Chers Amis
Parce que nous avons une
alimentation, et pas des aliments, l'Académie d'agriculture de France me
charge de vous transmettre ce communiqué de presse ci dessous. J'espère vivement
que vous le partagerez autour de vous.
J'insiste à titre personnel
1.
le chocolat, le foie gras, le beurre, le fromage, etc. ne doivent pas
être diabolisés, parce qu'il s'agit d'éléments qui contribuent à nous
faire vivre mieux
2. l'hygiénisme exagéré est une plaie
3.
ce qui compte, c'est notre alimentation : on peut parfaitement manger
un produit gras un jour ; ce qui compte, c'est de ne pas en abuser. La
règle diététique principale est : il faut manger de tout en petites
quantités, et faire de l'exercice (modéré)
4. cela ne sert
à rien de diaboliser des aliments particuliers... sachant que nous
continuerons à les consommer ; nous aurons seulement plus de remords
5.
Victor Hugo disait justement : une école de plus, une prison de moins.
L'éducation est essentielle, et nous avons, en France, la chance d'avoir
l'Education nationale, un "outil" au service de notre collectivité, qui
permet des actions éducatives cohérentes grâce à des enseignants
dévoués.
6. dans la même veine, je préfère la carotte au
bâton ; soyons positifs, enthousiastes, optimistes... et nous
parviendrons ensemble à faire un monde meilleur.
Amicalement
COMMUNIQUE DE PRESSE
ETIQUETAGE
DES ALIMENTS : EDUQUER PLUTOT QU'APPOSER
Lors de la présentation de son
projet de loi santé en Conseil des Ministres, à la mi-octobre,
Madame Marysol Touraine, Ministre de la santé, a annoncé la mise en
place d'un outil permettant d'informer sur la qualité nutritionnelle
des produits alimentaires pré-emballés : des pastilles de
couleur apposées sur les emballages des aliments. Des distributeurs
se sont déclarés prêts à appliquer un tel codage.
L'Académie d'Agriculture de France
considère que l'apposition d’une pastille de couleur sur les
emballages n'améliorera pas l’information des consommateurs sur la
qualité nutritionnelle réelle des aliments. Elle estime donc
inutile la mise en œuvre de cette nouvelle réglementation qui
viendrait, en outre, alourdir le poids des normes pesant sur les
opérateurs industriels, sans bénéfice pour les consommateurs.
L'Académie d'agriculture de
France estime que le meilleur vecteur pour éduquer nos concitoyens
sur les bonnes pratiques nutritionnelles est l'Ecole. L'Académie
d'agriculture de France suggère de compléter, coordonner et
généraliser les expériences régionales déjà mises en œuvre à
la suite du Programme national santé (PNNS 2011), de la circulaire
sur la politique éducative de santé dans les territoires
académiques (circulaire n° 2011-216 du 2-12-2011 MEN-DGESCO B3-1)
ou par le réseau sur l'éducation du goût constitué en octobre
2011.
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