dimanche 4 mai 2014

Un prix de technologie !

Madame, Monsieur,

Vous trouverez ci-dessous, après ma signature, le texte d’annonce de l’Extension de la Date Limite au 30 Mai 2014 concernant l’Appel à Candidatures 2014 pour le Prix Pierre POTIER, l’Innovation en chimie en faveur du développement durable.

Nous vous remercions de bien vouloir relayer cette annonce auprès de vos adhérents, partenaires et/ou contacts et plus particulièrement auprès des PME-PMI, TPE-TPI afin de valoriser leurs innovations en chimie.

Nous vous serions également reconnaissant de bien vouloir l’annoncer sur vos supports de communication habituels (site internet, revues, etc.).

Avec nos remerciements anticipés et vous souhaitant bonne réception du présent, je suis à votre disposition pour toute information complémentaire.

Cordiales Salutations.

Pascale BRIDOU BUFFET
FFC
28, rue Saint-Dominique
F - 75007 PARIS
Tél. : 33 (0)1 53 59 02 18
Fax : 33 (0)1 45 55 40 33
Web :
http://www.ffc-asso.fr

jeudi 24 avril 2014

Vient de paraître

On m'annonce ce livre que je n'ai pas encore lu  :

Quel futur pour notre alimentation ?
                     Pierre FEILLET
          Editions QUAE      Avril 2014
Introduction
A quelles évolutions de la planète faut-il faire face ?
La population s’accroît, vieillit et s’urbanise
L’explosion des classes moyennes modifie la demande alimentaire
La terre se réchauffe
L’impact négatif des pratiques agricoles sur l’environnement doit diminuer
Les ressources en terres cultivables, en eau, en phosphates et en énergie sont limitées
Comment promouvoir des agricultures durablement productives ?
Produire plus et durablement
Utiliser des organismes génétiquement modifiés
Diminuer les pertes après récoltes
Maîtriser la spéculation sur l’alimentation
Des usines remplaceront-elles la terre nourricière ?
Les chimistes fabriquent des molécules alimentaires
Les biotechnologies ouvrent de nouveaux horizons aux industriels
Les insectes seront peut-être une nouvelle source de protéines alimentaires
Mangerons-nous autrement ?
La qualité sanitaire des aliments s’améliore, surtout dans les villes
Les aliments agissent plus activement et plus précisément sur notre santé
Les pratiques de consommation évoluent
Innover pour nourrir les hommes


J'espère que l'auteur y examine la cuisine note à note !


Pierre FEILLET

dimanche 20 avril 2014

La beauté est dans l'oeil de celui qui regarde... la place Saint-Sulpice



Descendant du jardin du Luxembourg, par la rue Bonaparte, nous arrivons à la place Saint-Sulpice, avec son séminaire.
C'est là que le prince de Talleyrand fit ses études. Talleyrand ? Je ne chercherai pas à résumer la carrière d'un homme si « complexe » (on l'a même surnommé « le diable boiteux ») dans un simple billet, et je vous renvoie vers des documents plus fournis. Toutefois je ne veux pas manquer l'occasion de me souvenir que que Tayllerand réclama à Bonaparte le concours d'un grand cuisinier, pour faire la diplomatie de la France. Il l bénéficia du génie de Marie Antoine Carême, le roi des cuisiniers, cuisiniers des rois. Se cuisine fut une part essentielle de la politique étrangère de la France, et l'on comprendra mieux ce génie si, comme Carême, on va visiter le cabinet des estampes,dont il s'inspira.
Et voilà pourquoi il serait dommage de passer trop rapidement devant la place Saint-Sulpice.
Evidemment, il y a aussi l'église, monumentale, lourde, que les surréalistes décriaient : « je la compisse », suivant Raoul Ponchon, qui avait fait ces vers :
Je hais les tours de Saint-Sulpice
Si par hasard je les rencontre
Je pisse
Contre !
Mais c'est un détail, et je vous invite quand même rentrer dans l'église, à visiter ses cryptes.
Ah, j'oubliais, savez vous que l'eau de la fontaine est très particulière ? Ce sera une autre histoire, racontée une autre fois.

Amusant ?

Tiens, voici ce que l'on dit de moi aujourd'hui :

il est, peut-être à son insu, le meilleur allié de la malbouffe industrielle puisqu'il légitime la délégitimation des saveurs originelles et quelque part, en tant que prescripteur d'une alimentation artificielle, le fossoyeur de la gastronomie. Le genre d'individu pour lequel on donnerait sa vie afin qu'il puisse continuer à nous gonfler

Amusant, non ?
Allié de la malbouffe industrielle : pour être un allié, il aurait fallu faire une alliance... qui n'existe pas.
La malbouffe industrielle : et si, comme les carrés ronds, cela n'existait que dans le royaume des mots, que certains agitent pour faire du commerce (de papier) ?
Les "saveurs originelles" : OK, redevenons des primates primitifs, qui mangent des fruits et crèvent de faim la moitié de l'année. La saveur du rien, ça doit être intéressant, non ?
La délégitimation de ces saveurs : oui, pour l'art culinaire comme pour d'autres arts, je promeus la créativité. Mozart toute la journée, c'est lassant. De la choucroute à tous les repas ? Assez. Vite, des plats nouveaux.
Prescripteur d'une alimentation artificielle : certes, puisque toute la cuisine est littéralement "artificielle", le produit de l'art. Il faut être idiot ou malhonnête pour penser que la cuisine soit naturelle.
Fossoyeur de la gastronomie ? Pas possible, puisque je fais chaque seconde de la "gastronomie moléculaire ! Notre homme confond bonne cuisine (ce que l'on mange) et gastronomie (connaissance raisonnée) : soit il fait exprès, et il est malhonnête, soit il est ignare. Voyez vous une autre possibilité ?
On donnerait sa vie pour moi ? Merci, n'en faites pas tant !

vendredi 18 avril 2014

A propos d'OGM, prenons nos responsabilités

Voici des données récentes :

Champagne et crémant d'Alsace


Un test bien fait

Récemment, nous avons fait une belle expérience : nous avons comparé un champagne (une marque connue) et un crémant d'Alsace (du Haut-Rhin).
Les circonstances étaient les suivantes :
  • huit personnes, qui avaient chacune deux verres numérotés
  • des bouteilles qui étaient couvertes d'un papier d'aluminium : rien n'était visible, ni la forme, ni la couleur du verre, ni les étiquettes (bien sûr !)
D'abord, nous avons reçu un des deux liquides dans un verre, et l'autre liquide dans l'autre verre. Aucun d'entre nous n'a vu de différence de bulles.
Puis nous avons goûté. Quatre d'entre nous n'ont pas perçu de différences, et, pour les quatre autres, l'attribution a été fausse dans deux cas sur quatre.
Personnellement, j'ai bien reconnu le champagne et le crémant, sans être spécialiste de vins, mais seulement gourmet (au sens de : qui aime le (bon) vin). Le champagne (ce champagne là, un champagne que les sommeliers critiquent pour être une grande marque d'une qualité pas supérieure) m'a paru fin, mais sans caractère, alors que le crémant avait “plus de goût”, avec une petite animalité qui lui donnait un caractère.
Dont acte.