Lors
de la célébration des dix ans de l'Institut des Hautes Etudes de la
Gastronomie, nous avons organisé une conférence. Elle avait lieu
dès le début de l'après-midi, moment de la journée qui n'est pas
particulièrement propice à l'attention !
Comment
pouvions-nous éviter l'assoupissement post-prandial ? Nous
comptions évidemment sur le talent des orateurs que nous avions
invités ; plus exactement, la Connaissance des intellectuels
qui nous avaient fait l'amitié de participer à la conférence.
Toutefois, nous avons voulu faire mieux, et nous avons diviser
l'après-midi en deux parties, et, au lieux d'enchaîner les
conférences dans chaque partie, nous avons invité nos amis à
participer à une table ronde. Plus précisément, il s'agissait que
le message de chacun soit divisé en trois parties, afin qu'un
modérateur donne la paroles à chacun trois fois de suite, mais dans
une alternance qui devait mettre du mouvement dans toute cette
affaire.
Tout
a parfaitement fonctionné... à cela près que, finalement, nous
aurions perdu en « lisibilité », en clarté des
messages, sans les modérateurs qui synthétisaient les interventions
en fin de table ronde.
Certes,
nous avons tant martelé que nous mangeons de la culture et que cette
culture est fondée sur la biologie que nos auditeurs n'ont pas eu
grand mal à l'entendre. Toutefois le message de chacun a été un
peu perdu, dilué, et ce sont seulement les synthèses qui ont
emporté l'affaire.
Comment
n'y avions-nous pas pensé à l'avance ? Inversement, nous avons
eu une vraie belle leçon de « conclusion » : une
conclusion permet de réunir des fils épars en une tresse lisible,
mémorable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un commentaire? N'hésitez pas!
Et si vous souhaitez une réponse, n'oubliez pas d'indiquer votre adresse de courriel !