Il y a quelques jours, je proposais une réflexion sur les stages et
leurs relations avec l'enseignement des matières théoriques à l'université.
Ce matin, je trouve un article intéressant de
ce point de vue : les auteurs ne se sont pas limités à des
mesures un peu "locales" en vue de répondre à une question scientifique
qu'ils se posaient, mais ils ont profité de l'occasion pour explorer de
nouvelles méthodes d'études.
C'est évidemment plus intéressant -pour leurs lecteurs et pour eux- que s'ils étaient restés cloués au sol. Filons la métaphore : ils ont pris de la hauteur, sont sortis grandis de l'exercice.
Au fond, n'est-ce pas ce que nous devrions tous faire
toujours, à savoir prendre de la hauteur, du recul, et résoudre les
questions ponctuelles que nous nous posons en agrandissant le champ de
la connaissance ?
Ne devons nous devrions-nous pas profiter de chaque
question que nous nous posons pour faire ainsi ?
Dans mon billet précédent, j'évoquais la question de l'état d'esprit que les étudiants gagnaient à avoir pendant leur stage, mais pourquoi les ingénieurs confirmés ne seraient-ils pas dans ce mouvement ? Pourquoi l'université serait-elle toujours mise en position de nourrir l'industrie alors que l'industrie pourrait-elle même s'adresser à l'université, lui poser des questions, l'inviter a des théorisations utiles ?
C'est au
développement de nouvelles relations industrie université que j'appelle.
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