des béchamels sont en réalité de la sauce qui croûte 

 

 

 

Année universitaire 2001-2002 

 

 

Juin 2002 :  

1. attention à la différence entre acidité en bouche et acidité mesurée, notamment en cas de flambage 

2. à la surface d'alcool qui flambe, la température reste inférieure à 80 °C.  

3. il y a une différence sensorielle entre des crèmes anglaises où l'on a fait le ruban, et les mêmes crèmes anglaises où l'on n'a pas fait le ruban ; les premières, foisonnées, sont plus "moelleuses".  

4. on peut rattraper des crèmes anglaises qui ont tourné, en les secouant avec du lait, en les mixant, en les passant au chinois... mais le goût d'oeuf cuit n'est pas supprimé.  

 

 

Mai 2002 :  

On obtient des résultats différents selon que l'on bat (longuement) des oeufs entiers, ou selon que l'on mêle des blancs en neige avec des jaunes foisonnés avec de l'eau.  

 

 

Avril 2002 :  

1. des bouillons clarifiés à l'aide d'un fritté et d'une trompe à vide sont plus limpides que des bouillons clarifiés avec du blanc d'oeuf battu en neige 

2. il subsiste de l'éthanol dans une préparation flambée (au Grand Marnier) 

 

 

Mars 2002 :  

Séminaire extraordinaire consacré aux ustensiles culinaires 

Des blancs d'oeufs battus  à la main, avec fouet et cul de poule en cuivre, par un Meilleur Ouvrier de France, ont environ 25 % de volume en plus qu'avec des robots.  

 

 

Février 2002  :   

Les champignons de Paris absorbent beaucoup l’eau et l’huile ;  ils absorbent plus l’huile que l’eau.  

 

 

Janvier 2002 :  

Discussion de bilan 

 

 

Décembre 2001 :  

Expériences à refaire 

 

 

Novembre 2001 :  

Des collections de précisions culinaires 

 

 

Octobre 2001 :  

1. les haricots verts brunissent quand ils sont cuits en milieu acide (déjà démontré dans l'émission Côté cuisine/côté labo) 

2. la cuisson des haricots verts est plus courte quand on ajoute du bicarbonate de sodium dans l'eau de cuisson (déjà démontré dans l'émission Côté cuisine/côté labo) 

3. les haricots verts restent plus verts quand ils sont cuits en milieu basique, avec lessive de cendres ou bicarbonate (déjà démontré dans l'émission Côté cuisine/côté labo) 

4. pas de différence de couleur entre des haricots verts égouttés et des haricots verts mis en bac d'eau glacé.  

 

 

Septembre 2001 :  

Il n'est pas contre-indiqué de poivrer des champignons, mais c'est l'excès de sel qui est à éviter (d'un point de vue artistique ; rien à voir avec la question technique) 

 

 

 

Année universitaire 2000-2001 

 

 

Juin 2001 :  

1. des fruits rouges mis dans du cuivre étamé virent au bleu pourpre si l'étain est oxydé ; s'il est bien propre, pas de changement de couleur 

2. des framboises virent au vert dans de la soude (ne pas consommer !) 

 

 

Mai 2001 :  

1. la cuisson des chou-fleur au four à micro-ondes leur donne un goût différent d'à l'anglaise 

2. les divers types de cuisson du chou-fleur conduisent à des différences de couleur 

3. pas de différences significatives quand on ajoute du sel à des blancs d'oeufs que l'on bat en neige 

 

 

Avril 2001 :  

1. du chou-fleur cuit sous vide a une odeur 

2. des blancs battus en neige et redescendus remontent parfaitement 

 

 

Mars 2001 :  

Bilan d'expériences faites par des participants au séminaire.  

 

 

Février 2001 :  

1. de l'huile à la surface de l'eau de cuisson d'un chou-fleur supprime entièrement l'odeur 

2. l’ajout d’un quignon de pain  dans la casserole où l'on cuit un chou-fleurne semble pas efficace, contre l’odeur dégagée par le chou-fleur au cours de la cuisson 

3. du chou-fleur placé dans de l’eau citronnée reste plus ferme  que celui qui est placé dans l’eau pure
4. du chou-fleur cuit dans l’eau citronnée a une teinte légèrement rosée, tandis que le morceau cuit dans l’eau pure a une teinte plus fraîche, tendant vers le jaune.
 

 

 

Janvier 2001 :  

1. le sel mis avant la cuisson n'entre pas dans des entrecôtes sautées 

2. pas de différences de couleur quand le sel est ajouté avant la cuisson 

 

 

Décembre 2000 :  

Préparation d'expériences sur la viande de boeuf sautée et l'influence du sel.  

 

 

Novembre 2000 :  

Installation du séminaire, définition des règles.  

 

 

Faire une présentation scientifique orale

Faire une présentation scientifique orale ? Appliquez une à une toutes les règles qui suivent

Hervé This
Octobre 2020



Tout ce qui suit est fondé sur l'analyse des erreurs que mes jeunes collègues commettent presque toujours. Il faut en finir, en vous donnant des conseils très clairs. Le but, ici, est de vous aider à éviter les fautes que vous risquez quasi immanquablement de faire, et c'est simple : vous devrez simplement
- lire lentement ce que j'explique
- suivre les règles une par une.

 

Commençons maintenant :

1. Vous vous préparez à  faire une présentation scientifique orale. Ne plongez pas immédiatement dans la réalisation d'un document powerpoint !

2. Parce qu'il y a une différence essentielle à bien faire entre  :
- le contenu de l'exposé (science, technologie)
- la manière dont le contenu est communiqué.

3. Et vous ne pouvez PAS faire une bonne communication si ce que vous avez à dire n'est pas bien défini, si le contenu scientifique/technologique n'est pas initialement clair.
En d'autres termes, vous ne pouvez pas expliquer ce que vous ne comprenez pas vous-même.

4. L'erreur majeure qui est commise est la suivante : trop d'étudiants se contentent de copier et de coller les informations qu'ils ont trouvées (dans des articles scientifiques, par exemple), et lorsque cela est fait, ils ne se demandent pas ce que cela signifie réellement, de sorte que lorsqu'ils font leur présentation orale, ils décrivent quelque chose qu'ils ne comprennent pas.
Disons-le ainsi : décrire quelque chose vaguement, ce n'est pas le comprendre, et encore moins l'expliquer aux autres.

5. Un deuxième écueil : vouloir trop en dire en trop peu de temps.
Pour faire des comparaisons, n'essayez pas de mettre 1 L d'eau dans 1 cm3, car cela ne tiendra pas ; n'essayez pas de passer à travers le mur, car vous n'y parviendrez pas, et vous vous ferez mal...

6. C'est pourquoi une règle est souvent donnée (je suis sûr que vous l'avez déjà entendue) : pour 20 minutes de présentation, limitez-vous à 20 diapositives comprenant le titre, la table des matières et la liste des références à la fin (voir plus loin).
N'essayez pas d'échapper à cette règle, et ne cherchez  pas des façons de la contourner : c'est toujours très mauvais de mettre trop de choses dans une diapositive (nous verrons plus tard que chaque diapositive ne doit contenir qu'un titre, et un graphique ou une image).

7. Mais quand je dis cela, je vous induit légèrement en erreur, car j'ai déjà versé dans le domaine de la communication, alors que, à ce stade de la discussion, il faut se limiter au contenu.
 L'idée est simplement que, AVANT de le faire, vous devez décider UNE idée que vous allez développer.
D'où un bon conseil : pourquoi ne pas simplement poser UNE question ?  (par exemple : comment augmenter la viscosité de l'huile en utilisant des polyphénols (réponse : faire un gel) ? Ou pourquoi le pain rassis ramollit-il lorsqu'il est chauffé au four (état vitreux, cristallisation, ...).  Et votre exposé s'organiserait autour de la réponse à cette question, qui suscite l'envie d'avoir la réponse (surtout si elle est bien posée : pensez à des polars).

8. Au fait, un bon conseil est de faire la présentation orale en utilisant en PREMIER lieu un fichier  de traitement de texte (.doc, .txt, etc.), de 20 lignes (numérotées de 1 à 20) : vous écrivez dans chacune ce que sera le contenu de la diapositive (et cela fera le titre de la diapositive).
Je montre comment cela doit être fait, en utilisant un tableau, parce que je préfère toujours structurer :



Slide
Content
 1
titre de la présensation, logos, auteurs, date
 2
sommaire : il s'agit de dire comment la question sera étudiée
 3
La question posée (quand ce n'est pas le titre de la présentation), les raisons pour laquelle elle est intéressante (contexte)
 4

 5

 6

 7

 8

 9

 10

 11

 12

13

14

15

16

17

18

19
Conclusions et perspectives :
1. pour les conclusions: peu, mais vigoureuses ; cela peut être la réponse à la question posée en introduction, ou les idées /concepts dont il est utile de se souvenir
2. Préférez de toutes façons des perspectives à des conclusions: il faut ouvrir, pas refermer !
Et surtout, pas de ce conventionnel et un peu idiot "Merci pour votre attention" (n'oubliez pas que beaucoup dorment, ou font autre chose que vous écouter, pendant votre présentation, et vous risqueriez de les vexer)
20
Références : surtout, assurez vous bien de ne donner que de bonnes références, car donner une mauvaise référence, c'est être soi-même mauvais.  
Donnez les dans l'ordre alphabétique, pour faciliter la lecture de vos amis.
Et, bien sûr, toutes dans un même format :
Author I. Year. Title of the paper, Title of the journal, 5(2), 23-29.



9. Dans une présentation scientifique, il ne faut évidemment présenter  des résultats expérimentaux que pour des expériences qui auront été expliquées auparavant. Je me répète un peu : personne ne peut comprendre les résultats d'une expérience qui n'est pas donnée.

10. Essayez toujours de faire des présentations très simples, lisibles, claires  :
- une question (structurante)
- le contexte : pourquoi il est intéressant de considérer cette question ; ici vous devrez probablement expliquer quels sont les objets dont vous parlez (par exemple, si vous parlez de gels, pourquoi ne pas donner la définition de l'IUPAC d'un gel ? ou si vous parlez de tension superficielle, donnez la définition très clairement... aux autres et à vous-même)
- la manière dont la question a été étudiée expérimentalement (la stratégie générale de l'étude)
- les matériaux et les méthodes (le détail des expériences)
- les résultats
- la discussion des résultats

11. Un bon conseil : ne soyez pas général  d'emblée, car votre public ne comprendra rien. Commencez par un bon exemple, et donnez les généralités plus tard.
Par exemple, si vous devez traiter de la viscosité, prenez l'exemple d'une planche (aire A) à la surface d'un liquide (viscosité η) d'épaisseur e, avec une force appliquée F.

12. Soyez quantitatif :  fixez les idées avec des équations, des nombres, et des applications numériques (l'équivalent de petits exercices pour tester les connaissances théoriques après avoir appris une loi générale importante ; par exemple, calculer la force nécessaire pour déplacer une planche de 1 m2 à la surface de l'eau, de 1 m en 1 s).
Et n'oubliez pas qu'en science, les adjectifs et les adverbes sont "interdits" : ils doivent être remplacés par la réponse à la question "combien ?
 
13. Partez du connu avant d'aller vers l'inconnu : souvenez-vous que découvrir un nouveau domaine de connaissance, c'est comme découvrir un nouveau pays : faites parcourir à votre audience un chemin (ou une route, une voie...). Il faudra faire tous les pas, sans sauts : mettre un pied devant l'autre et ainsi de suite.
 
14. Passons maintenant à la partie communication.
N'utilisez PAS les masques de diapositives donnés par le logiciel PowerPoint (ou équivalent), car ils vous poussent à l'erreur, en contenant des objets sans sens, tels que des barres colorées qui vous empêchent de mettre les références en bas, des grandes zones colorées qui prennent l'espace dont vous avez besoin pour votre propre contenu !
Pour chaque diapositive, faites simplement :
- un titre (en haut des diapositives, toujours à la même position, à gauche ou au centre)
- une image (photo, graphe, équation, séquence d'équations...)
- une référence, en petit au bas de la diapositive : soit complète, soit abrégée (dans ce deuxième cas, il suffit d'écrire "Auteur, année", ou "Auteur1 et Auteur2, année", ou "Auteur1 et al., année").

15. A propos des caractères : s'il vous plaît, un seul type de police ! Et seulement deux tailles : une pour le titre de la diapositive, et une pour les commentaires.

16. N'écrivez JAMAIS de phrases que vous auriez à lire (votre public essaiera de le lire, et quand il le lira, il ne pourra pas vous entendre).
Si vous avez vraiment besoin d'un texte qui peut vous aider à présenter oralement, mettez-le dans la partie "commentaires" qui apparaît sous les diapositives (non affichée) ou sur un papier sur le pupitre. Et surtout  pas de phrases complètes ; seulement des mots-clés pour vous guider.

17. Bien sûr, les graphes doivent avoir les axes bien précisés : ce que c'est, les unités, etc.
Sur les images, la taille des objets que vous décrivez doit être indiquée, et, plus généralement, des informations numériques peuvent être données (par exemple, dans une image microscopique).
N'ajoutez pas de légende, car elle doit être le titre de la diapositive (seule la référence du graphique ou de l'image est obligatoire).

18. Si vous prenez une photo ou un schéma dans un document qui n'est pas de vous (et c'est bien ce que vous devez faire), ils  doivent  :
- être tirés d'un bon article (voir "Comment reconnaître les mauvais papiers")
- être accompagnés d'un crédit ("De l'auteur, année", s'il a été modifié, ou simplement "Auteur, année" s'il est inchangé).

19. Afin de faciliter la discussion/les questions, numérotez les diapositives en bas à droite.

20. Car rappelez-vous (et appliquez) cette règle : tout le monde lit de gauche à droite, et de haut en bas.
Cette règle essentielle s'applique non seulement pour la numérotation, mais à tout le contenu des diapositives.

21. N'oubliez pas de toujours montrer les formules chimiques des composés dont vous dites le nom (et de discuter de la réactivité des composés)

22. Pour les définitions, utilisez toujours celles qui sont acceptées au niveau international (ou dites que c'est très particulier de la part de l'auteur d'un article que vous citez).
Connaissez vous le Gold Book de l'IUPAC ? Et le BIPM ?

23. Le conseil suivant semble un peu accessoire, mais il est en réalité très important... car on juge les scientifiques à des détails, au soin qu'ils portent à tout leur travail  : souvenez-vous que les huiles et les graisses ne sont pas faites d'acides gras, mais de triglycérides ; et que les protéines ne sont pas faites d'acides aminés, mais de résidus d'acides aminés ; ne parlez pas de glucose, mais de D-glucose ; et lorsque vous dessinez une formule chimique, utilisez toujours la même représentation.

24. Veillez à ce que votre public connaisse suffisamment les mathématiques que vous utilisez vous-même : le gradient, par exemple. N'hésitez pas à expliquer.

25. Pas de dessin moléculaire vague quand on parle de chimie : il faut l'objet exact, avec tous les atomes (sauf peut-être quelques atomes d'hydrogène H, puisqu'il est conventionnel de les omettre), pour pouvoir voir les électrons en excès).

26. Ne faites référence qu'à de très bons articles. Et provenant de revues scientifiques de bonne qualité (attention aux revues prédatrices !), et pas de sites Internet de vulgarisation, par exemple.

27. Quelques "détails importants" à propos la mise en page :
-  quand la présentation est faite, vérifiez l'orthographe !
- cherchez à aligner les objects graphiques (textes, images, etc.)
- prenez garde à bien faire des blancs tournants (le même espace autour d'un objet tel qu'un logo dans un coin)
- se souvenir de la règle des 2/3-1/3 : deux fois plus d'espace au-dessus d'un titre qu'entre le titre et le texte auquel il correspond
- faites un pdf et pas seulement un ppt, parce que dans le passé, il y a eu des problèmes avec des ppt qui ne s'affichaient pas.

28. Puis, lorsque vous montrerez les diapositives, ne bougez pas vos mains de façon erratique.
Mettez plutôt vos doigts -fixement- sur chaque objet que vous décrivez verbalement. Oui, touchez le tableau, en mettant votre doigt sur chaque objet que vous décrivez (et s'il vous plaît, ne le déplacez pas tant que vous restez sur le même objet.
De même, si vous utilisez un pointeur, évitez absolument de le déplacer, en le faisant tourbillonner, car c'est pénible ! Vous pouvez aussi tenir un stylo, par exemple, pour éviter de faire des gestes insignifiants (règle générale : TOUT doit avoir un sens... Puisqu'il s'agit de communication).

29. Soyez LENT, et mieux encore, soyez MÊME PLUS LENT que lent.
Rien de pire que des gens qui disent  à toute vitesse des expressions très difficiles ( > 3 syllabes) comme "systèmes mobiles interconnectés complexes polydispersés" : vous pouvez dire cela à une vitesse de parole ordinaire... mais il faudra des dizaines de secondes avant que votre public ne comprenne ce que cela signifie, car il devra traduire lentement, dans son esprit, ce que cela signifie... de sorte qu'il sera perdu parce que, entre-temps, vous serez passé à un autre sujet, dont il aura manqué le début.
J'insiste : ne parlez pas trop vite : rappelez-vous que nous sommes tous des esprits lents, et qu'il est inutile de faire des discours rapides que personne ne comprend.
Et j'insiste encore : allez-y LENTEMENT : rappelez-vous que la clarté (c'est-à-dire être capable de comprendre, de l'autre côté) est la politesse de ceux qui parle en public ; soyez poli.

30. Et cela m'amène à ce conseil principal : pendant toute votre présentation, gardez à l'esprit ce "La clarté est la politesse de ceux qui parlent en public".
 
31. J'insiste : vous ne parlez pas à vous-même, mais aux autres. Nous nous moquons que vous parliez ; en revanche, le point essentiel est que votre audience (tous, et pas seulement certains) DOIT comprendre... sinon votre discours est un échec. Tiens, un bon conseil : faites l'hypothèse que le public ne sait rien du sujet.

32. Dans un souci de clarté, expliquez lentement tout ce que vous montrez dans les figures.

33. J'étais prêt à écrire "Ne lisez pas le texte sur les diapositives : commentez, expliquez"... mais si vous appliquez la règle 14, il n'y a rien à lire !

34. Dans les diapositives, mais aussi dans votre discours, chassez les adverbes et les adjectifs parce que ce n'est pas scientifique : répondez plutôt à la question "combien".

35. Enfin, n'oubliez pas que votre devoir est de rendre vos amis heureux, et non pas ennuyeux. Si vous êtes positivement intéressé par ce que vous montrez, c'est mieux.



Making a scientific oral presentation

All what follows is based on mistakes that my young colleagues make almost always!
The goal, here, is to help you avoiding them, and this is simple: yo will usimply need to
- read slowly what I am explaining
- follow the rules one by one.

Let's begin now:

1. You have to make an oral scientific presentation. Don't dive into the ppt immediately !

2. Because there is a difference to make between:
- the content of the talk (science, technology)
- the way the content is communicated.

3. And you cannot make a good communication if what you have to tell is not well defined, if the scientific/technologic content is not clear.
In other words, you CANNOT explain what you don't understand yourself.

4. This is the major mistake usually done: too many people just copy and paste information that they found, and when it is done, they don't ask themselves what it means really, so that when they are lecturing, the describe something that they don't understand.
Let's put it this way: describing something vaguely is not understanding it, and even less explaining it to others.

5. A second pitfall is when there is too much to say in too short a time: to take comparisons, don't try to put 1 L of water into 1 cm3, because it will not fit; don't try to go through the wall, because you will hurt yourself...

6. This is why a rule is  often given (I am sure that you heard it before): 20 minutes, 20 slides including the title, the table of content, and the reference list in the end.
Please, don't try to escape this rule, and do not apply it is a bad way, i.e., in putting too many things in each slide (we shall see later that each slide should contain only one title, and one graph or picture).

7. But when I say that, I am slightly misleading you, because it is in the communication domain.
 The idea is simply that, BEFOREHAND, you have to decide ONE idea that you are going to develop.
Hence a good advice: why wouldn't you simply ask ONE question ?  (for example: how to increase the viscosity of oil using polyphenols (answer: make a gel)? Or why does stale bread soften when heated in an oven (glassy state, crystallization, ...)  And your talk would be organized around answering this question.

8. By the way,  a good advice is to make the oral presentation using FIRST a doc file, with 20 lines (numbered 1 to 20): you write in each what will be the content of the slide (and this will make the title of the slide).
I show how it has to be done :

 

Slide
Content
 

 1
titre of the presensation, logos, authors, date
 

 2
table of content : tell how the question will be discussed
 

 3
The question given (if it is not the title of the ppt), or explained
 4

 5

 6

 7

 8

 9

 10

 11

 12

13

14

15

16

17

18

19
Conclusions and perspectives :
1. for conclusions, very few, but strong ; it can be the answer to the question given in the introduction, the most important ideas/concepts to remember
2. Prefer Perspectives to  conclusions: you have to open, not to close !
And please, no "thank you for your attention" (they were sleeping and you will make them uncomfortable)
 

20
References : please be sure that you give only good references !
In the alphabetical order
And of course all with the same format :
Author I. Year. Title of the paper, Title of the journal, 5(2), 23-29.

9. Now, of course, in a scientific presentation, one has to explain results only for experiments that are given before, for example. In other words, nobody can understand results of an experiment that is not given.

10. Keep in mind the simple presentation:
- one (structuring) question
- the context : why it is interesting to consider this question; here you will probably have to explain what are the objects that you are discussing (for example, if you speak of gels, why not giving the IUPAC definition of a gel? of if you speak of surface tension, give the definition very clearly... to the others and to yourself)
- how it was studied experimentally (the general strategy of the study)
- the Materials and Methods (the detailed experiments)
- the results
- the discussion of the results

11. Now, also positively, a good advice : don't try to be too general at the beginning, because your audience will not understand anything. Begin with one  good example, and give the generalities later.
For example, if you have to deal with surface tension, take the example of a board (area A) at the surface on a liquide (viscosity η) of thickness e, with an applied force F.

12. Be quantitative, fix ideas with equations and numerical applications (the equivalent of small exercises to test the theoretical knowledge after learning a general important law; e.g. calculating the force needed to move a board 1 m2 at the surface of water, by 1 m in 1 s).
And remember that in science, adjectives and adverbs are "forbidden": they should be replaced by the answer to the question "how much?"

13. Start from the known before moving toward the unknown: remember that discovering a new field of knowledge (your audience) is like discovering a new country: you have to follow a way (or road, lane...) without jumps. In other words, you and your audience will have to make all steps (I mean, putting one foot in front of the other and again).
 
14. Let's now move to the communication part.
Please DO NOT use the templates given by the ppt software, because they are pushing you to the mistake, containing unsignificant objects, such as colored bars that prevent you to put the references at the bottom, large colored area that takes space that you need for your own content !
For each slide, make simply:
- one title (at the top of the slides, always in the same position, at the left or at the center)
- one picture (photo, graph, equation, sequence of equations...)
- a reference in small letters at the bottem of the slide, in small size, either in full or abbreviated  (in this second case, write simply "Author, year", or "Author1 and Author2, year", or "Author1 et al., year").

15. About the characters : please, only one type (font) ! And only two sizes: one for the title of the slide, and one for comments.

16. NEVER write sentences that you would have to say (your audience will try to read it, and when they read, they will not be able to hear you).
If you really need to have text that can help you to present orally, put it in the "comments" part below (not displayed)... but then, no full sentences, only keywords to guide you.

17. Of course, the graph should have the axes given: what it is, units, etc.
The size of the objects that you describe has to be given, and, more generally, numerical information can be given (for example, in a microscopic picture).
Don't add a caption since it  should be the title of the slide (only the reference from the graph/picture is compulsory).

18. If you take a picture from someone (and you have to), it should:
- be from a good paper (please see "How to recognize bad from good papers")
- be along with a credit ("From Author, year", if it was modified, or simply "Author, year" if it unchanged).

19. In order to make the discussion/questions easier,  number the slides at the bottom right...

20. Because remember (and apply) this rule: everybody reads from left to right, and from top to bottom.

21. Don't forget to always show the chemical formulas of compounds of which you say the name (and discuss the reactivity of the compounds)

22. For definitions, use always the internationally accepted one (or say that this is very idiosyncratic from the author of an article that you quote).

23. The next seems a detail, but it is indeed very important, because one recognizes the scientific quality after details: remember that oils and fats are not made of fatty acids, but of triglycerides; and proteins are not made of amino acids, but of aminoacid residues; don't speak of glucose, but of D-glucose ; and when you draw chemical formula, use always the same representation.

24. Be sure that your audience knows enough mathematics: gradient, for example. Don't hesitate to explain them.

25. No vague sketch when discussing chemistry: we need the exact object, with all atoms (except perhaps some H), so that we can see the electrons in excess).

26. References should ALWAYS be  good ones. And from scientific journals, not popularization internet sites, for example. And figures as well.

27. Details about layout :
- Spelling !
- Alignments
- Turning spaces (the same space around an object such a a logo in a corner)
- remember the 2/3-1/3 rule : twice the space over a title than between the title and the text to which it corresponds
- make a pdf and not only ppt, because in the past, there were problems.

28. When showing the slides, don't move your hands erratically. Instead put your fingers  on each object that you are describing verbally. Yes, touch the board, putting your finger on each object that you discuss (and please don't move it while you remain on the same object; also if using a pointer, avoid absolutely moving it around, swirling! You can also hold a pen, for example, in order to avoid making unsignificant gestures).

29. Be SLOW, and even better, be EVEN SLOWER than slow.
Nothing worse than people saying very difficult expressions ( > 3 syllabes) such as "complexe polydispersed interconnected moving systems" : you can say that at ordinary speech velocity... but it will take dozens of seconds before your audience can understand what it means: they will have to translate slowly, in their mind, what it means... so that they are lost because you moved in the meantime.
I insist: don't speak too fast : remember that we are all slow minds,  and it is useless to make fast speech that nobody understand.
And I insist again : go SLOWLY: remember that clarity (i.e. being able to understand, on the other side) is the politeness of who speaks in front of an audience ; be polite !

30. And this leads me to this main advice: remember the "being clear is the POLITENESS that you should have when you speak in front of an audience".

31. I insist: you don't speak to yourself, but to others.  We don't care that you speak; on the other hand, the main point is that THEY HAVE to understand... otherwise your speech is a failure. Assume the audience knows nothing about the topic.

32. In view of being clear, explain slowly all what we see in the figures.

33. I was ready to write "Don't read text on the slides: comment it, explain it"... but if you applied one of the above rules, there is nothing to read !

34. In the slide, but also in your speech, chase adverbs and adjectives because this is unscientific: instead, answer to the question "how much"

35. Finally, remember that your duty is to make your friends happy, not boring. If you are positively interested in what you show, it's better.



mardi 6 octobre 2020

On m'interroge sur ma manière d'écrire

 On m'interroge sur ma manière d'écrire

1. Oui, de plus en plus, mes textes sont structurés bizarrement, en très petits paragraphes (jusqu'à une seule phrase), séparés par une ligne de blanc, et numérotés. Pourquoi ?

2. Parce que j'ai été sensible à des remarques d'amis qui me disaient qu'ils avaient du mal à lire des paragraphes volumineux.

3. Parce que, ainsi, on voit mieux les enchaînements logiques... et je les fais d'ailleurs également mieux.

4. Parce que, à l'ère du numérique, on n'est plus à une ligne près. Ce qui faisait l'objet de réglages très fins de la part des maquettistes devient plus facile, avec la même fonction littéraire.

5. Et bien d'autres raisons, mais discutons  la numérotation : s'impose-t-elle vraiment ? Non, en réalité, mais elle ne gêne pas. Et elle facilite la discussion avec mes amis, tout comme numéroter des diapositives d'une présentation powerpoint ou d'un rapport permet de se repérer pour discuter de points particuliers.

6. Reste la coquetterie du &, qui était jadis utilisé dans les livres : il est exact que le "et" revient souvent, de sorte que le besoin de le représenter n'a pas changé. De même pour "ss",  que l'on peut utilement remplacer par un β, comme en allemand.

7. Mais, en tout cas, l'objectif est d'être efficace, parfaitement compris, en vue d'un dialogue intellectuel constructif.


lundi 5 octobre 2020

A propos de transitions en cuisine

science/études/cuisine/politique/Alsace/émerveillement/gratitude

 

 

 

1. On m'interroge pour savoir si l'on parviendrait à cuire des spaghettis en les stockant longtemps dans l'eau froide, et cette question m'arrive alors je reçois une autre question sur la cuisson des oeufs, où mon interlocuteur cherche (pourquoi ?) à optimiser l'énergie dépensée pour la cuisson, en faisant séjourner également les oeufs dans l'eau froide après avoir stoppé la cuisson plus tôt.

2. Bon, pourquoi ne pas répondre... mais pour moi qui ne cesse de réclamer un objectif avant d'emprunter un chemin, j'hésite quand même:
1. car pourquoi vouloir mettre des spaghettis dans l'eau froide, alors qu'il suffit de quelques minutes dans l'eau chaude pour les cuire ?
2. et pourquoi gagner des quantités d'énergies minimes, quand les mêmes roulent dans de grosses voitures, et gaspillent l'énergie à qui mieux mieux ?

3. Pour sûr, l'innovation ne vient pas de la répétition, et c'est quand on fait "autrement" que l'on peut trouver d'autres manières de faire.

4. Mais il ne s'agit pas de faire tout et n'importe quoi  au hasard, sans quoi on fait de l'empirisme.

5. Or on sait combien la cuisine a peu progressé de cette manière : la mayonnaise n'a été découverte que vers le début du 19e siècle, et des préparations comme le "chocolat chantilly" n'ont été inventées (par moi, en l'occurrence) qu'en 1995. Oui, l'empirisme a été balayé par la physico-chimie, et, plus précisément, par la science de la nature nommée "gastronomie moléculaire".

6. Pour les spaghettis et l'oeuf, il y a quelque chose en commun, à savoir des phénomènes qui découlent d'échauffements.  

7. Or les chimistes savent bien  qu'il y a des réactions qui se font plus ou moins rapidement, selon la température. Et une règle approximative dont ils usent est que la même réaction double de vitesse tous les 10 degrés supplémentaires.

8. C'est  hélas le cas des réaction de glycation (entre des sucres et des protéines), qui sont responsables de l'opacification du cristallin des personnes qui souffrent de diabète : c'est qui explique que réaction de glycation, fautivement nommée réaction de Maillard par ceux qui ne savent pas assez de chimie, se font en 10 minutes à 200 degrés mais en une vie à la température du corps c'est-à-dire de 37 degrés.

9. Mais je propose de ne pas oublier qu'il existe aussi des transitions qui, elles, ne doivent rien au temps, mais tout à la température Par exemple, si on prend de la glace à moins 10 degrés Celsius, on aura beau attendre des millions d'années, elle ne fondra pas, parce qu'on n'a pas atteint la température de zéro degré. De même, si on prend de l'eau liquide, il n'y aura pas d'ébullition tant qu'on aura pas atteint 100 degrés. Certes, il y aura de l'évaporation,  mais pas d'ébullition, laquelle est caractérisée par une transition brusque.

10. La physique est intéressée depuis longtemps à cette question des transitions : transitions de phase par exemple.

11. Pour la coagulation, heureusement qu'il y a une température de transition ! Car sinon, nous cuirions à ce feux doux qu'est la température de 37 degrés Celsius. En effet notre corps contient des protéines qui coagulent, et il y a une température à laquelle cela se produit.  La coagulation est, heureusement, un phénomène qui dépend de la température, non du temps.

12. Comme pour le blanc d'oeuf : on peut le chauffer aussi longtemps que l'on veut ; il ne coagulera que si l'on dépasse 62 degrés Celsius.

13. Pour les spaghettis, il y a deux questions : l'hydratation des spaghettis, et l'hydratation des grains d'amidon. Voici ce que l'on obtient si l'on fait tremper quelques jours des spaghettis dans l'eau froide (20 degrés Celsius). 

 


 

 


 

D'une part, les spaghettis s'hydratent, mais la question n'est pas là : dans la mesure où les spaghettis sont faits de grains d'amidon, la question est de savoir si ces grains sont, eux, empesés... sans oublier que la cuisson rend l'amidon digeste en le dissociant chimiquement (et cela m'étonnerait bien qu'il le soit dans l'eau froide).


dimanche 4 octobre 2020

Les compotes de prunes rougissent



1. Je m'étonnais,  il y a quelques semaines,  de voir des compote de prunes qui rougissaient progressivement, dans mon réfrigérateur. Pourquoi ce phénomène ?

2. On sait que dans les raisins noirs, les pigments qui font le vin rouge sont extraits des peaux, notamment quand la fermentation commence et qu'un peu d'alcool vient s'ajouter à l'eau, ce qui facilite la dissolution des composés phénoliques qui donnent la couleur. Et s'il en était de même pour les prunes ?

3. L'expérience n'a pas été difficile à faire : j'ai cuit des prunes coupées en deux : certaines moitiés avec leur peau et, d'autre part, les autres moitiés sans leur peau. J'avais mis du sucre comme pour faire une compote puisque c'est là que j'avais initialement observer le phénomène.

4. Puis j'ai laissé les deux lots dans mon réfrigérateur...  et ça n'a pas manqué : les moitiés avec les peaux ont rougi : c'était donc bien la peau qui était responsable du changement de couleur, libérant ses pigments nommés "anthocyanines".

5. J'ai parlé d'anthocyanines, mais j'aurais pu parler de composés phénoliques, car les anthocyanines sont bien des composés phénoliques. On pourra entendre parler, aussi, d'anthocyanidines, dans ces discussions à propos de la couleurs des tissus végétaux, et qu'il me suffise de signaler que les anthocyanines sont bien des pigments des tissus végétaux (avec les chlorophylles, les caroténoïdes, les bétalaïnes), et que les anthocyanidines sont des anthocyanines qui ont perdu un sucre, qui était dans la molécule.

6. Et à ce propos, il faut discuter ce "est dans la molécule" : le sucre qui est perdu n'était pas simplement collé à l'anthocyanidine, juxtaposé. Non, il était lié chimiquement, et sa perte correspond à des réorganisations des atomes de l'anthocyanine.

7. Ce point a été essentiel dans l'histoire de la chimie, quand Michel Eugène Chevreul étudia les graisses : c'est bien lui qui découvrit que les "acides gras" et le glycérol n'étaient pas simplement juxtaposés, mais avaient réagi pour faire des triglycérides. Et c'est bien pour cette raison qu'il est faux de dire qu'il y aurait des acides gras dans l'huile. On peut détacher des acides gras des triglycérides, mais il n'y a pas d'acides gras dans l'huile, ni dans les triglycérides.

Une réaction chimique ne correspond pas à une juxtaposition ;   elle est une réorganisation d'atomes.