jeudi 4 juin 2020

Quelle sera ma contribution à la collectivité à laquelle j'appartiens ?



"Quelle sera ma contribution à la collectivité à laquelle j'appartiens ?" Nous sommes bien d'accord : j'ai mis des guillemets, parce que ce n'est pas moi en particulier qui pose la question  ;  il s'agit d'une question générale que je discute.

A propos de la "collectivité" dont je parle dans le titre de ce billet, il peut s'agir de notre entourage proche, de l'ensemble de nos congénères, qu'importe (mais pour répondre correctement, il faut sans doute préciser la chose).

Et j'ajoute aussitôt que je ne peux pas m'empêcher de me poser moi-même cette question, parce que je me trouve bien égoïste.

Ce qui signifie aussi, on l'a bien compris, que je trouve égoïstes tous ceux qui ne se posent pas cette question, et qui ne peuvent y répondre précisément.

Oui, nous avons des métiers variés, avec des contributions variées vers autrui, mais je ne parviens pas à ne pas trouver un peu "animal" quelqu'un qui passe sur cette terre en ne se préoccupant que de sa petite personne, ou en limitant son "autrui" à ceux qu'il aime : trop facile !

Bien sûr, certains philosophes iront nous expliquer que les actes se détachent de ceux qui les font, que même une action égoïste de l'un d'entre nous pour avoir des répercussions merveilleuses (ou terribles) pour la collectivité.
Mais cela est en réalité un peu faux, et oui, il y en a qui ont beaucoup fait pour les autres, parce que tel était leur "engagement".
Par exemple j'admire Marie Curie moins pour la découverte du radium que pour ses travaux sur la curithérapie ; et de même pour Louis Pasteur, qui avait si mauvais caractères qu'il suscita la fronde des élèves de l'Ecole normale supérieure, quand il fut directeur des études.

D'ailleurs, ayant évoqué deux scientifiques, pourquoi ne pas élargir à des historiens,  qui démêlent le vrai du faux dans ce que l'on nous dit du passé, à des géographes qui nous aident à comprendre le monde où nous vivons...

Pour les médecins il n'y a pas de problème puisque par définition, ils se préoccupent d'autrui... à cela près que si certains sont vraiment compatissants, d'autres travaillent d'abord pour de l'argent.

Mais pour les électriciens, plombiers, représentants de commerce, personnel administratif, maçon ? Certes, ils gagnent leur vie, et parfois consciencieusement, mais quelle pierre apportent-ils à l'édifice de nos collectivités, de nos communautés ?

A la réflexion, je distingue ceux et celles qui font, seulement, et ceux et celles qui font en cherchant de faire mieux. Non pas mieux que les autres, mais seulement mieux, pour faire mieux que ce qu'ils font. Ainsi, ils contribuent souvent à aider les autres également à faire mieux. Ils rayonnent, ils contribuent à leur communauté, à notre communauté.

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