Avec les fêtes, la mauvaise foi humaine est à son comble. On disait vouloir
manger sain, mais là, c'est l'excès, la débauche. Le foie gras, le chocolat,
l'alcool, le fumé, le gras de la dinde, augmenté du gras de la farce, le vin
chaud...
Prenons le dernier exemple : savez-vous bien que la coumarine, toxique, de la
cannelle, est ingurgitée en doses si importantes, au moment des marchés de Noël, que la limite de toxicité est atteinte ? Le gouvernement allemand, face à ce
phénomène, avait demandé que l'on change la dose journalière admissible... mais c'est bien impossible : cette dose est calculée à partir des tests de
toxicité... qui sont des tests de toxicité ! Bref, on dépasse la dose limite !
Bien sûr, on n'en meurt pas, mais est-on vraiment en droit de prétendre manger
sainement ?
Pour le fumé (pensons au saumon), la question est analogue, mais, cette fois, on
veut oublier que le saumon pourrait contenir des produits "chimiques", et on
l'oublie très bien, le temps d'un repas où l'on déclare alors avec componction
"Oui, mais vous comprenez, c'est une fois en passant". Et l'on invoque alors la
mithridatisation, cette méthode qui nous rendrait résistant aux poisons si l'on
s'entraîne à en consommer. Observez bien : vous ne l'entendrez jamais invoquer
autant que pendant les fêtes de fin d'année.
Le chocolat, le foie gras, le gras des dindes ? Oubliés, les oméga trois ou six
: là, on plonge ! Et j'allais oublier le sel, le sucre...
Bref, il y a de quoi faire une belle étude anthropologique, pendant les fêtes de
fin d'année, lesquelles commencent début décembre, avec les premiers marchés de Noël, pour continuer avec la Saint Nicolas, Noël (la veille, le jour même), le
jour de l'an (la veille, le jour même), et tout ce qui suivra de galettes
variées.
Et l'on me dit que l'on veut manger sainement ?
Ce blog contient: - des réflexions scientifiques - des mécanismes, des phénomènes, à partir de la cuisine - des idées sur les "études" (ce qui est fautivement nommé "enseignement" - des idées "politiques" : pour une vie en collectivité plus rationnelle et plus harmonieuse ; des relents des Lumières ! Pour me joindre par email : herve.this@inrae.fr
jeudi 18 décembre 2014
mercredi 17 décembre 2014
Comment analyser des réactions chimiques dans un milieu complexe ?
Les milieux complexes sont...
complexes, et l'on est souvent perdu, face à l 'analyse de leurs
transformations. Tout semble se modifier à la fois, et comme ces milieux
contiennent une foule de composés, il semble que l'on doive abandonner
tout espoir de comprendre les réactions qui ont lieu dans ces milieux.
Je crois, au contraire, que la saine application d'une saine méthode permet de s'en tirer facilement. Ma proposition est essentiellement de reconnaître l'existence d'ordres de grandeur de composition.
En effet, ces milieux peuvent, tout d'abord, être caractérisés, par exemple pour la composition moléculaire, de la façon suivante : entre 100 pour cent et 10 pour cent, c'est le premier ordre de quantité ; entre 10 pour cent et 1 pour cent, c'est le deuxième ordre ; entre 1 pour cent et 0,1 pour cent, c'est le troisième ordre ; et ainsi de suite.
Par exemple, pour le vin, qui est un liquide complexe, on considère d'abord le fait qu'il soit essentiellement de l'eau (premier ordre), puis de l'éthanol au deuxième ordre, puis différents acides, tels l'acide tartrique, l'acide succinique, etc. au troisième ordre ; et ainsi de suite.
Cette organisation étant produite, je propose maintenant de considérer que si un composé présent au premier ordre varie notablement (et il faut considérer des ordres de grandeurs de variations), alors cette modification ne pourra être due qu'à des réactions du composé initial avec des composés d'un ordre égal ou supérieur au sien.
Par exemple une modification importante d'un composé présent au premier ordre ne sera jamais due à la réaction du composé avec un autre composé présent au troisième ordre. Si ces deux composé réagissent, la variation du composé présent au premier ordre ne pourrait être que du troisième ordre. En revanche, le composé au troisième ordre, lui, pourrait réagir notablement avec des composés au premier ou au deuxième ordre.
En conséquence, je propose donc d'examiner d'abord les réactions des composés au premier ordre, qui ne pourront réagir notablement qu'avec les composés au premier ordre (et par réaction, j'entends éventuellement des dissociations de ces composés) ; puis, la variation de chaque composé au premier ordre étant expliquée, il y aura des variations résiduelles, et l'on pourra passer à l'analyse au deuxième ordre. C'est ensuite, quand on aura analysé au deuxième ordre, que l'on pourra passer au troisième ordre.
On le voit, la complexité se réduit beaucoup si l'on analyse de façon systématique (par ordres de grandeur successif), en partant du plus important pour aller vers le plus détaillé. je crois que c'est un principe général. Évidemment, je vois déjà des objections, et je m'empresse de signaler que ce sont des objections... au deuxième ordre ).
Par exemple, on peut imaginer qu'un composé présent en petite quantité puisse produire un effet considérable par une action catalytique. Ce fut d'ailleurs un progrès essentiel de la chimie que de reconnaître l'existence de ce phénomène de catalyse. Toutefois la catalyse est un cas particulier de réaction, une sorte de réaction au deuxième ordre. Le pire n'est jamais sûr !
J'ai également évoqué la dissociation, et l'on pourrait imaginer qu'un composé se fragmente en mille petits morceaux. On peut l'imaginer, mais il y a quand même des probabilités à respecter. Si la probabilité d'un tel événement est du même ordre de grandeur que la probabilité qu'une météorite me tombe sur la tête, alors considérons plus raisonnablement que l'événement n'aura pas lieu. D'autant que je vous invite à faire l'expérience suivante : au tiers et au deux tiers de la longueur d'une feuille de papier, faites une fente qui coupe la feuille par le travers, mais en laissant un tout petit pont de papier, de sorte que la feuille soit presque divisée en trois morceaux, mais que ces morceaux restent attachés. On peut parier une caisse de champagne que si l'on tire sur les deux morceaux des extrémités, alors on ne fera jamais que deux morceaux. Pour la même raison, un bâton posé verticalement tombera, même s'il est parfaitement droit : l'équilibre est instable, même si c'est un équilibre (théorique). Pour les mêmes raisons, une molécule d'un mélange complexe ne se dissociera jamais qu'en deux fragments, en se cassant à la liaison la plus faible. Bien sûr, chacun des fragments pourra ensuite se diviser encore, mais la probabilité qu'ils se divisent tous les deux au même moment est très faible, de sorte que l'on aurait ensuite trois morceaux, puis cinq, et ainsi de suite. Finalement, on pourra effectivement obtenir mille morceaux, mais une analyse pas à pas fait cette analyse toute simple.
Finalement, je répète mon acte de foi : le monde est simple, à condition d'avoir une saine méthode que l'on utilise sainement. Oui, le diable est caché derrière chaque détail expérimental, en science, mais notre intelligence doit nous permettre de le vaincre, pas à pas. Et c'est ainsi que la physico-chimie est une science merveilleuse, n'est-ce pas ?
Je crois, au contraire, que la saine application d'une saine méthode permet de s'en tirer facilement. Ma proposition est essentiellement de reconnaître l'existence d'ordres de grandeur de composition.
En effet, ces milieux peuvent, tout d'abord, être caractérisés, par exemple pour la composition moléculaire, de la façon suivante : entre 100 pour cent et 10 pour cent, c'est le premier ordre de quantité ; entre 10 pour cent et 1 pour cent, c'est le deuxième ordre ; entre 1 pour cent et 0,1 pour cent, c'est le troisième ordre ; et ainsi de suite.
Par exemple, pour le vin, qui est un liquide complexe, on considère d'abord le fait qu'il soit essentiellement de l'eau (premier ordre), puis de l'éthanol au deuxième ordre, puis différents acides, tels l'acide tartrique, l'acide succinique, etc. au troisième ordre ; et ainsi de suite.
Cette organisation étant produite, je propose maintenant de considérer que si un composé présent au premier ordre varie notablement (et il faut considérer des ordres de grandeurs de variations), alors cette modification ne pourra être due qu'à des réactions du composé initial avec des composés d'un ordre égal ou supérieur au sien.
Par exemple une modification importante d'un composé présent au premier ordre ne sera jamais due à la réaction du composé avec un autre composé présent au troisième ordre. Si ces deux composé réagissent, la variation du composé présent au premier ordre ne pourrait être que du troisième ordre. En revanche, le composé au troisième ordre, lui, pourrait réagir notablement avec des composés au premier ou au deuxième ordre.
En conséquence, je propose donc d'examiner d'abord les réactions des composés au premier ordre, qui ne pourront réagir notablement qu'avec les composés au premier ordre (et par réaction, j'entends éventuellement des dissociations de ces composés) ; puis, la variation de chaque composé au premier ordre étant expliquée, il y aura des variations résiduelles, et l'on pourra passer à l'analyse au deuxième ordre. C'est ensuite, quand on aura analysé au deuxième ordre, que l'on pourra passer au troisième ordre.
On le voit, la complexité se réduit beaucoup si l'on analyse de façon systématique (par ordres de grandeur successif), en partant du plus important pour aller vers le plus détaillé. je crois que c'est un principe général. Évidemment, je vois déjà des objections, et je m'empresse de signaler que ce sont des objections... au deuxième ordre ).
Par exemple, on peut imaginer qu'un composé présent en petite quantité puisse produire un effet considérable par une action catalytique. Ce fut d'ailleurs un progrès essentiel de la chimie que de reconnaître l'existence de ce phénomène de catalyse. Toutefois la catalyse est un cas particulier de réaction, une sorte de réaction au deuxième ordre. Le pire n'est jamais sûr !
J'ai également évoqué la dissociation, et l'on pourrait imaginer qu'un composé se fragmente en mille petits morceaux. On peut l'imaginer, mais il y a quand même des probabilités à respecter. Si la probabilité d'un tel événement est du même ordre de grandeur que la probabilité qu'une météorite me tombe sur la tête, alors considérons plus raisonnablement que l'événement n'aura pas lieu. D'autant que je vous invite à faire l'expérience suivante : au tiers et au deux tiers de la longueur d'une feuille de papier, faites une fente qui coupe la feuille par le travers, mais en laissant un tout petit pont de papier, de sorte que la feuille soit presque divisée en trois morceaux, mais que ces morceaux restent attachés. On peut parier une caisse de champagne que si l'on tire sur les deux morceaux des extrémités, alors on ne fera jamais que deux morceaux. Pour la même raison, un bâton posé verticalement tombera, même s'il est parfaitement droit : l'équilibre est instable, même si c'est un équilibre (théorique). Pour les mêmes raisons, une molécule d'un mélange complexe ne se dissociera jamais qu'en deux fragments, en se cassant à la liaison la plus faible. Bien sûr, chacun des fragments pourra ensuite se diviser encore, mais la probabilité qu'ils se divisent tous les deux au même moment est très faible, de sorte que l'on aurait ensuite trois morceaux, puis cinq, et ainsi de suite. Finalement, on pourra effectivement obtenir mille morceaux, mais une analyse pas à pas fait cette analyse toute simple.
Finalement, je répète mon acte de foi : le monde est simple, à condition d'avoir une saine méthode que l'on utilise sainement. Oui, le diable est caché derrière chaque détail expérimental, en science, mais notre intelligence doit nous permettre de le vaincre, pas à pas. Et c'est ainsi que la physico-chimie est une science merveilleuse, n'est-ce pas ?
Amusant !
84 % des végétariens et des végétaliens finissent par remanger de la viande, selon une étude réalisée sur 11 000 adultes aux Etats-Unis par le Humane Research Council.
53% d'entre eux craquent au bout d’un an. 30 % ne tiennent pas trois mois.
Pour se justifier, 63% des anciens végétariens mettent en avant le fait qu'ils n'aimaient pas se faire remarquer.
Un constat partagé par 41 % de ceux qui ne consomment toujours pas de viande. La difficulté à ne plus manger de viande a été évoquée par 43 % des anciens végétariens. Selon l’enquête, le poulet est la viande à laquelle il est le plus dur de résister
53% d'entre eux craquent au bout d’un an. 30 % ne tiennent pas trois mois.
Pour se justifier, 63% des anciens végétariens mettent en avant le fait qu'ils n'aimaient pas se faire remarquer.
Un constat partagé par 41 % de ceux qui ne consomment toujours pas de viande. La difficulté à ne plus manger de viande a été évoquée par 43 % des anciens végétariens. Selon l’enquête, le poulet est la viande à laquelle il est le plus dur de résister
lundi 1 décembre 2014
La retenue, une jolie idée
Trouvé dans le TLF (le seul dictionnaire en langue française qui vaille quelque chose : http://atilf.atilf.fr/)
II. [Corresp. à retenir II]
A. Aptitude à se contrôler, à maîtriser ses réactions, ses sentiments. Synon. mesure, modération. Cette fois, il parut perdre un moment toute retenue, tout contrôle de son dangereux plaisir (BERNANOS, Joie, 1929, p. 641).
Littér. [Avec un compl.] La princesse a fait une sortie féroce contre Gavarni, contre l'artiste et surtout contre l'homme. C'est extraordinaire, le peu de retenue des passions de cette femme (GONCOURT, Journal, 1864, p. 90).
B. 1. Comportement social d'une personne qui sait maîtriser l'expression de ses sentiments, ne pas heurter, ne pas choquer.
Synon. discrétion, réserve, tact. Je l'avais vu périr [un brick français] de loin, sans que l'on pût sauver un seul homme de l'équipage, et, malgré la gravité et la retenue des officiers, il m'avait fallu entendre les cris et les hourras des matelots (VIGNY, Serv. et grand. milit., 1835, p. 173). Antoine avait quitté un Rumelles-1914, assuré, maître de lui, un peu suffisant et qui pérorait volontiers sur toutes choses, mais avec une retenue étudiée. Quatre années de surmenage en avaient fait cet homme au rire brusque et convulsif (MARTIN DU G., Thib., Épil., 1940, p. 802).
2. [En parlant des rapports entre hommes et femmes] Synon. de décence, modestie, pudeur, réserve. Elles causent avec grâce et une modeste retenue, mais sans embarras, et comme accoutumées à l'admiration qu'elles inspirent (LAMART., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 218):
II. [Corresp. à retenir II]
A. Aptitude à se contrôler, à maîtriser ses réactions, ses sentiments. Synon. mesure, modération. Cette fois, il parut perdre un moment toute retenue, tout contrôle de son dangereux plaisir (BERNANOS, Joie, 1929, p. 641).
Littér. [Avec un compl.] La princesse a fait une sortie féroce contre Gavarni, contre l'artiste et surtout contre l'homme. C'est extraordinaire, le peu de retenue des passions de cette femme (GONCOURT, Journal, 1864, p. 90).
B. 1. Comportement social d'une personne qui sait maîtriser l'expression de ses sentiments, ne pas heurter, ne pas choquer.
Synon. discrétion, réserve, tact. Je l'avais vu périr [un brick français] de loin, sans que l'on pût sauver un seul homme de l'équipage, et, malgré la gravité et la retenue des officiers, il m'avait fallu entendre les cris et les hourras des matelots (VIGNY, Serv. et grand. milit., 1835, p. 173). Antoine avait quitté un Rumelles-1914, assuré, maître de lui, un peu suffisant et qui pérorait volontiers sur toutes choses, mais avec une retenue étudiée. Quatre années de surmenage en avaient fait cet homme au rire brusque et convulsif (MARTIN DU G., Thib., Épil., 1940, p. 802).
2. [En parlant des rapports entre hommes et femmes] Synon. de décence, modestie, pudeur, réserve. Elles causent avec grâce et une modeste retenue, mais sans embarras, et comme accoutumées à l'admiration qu'elles inspirent (LAMART., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 218):
2.
... malgré moi mes yeux revenaient à la place où Madeleine dormait
dans ses mousselines légères, étendue sur la rude toile qui lui servait
de tapis. Étais-je ravi? Étais-je torturé? J'aurais plus de peine encore
à vous dire si j'aurais souhaité quelque chose au delà de cette vision
décente et exquise qui contenait à la fois toutes les retenues et tous les attraits.
FROMENTIN, Dominique, 1863, p. 167.
FROMENTIN, Dominique, 1863, p. 167.
samedi 29 novembre 2014
Bête à en pleurer... ou malhonnête ?
J'ai un magazine entre les mains, et je llis :
- espérer
- partage
- révolution
- réenchanter
- slow xxx
-vie intérieure
- pacte
- solidaire
-minceur durable ;-)
- savoir revivre
- efficacité connectée
- légèreté de l'enfance
-holistique
- approche globale de l'humain
-modernité
-écouter son corps
- science participative
Bien sûr, il faut espérer, et ce n'est pas mal de partager. La révolution ? Seulement si ce n'est pas un tour pour rien. Réenchanter : cela signifierait que l'enchantement est perdu, mais l'est-il? Slow: je me méfie. Vie intérieure : au fait, de quoi s'agit-il ? Cela existe-t-il ? Car je rapelle que dire "anges" ne les fait pas exister. Pacte : pourquoi pas, quand il y en a... mais cela me fait immédiatement penser à "véritable révolution" : soit c'est une révolution, soit ce n'en est pas une, et il n'y a pas lieu de dire "véritable. Solidaire : très à la mode, permet de faire gober n'importe quoi à nos interlocuteurs. Minceur : on en rêve. Durable : l'écologie fait recette... et on la met à toutes les sauces. Savoir revivre ? Apprenons d'abord à vire. Connecté : passons. Légèreté de l'enfance ? Je crains hélas qu'elle n'existe que pour quelques uns qui sont nés avec une cuiller d'argent dans la bouche. Holistique : il faudra qu'on finisse par m'expliquer ce dont il s'agit. Modernité : cliché. Ecouter son corps : rigolade. Science participative ? Le fantasme de la "voie royale" : on pourrait apprendre sans apprendre.
Et je vous en épargne un certain nombre !
- espérer
- partage
- révolution
- réenchanter
- slow xxx
-vie intérieure
- pacte
- solidaire
-minceur durable ;-)
- savoir revivre
- efficacité connectée
- légèreté de l'enfance
-holistique
- approche globale de l'humain
-modernité
-écouter son corps
- science participative
Bien sûr, il faut espérer, et ce n'est pas mal de partager. La révolution ? Seulement si ce n'est pas un tour pour rien. Réenchanter : cela signifierait que l'enchantement est perdu, mais l'est-il? Slow: je me méfie. Vie intérieure : au fait, de quoi s'agit-il ? Cela existe-t-il ? Car je rapelle que dire "anges" ne les fait pas exister. Pacte : pourquoi pas, quand il y en a... mais cela me fait immédiatement penser à "véritable révolution" : soit c'est une révolution, soit ce n'en est pas une, et il n'y a pas lieu de dire "véritable. Solidaire : très à la mode, permet de faire gober n'importe quoi à nos interlocuteurs. Minceur : on en rêve. Durable : l'écologie fait recette... et on la met à toutes les sauces. Savoir revivre ? Apprenons d'abord à vire. Connecté : passons. Légèreté de l'enfance ? Je crains hélas qu'elle n'existe que pour quelques uns qui sont nés avec une cuiller d'argent dans la bouche. Holistique : il faudra qu'on finisse par m'expliquer ce dont il s'agit. Modernité : cliché. Ecouter son corps : rigolade. Science participative ? Le fantasme de la "voie royale" : on pourrait apprendre sans apprendre.
Et je vous en épargne un certain nombre !
mercredi 26 novembre 2014
Une merveilleuse idée
Il y a des idées que j'aime beaucoup, notamment quand elles résolvent des questions que je me suis posées.
C'était en 1969 : pour la fête des mères, je voulais préparer une essence de violette, et j'avais en prévision un entraînement à la vapeur d'eau. Mais, à l'époque, je n'avais qu'une cornue à l'ancienne, en verre, une lampe à alcool, un trépied muni d'une grille de fer.
Je m'étais procuré des violettes, et il fallait donc me lancer. Ce fut facile de mettre les violettes dans l'eau et de chauffer... mais rapidement, ce fut de la vapeur qui sortit de la cornue ! Comment recondenser ? Un torchon imbibé d'eau froide sur le col de la cornue ne suffisait pas, et tout était brûlant. Je changeais le torchon humide, et encore, et encore !
Finalement, je produisis une "eau de violette" peu convaincante, mais je m'étais donné du mal !
J'aurais dû visiter plus tôt la maison de Louis Pasteur à Arbois, parce que s'y trouve la solution à mon problème : sur une table, un ballon et sa colonne à reflux, quand même bien plus efficace que la cornue ; surtout, à côté, un escabeau, avec un seau d'eau froide placé en hauteur, et dont l'eau s'écoule par gravité dans la colonne à reflux, avant de couler dans un autre seau, par terre. Quand le seau du bas est plein, on le reverse dans le seau du haut, et, de la sorte, on évite d'avoir de l'eau courage... et l'on évite aussi la consommation d'eau.
Aujourd'hui, je fais de même : sur une batterie de colonnes à reflux en série, c'est la même eau qui circule, poussée par une pompe. Et l'eau chaude repart dans un gros récipient, dont l'inertie évite l'échauffement.
C'était en 1969 : pour la fête des mères, je voulais préparer une essence de violette, et j'avais en prévision un entraînement à la vapeur d'eau. Mais, à l'époque, je n'avais qu'une cornue à l'ancienne, en verre, une lampe à alcool, un trépied muni d'une grille de fer.
Je m'étais procuré des violettes, et il fallait donc me lancer. Ce fut facile de mettre les violettes dans l'eau et de chauffer... mais rapidement, ce fut de la vapeur qui sortit de la cornue ! Comment recondenser ? Un torchon imbibé d'eau froide sur le col de la cornue ne suffisait pas, et tout était brûlant. Je changeais le torchon humide, et encore, et encore !
Finalement, je produisis une "eau de violette" peu convaincante, mais je m'étais donné du mal !
J'aurais dû visiter plus tôt la maison de Louis Pasteur à Arbois, parce que s'y trouve la solution à mon problème : sur une table, un ballon et sa colonne à reflux, quand même bien plus efficace que la cornue ; surtout, à côté, un escabeau, avec un seau d'eau froide placé en hauteur, et dont l'eau s'écoule par gravité dans la colonne à reflux, avant de couler dans un autre seau, par terre. Quand le seau du bas est plein, on le reverse dans le seau du haut, et, de la sorte, on évite d'avoir de l'eau courage... et l'on évite aussi la consommation d'eau.
Aujourd'hui, je fais de même : sur une batterie de colonnes à reflux en série, c'est la même eau qui circule, poussée par une pompe. Et l'eau chaude repart dans un gros récipient, dont l'inertie évite l'échauffement.
A propos du gluten, trouvé dans une revue de consommateurs
Consumer Reports Debunks Common Myths About Gluten
New
CR survey finds 63% of Americans believe a gluten-free diet would
improve physical or mental health—but cutting gluten isn’t always more
nutritious or better for most people
Yonkers, N.Y. (PRWEB) November 21, 2014
Gluten,
a protein found in wheat, barley, and rye, has become the latest
dietary villain, blamed for everything from forgetfulness to joint pain
to weight gain. But Consumer Reports (CR) is shedding light on common
misconceptions about going gluten-free.
The full report, “The Truth About Gluten,” is available online at ConsumerReports.org and in the January 2015 issue of Consumer Reports, which hits newsstands next week.
The
report points out that a gluten-free claim doesn’t mean the product is
necessarily more nutritious, it may actually be less so; that consumers
may increase their exposure to arsenic by going gluten-free, and a
gluten-free diet might cause weight gain—not weight loss. And, most
gluten-free foods cost more than their regular counterparts.
Still,
a new survey of more than 1,000 Americans conducted by the Consumer
Reports National Research Center found that about a third of people buy
gluten-free products or try to avoid gluten. Among the top benefits they
cited were better digestion and gastrointestinal function, healthy
weight loss, increased energy, lower cholesterol, and a stronger immune
system.
“While
people may feel better on a gluten-free diet, there is little evidence
to support that their improved health is related to the elimination of
gluten from their diet,” said Trisha Calvo, deputy content editor,
health and food, at Consumer Reports. “Before you decide to ride the
wave of this dietary trend, consider why it might not be a good idea.”
The Truth About Gluten
Unless someone has a gluten sensitivity or celiac disease – an autoimmune condition in which gluten causes potentially life-threatening intestinal damage – Consumer Reports says there is little reason to eliminate gluten, and doing so may actually be a disservice to one’s health. Less than seven percent of Americans have these conditions.
A
quarter of the people CR surveyed thought gluten-free foods have more
vitamins and minerals than other foods. But CR’s review of 81 products
free of gluten across 12 categories revealed they’re a mixed bag in
terms of nutrition. Many gluten-free foods aren’t enriched or fortified
with nutrients such as folic acid and iron as many products that contain
wheat flours are.
And
according to CR’s survey, more than a third of Americans think that
going gluten-free will help them slim down, but there’s very little
evidence that doing so is a good weight-loss strategy; in fact, the
opposite is often true. Ditching gluten often means adding sugar, fat,
and sodium, which are often used to pump up the flavor in these foods;
these foods also might have more calories and consuming them could cause
some people to gain weight.
What Consumers Can Do
For those who must cut out gluten, Consumer Reports recommends doing so in a healthy way and has some suggestions on how to do so below:
1. Eat grains. For those on a gluten-free diet or not, eating a variety of grains is healthy, so don’t cut out whole grains. Replace wheat with amaranth, corn, millet quinoa, teff, and the occasional serving of rice.
2. Shop the grocery store perimeter. Stick with naturally gluten-free whole foods: fruits, vegetables, lean meat and poultry, fish, most dairy, legumes, some grains, and nuts.
3. Read the label. Minimize the intake of packaged foods made with refined rice or potato flours; choose those with no-gluten, non-rice whole grains instead. When buying processed foods, keep an eye on the sugar, fat, and sodium content of the product.
Consumer
Reports’ full report on gluten also features a list of a dozen gluten-
and rice-free foods that passed taste-tests, but cautions consumers to
be mindful of nutrition.
Consumer
Reports is the world’s largest independent product-testing
organization. Using its more than 50 labs, auto test center, and survey
research center, the nonprofit rates thousands of products and services
annually. Founded in 1936, Consumer Reports has over 8 million
subscribers to its magazine, website and other publications. Its
advocacy division, Consumers Union, works for health reform, food and
product safety, financial reform, and other consumer issues in
Washington, D.C., the states, and in the marketplace.
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