Il y a quelques jours, j'avais mis au net des considérations "calculatoires" à propos de soufflés, et l'on m'a interrogé depuis :
La recette et les quatres
règles fonctionnent à la perfection, cela dit cela vient probablement
de mon soufflé mais je n'ai pas observé de doublement ou plus du volume
du soufflé à la cuisson, aurais-tu des valeurs de mesures de hauteur
avant et après gonflement ?
Dans quel
cas et par quels mécanismes un soufflé peut retomber (se dégonfler) ?
Est-ce qu'un soufflé retombe aussi quand la cuisson est parfaite ?
Les artisans
et amateurs sont de plus en plus équipés en matériels et rigoureux sur
les pesées, rajouter une quantité de farine, tel que 25g, à la place de
"deux cuillères à soupe bien pleines" serait encourager cet élan.
Dans
l'équation des gaz parfaits T est en Kelvin mais le T2/T1 obtenu
ensuite est adimensionnel. Comment se fait-il que convertir des Celsius
en Kelvin soit dans ce cas encore nécessaire ? Est-ce parce que
l'égalité comprend encore le volume, volume qui est issu d'une équation
ou la température est en K ? Si l'unité Celsius est conservée le facteur
de passage de V1 à V2 est de 5.
Comment
continuer le calcul avec les P1 et P2 quantifiées ? En faisant une
recherche rapide je n'ai pas trouvé de conversion de mm huile en Pa.
Dans
l'article de 2002 dans la légende de la figure relative au mesure de
température il est indiqué que le soufflé est parfaitement cuit quelque
minutes après que la température est atteinte 65-70°C. Cette température
correspond à un temps d'environ 10-12 min mais dans la recette donnée
le soufflée cuit 30 min et sur la figure 1 T(25) = 90-95°C. Quelle est
la température finale de cuisson d'un soufflé parfaitement cuit ?
Pour
le calcul de la théorie du gonflement du à la dilatation des bulles
d'air, rectifée par rapport à la température observée, avec T2= 353/ T1 =
293, 353K égale 80°C mais sur la courbe T(t) Tmax est d'environ 95°C.
1
mol de gaz parfait = 24L à Patm et 25°C, le volume d'un gaz augmentant
avec la température, et à l'intérieur du soufflé la température de la
vapeur étant de 100°C, existe-t-il des valeurs de volumes molaire du gaz
parfait en fonction de la température ? Si oui faut-il le prendre en
compte dans les calculs ?
Comme tu avais
précedemment donné des eléments de réponse sur ce calcul -je t'en
remercie- la division 10/18 a été comprise mais je ne suis pas certain
que sans l'information 1 mole d'eau = 18g non présente dans le document
que j'eus saisi.
Quel
est la réponse prépondérante du facteur croûte sur le gonflement ? La
diminution du volume du à l'augmentation de pression une fois celle-là
formée ("Quand à la pression, elle augmente un peu, parce que la croûte se forme, de sorte que les gaz de
l'intérieur n'ont alors plus la possibilité de se détendre aussi facilement qu'au début de la cuisson") ou bien la hausse du volume par rétention du gaz une fois celle-là formé ("si
l'on cuit un soufflé dans un récipient transparent, tel un bécher en
Pyrex, dans un four dont la porte est vitrée, on voit des bulles qui
montent dans la préparation et viennent crever au sommet du soufflé,
quand la croûte n'est pas encore faite") ?
Qu'est-ce
qui augmente la pression interne du soufflé ? Est-ce la formation de la
croûte imperméabilisant l'intérieur du soufflé (article 2002 "which means that a volume of about 10 L could be obtained if the upper surface were made vapor proof!") ou bien la masse augmentante du soufflé pesant sur le gaz ("d'où d'ailleurs une pression qui augmente en raison de la masse de soufflé, qui pèse sur le gaz") ?
Pourquoi
les blancs en neige fermes retiennent-ils mieux les gaz à la cuissson
alors qu'ils sont incorporés et dissous dans la béchamel avant cuisson ?
Est-ce l'augmentation de la viscosité des blancs qui permet le
meilleur gonflement ou bien peut-on formuler l'hypothèse que le nombre
de bulles supérieure, des blancs plus montés, qui s'éclatent lors du
mélange dans la béchamel, puisse former les nucléis des futures alvéoles
du soufflé et que plus ces nucléis sont en nombre conséquents plus il y
a de cavités retenant la vapeur d'eau et donc de gonflement possible ?
(désolé d'avoir fait une hypothèse sans mesures)
Là, manifestement, notre interlocuteur ne réfléchit pas assez, parce que je suis certain qu'il aurait pu -en réfléchissant !- trouver comment convertir des millimètres d'huile en pascals, par exemple. Et il aurait également dû passer plus de temps sur les autres questions, au lieu d'attendre qu'on lui donne la bécquée.
Mais bon, j'ai voulu faire plus simple, et un nouveau document se trouve sur :
https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/main/document/document.php?cidReq=PHYSICOCHIMIEPOURLAF&curdirpath=/Des%20elements%20de%20cours
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un commentaire? N'hésitez pas!
Et si vous souhaitez une réponse, n'oubliez pas d'indiquer votre adresse de courriel !