Il existe dans les professions des codes des usages, c'est-à-dire des listes d'opération et de produits autorisés pour avoir le droit à des appellations par exemple, andouillette, gâteau Saint-Honoré, gruyère, gewurtztraminer, etc.
Il s'agit toujours de prescriptions qui imposent un minimum pour mériter des dénominations, sans déloyauté.
A la réflexion, ces minimum sont des minimum, et je ne les aime pas, parce qu'ils nous font rester au ras du plancher, disons dans la boue en quelque sorte.
Ce n'est pas nul, bien sûr, puisque la profession s'est mise d'accord pour autoriser ces nominations mais quand même, ce sont des codes a minima.
Ne peut-on pas, au contraire, imaginer des codes à maxima ? Des prescription qui donneraient des idée du meilleur ? N'est-il pas préférable de proposer aux jeunes... et aux autres des indications de comment très bien faire ?
Là, on aurait le regard braqué sur le bleu du ciel, on deviendrait enfin véritablement humain, au lieu de rester tels des pourceaux dans la fange.
Je ne peux pas m'empêcher de penser que toute prescription a minima devrait être assortie d'une considération à maxima.
Ce blog contient: - des réflexions scientifiques - des mécanismes, des phénomènes, à partir de la cuisine - des idées sur les "études" (ce qui est fautivement nommé "enseignement" - des idées "politiques" : pour une vie en collectivité plus rationnelle et plus harmonieuse ; des relents des Lumières ! Pour me joindre par email : herve.this@inrae.fr
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dimanche 18 avril 2021
Entre la boue et la lumière
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