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samedi 10 juillet 2021

Non, je ne suis pas écrivain !



Je lis parfois, sous la plume de journalistes ou autres, que je serais écrivain, ou essayiste. Non, je ne suis ni écrivain ni essayiste, mais chimiste !

En revanche, oui, j'ai écrit des livres, mais c'est en vue de partager des connaissances que je trouve ou que je produis : après tout, une idée dans un tiroir n'est pas une idée.

Et oui, certain textes que je fais sont des explications, à des "amis" qui vont de l'école primaire jusque dans les métiers, du goût ou de la science.

Oui, il y a des textes de "réflexion", que certains assimilent à des "essais", mais je vois moins des essais que des transmissions d'idées. Je ne suis pas dans l'opinion, mais dans la communication d'idées utiles.

Oui, certains de mes textes, livres ou articles, comportent des fictions, des "histoires", mais ce n'est qu'une manière de présenter les idées qui font le fond de l'affaire.
Par exemple, dans mon livre "La cuisine, c'est de l'amour, de l'art, de la technique", il y a un roman policier... mais c'est seulement une manière de faire passer la pilule de l'esthétique (la philosophie du beau), qui aurait rebuté par son abstraction. Par exemple, dans mon livre "Le terroir à toutes les sauces", il y un roman d'amour, mais, cette fois, c'est pour transformer un aride "traité de la mauvaise foi" en un discours admissible et utile.

Et pour mes billes de blogs, c'est une façon de partager :
- des idées scientifiques
- des connaissances de faits
- des points de vue fondés sur les faits, avec des "valeurs"
- des explications
- autres

Mais je n'écris pas pour écrire : j'écris à des fins que j'espère claires et utiles. Et ce que je fais n'est pas de la littérature, mais de la chimie, toujours de la chimie. En quelque sorte, mes écrits, mais aussi mes podcasts audio ou vidéo sont des "transpirations de chimie", des "émanations de chimie", ou mieux, des "parfums de chimie".

jeudi 23 avril 2020

Il est temps d'introduire une critique gastronomique qui ne confonde pas tous sous prétexte de poésie !

Il est temps d'introduire une critique gastronomique qui ne confonde pas tous sous prétexte de poésie !

1. Il y a des écrivains qui discutent des questions culinaires : leur activité pourrait-elle de la critique "culinaire" ? Ce serait une expression abusive, car cette critique n'est pas de la cuisine. Serait-une écriture "gourmande" ? Pas plus : c'est éventuellement l'écrivain, qui est gourmande (et j'écris "éventuellement" en référence au Paradoxe sur le comédien, de mon ami Denis Diderot). Serait-une écriture gastronomique ? Très certainement, et j'insiste un peu en observant qu'il ne s'agit pas, avec le mot "gastronomie", de cuisine coûteuse, d'apparat, fine, mais de connaissance de la cuisine. Le discours à propos de la cuisine est très proprement, très justement gastronomique.

2. Hélas, cette littérature-là est bien trop indigente, car elle verse le plus souvent dans le "j'aime" ou le "je n'aime pas". Mais qu'avons-nous à faire de ce qu'un petit marquis ou une petite marquise aime ou n'aime pas ? Qu'il ou elle gardent leurs goût pour eux, au lieu de vouloir nous les imposer ?

3. Je leur réclame autre chose : des éclaircissements, des explications, et cela n'est plus de la poésie, mais du précis, pratique, rigoureux. Il est temps que, passé l'après guerre, où les journalistes politiques les plus sulfureux ont été souvent recasés dans la critique gastronomique, nous ayons enfin des écrivains compétents, précis.

4. Et leur plume doit donc être précise, fine et juste. C'est ce que je réclame dans au moins deux de mes livres :
- La cuisine, c'est de l'amour, de l'art, de la technique : une idée structurante, d'ailleurs, que ce titre, car pourquoi nos amis critiques n'analyseraient-ils pas la cuisine selon ces trois composantes, si elles sont celles de la cuisine (et elles le sont !) ?



- Les précisions culinaires : dans la dernière partie, déjà, je proposais des rénovations de la littérature gastronomique, et je vous invite à en prendre connaissance.