samedi 28 mai 2011

Vive la technologie!

Le monde où nous vivons est un monde d'industrie, de production... Et c'est un monde enthousiasmant, parce que les ordinateurs, les satellites, les nanomachines, les médicaments, les cosmétiques, parfums, arômes, les aliments... qui sont produits aujourd'hui sont le fruit d'une technologie moderne, merveilleuse.
Nous n'avons rien à envier aux constructeurs de la Tour Eiffel ou du canal de Panama, et nous devons nous émerveiller des productions industrielles modernes.

N'est-il pas juste de bien dire aux jeunes que la technologie est une chose merveilleuse ?

Modification

Pardon, le pseudo twitter est @Herve_This

vendredi 27 mai 2011

Ca avance!

Le 26 janvier 2011, l'équipe de Potel et Chabot servait un diner de " cuisine note à note" à des VIP réunis à Paris pour le lancement de l'année internationale de la chimie
Bis repetita, pour les Etoiles du Michelin, le 11 mai 2011, lors de l'invitation de la revue L'Hôtellerie, à l'espace Cardin.

On y vient!!!!!

Vive la gourmandise éclairée!

mercredi 25 mai 2011

Art et science

Je suis sans doute un peu (ou plus?) borné, parce que je comprends mal pourquoi on s'acharne de partout, dans tous les pays, à vouloir organiser des "rencontres art et science"?

Comme si les sciences ne se suffisaient pas à elles seules ? Après tout, elles ont des applications technologiques, certes, mais surtout, elles produisent de la connaissance, ce qui est une application "pédagogique", en quelque sorte.

Les sciences sont de la culture, et je vois mal pourquoi on cherche tant à les justifier par l'art. Elles sont elles-mêmes, et, de toute façon, la science se moque pas mal de l'art. Je ne dis pas, évidemment, que l'on n'a pas le droit d'être à la fois amateur de science et d'art, mais il n'y a pas d'obligation, et donc pas de lien particulier.

J'attends les commentaires... tels que je les ai déjà eus, notamment la semaine dernière à Limoges : un collègue s'est senti attaqué, parce qu'il organisait des rencontres Art et Science. Les millièmes, au moins...

En réalité, je comprends surtout que commme on se dit que le public (lequel? N'en sommes nous pas membres?) aime les arts et moins les sciences, on essaie de faire passer la pilule de la science avec l'art. Est-ce vraiment une bonne stratégie ?

lundi 23 mai 2011

Une question pédagogique

Partons d'un constat : les étudiants d'aujourd'hui ont un bien long chemin avant d'arriver à la science moderne, s'ils doivent suivre les traces de leurs prédécesseurs des siècles passés.

D'où la conclusion : il faut donc leur éviter des détours inutiles.

D'où la question : lesquels ? quoi, de ce qu'ils eux-même ont appris, les enseignants doivent-ils débarrasser leurs enseignements ? que devons-nous conserver ? que devons-nous introduire?

Et si l'on donnait une nouvelle définition ?

La gastronomie a été justement définie par Jean-Anthelme Brillat-Savarin dans sa merveilleuse Physiologie du goût, en 1825 :

La gastronomie est la connaissance raisonnée de tout ce qui a rapport à l'homme, en tant qu'il se nourrit.
Son but est de veiller à la conservation des hommes, au moyen de la meilleure nourriture possible.
Elle y parvient en dirigeant, par des principes certains, tous ceux qui recherchent, fournissent ou préparent les choses qui peuvent se convertir en aliments.
Ainsi, c'est elle, à vrai dire, qui fait mouvoir les cultivateurs, les vignerons, les pêcheurs, les chasseurs et la nombreuse famille des cuisiniers, quel que soit le titre ou la qualification sous laquelle ils déguisent leur emploi à la préparation des aliments.
La gastronomie tient :
A l'histoire naturelle, par la classification qu'elle fait des substances alimentaires ; A la physique, par l'examen de leurs compositions et de leurs qualités ; A la chimie, par les diverses analyses et décompositions qu'elle leur fait subir ; A la cuisine, par l'art d'apprêter les mets et de les rendre agréables au goût ; Au commerce, par la recherche des moyens d'acheter au meilleur marché possible ce qu'elle consomme, et de débiter le plus avantageusement ce qu'elle présente à vendre ; Enfin, à l'économie politique, par les ressources qu'elle présente à l'impôt, et par les moyens d'échange qu'elle établit entre les nations.
La gastronomie régit la vie tout entière ; car les pleurs du nouveau-né appellent le sein de sa nourrice ; et le mourant reçoit encore avec quelque plaisir la potion suprême qu'hélas ! il ne doit plus digérer.
Elle s'occupe aussi de tous les états de la société ; car si c'est elle qui dirige les banquets des rois rassemblés, c'est encore elle qui a calculé le nombre de minutes d'ébullition qui est nécessaire pour qu'un oeuf frais soit cuit à point.
Le sujet matériel de la gastronomie est tout ce qui peut être mangé ; son but direct, la conservation des individus, et ses moyens d'exécution, la culture qui produit, le commerce qui échange, l'industrie qui prépare, et l'expérience qui invente les moyens de tout disposer pour le meilleur usage.


Cela étant, ne pourrions nous utilement donner une définition plus moderne ? Quelque chose comme "la gastronomie est l'exploration de l'alimentation humaine" ?