Récemment, j'ai lu
l'annonce d'une réunion merveilleuse : des enseignants
s'interrogeaient pour savoir pourquoi les étudiants font leurs
travaux au dernier moment. Chacun sait que c'est une mauvaise
méthode, qui conduit l'individu a manquer de temps, à faire
l'impasse sur les matières pourtant importantes... Comment donc
aider les étudiants à ne pas se retrouver à faire les travaux au
dernier moment ?
Il y a évidemment
plusieurs façons de répondre à cette question, mais il faut
surtout se demander comment l'enseignement est organisé. Faut-il
vraiment accumuler les heures de cours, afin de remplir les emplois
du temps ? J'ai expliqué ailleurs pourquoi je crois que cette
méthode est mauvaise, et pourquoi il vaut mieux des objectifs
(compétences) bien identifiés, et je n'y reviens pas ici.
Toutefois, en vue
pardonnez-moi cette question impertinente : pourquoi les
enseignants chercheurs eux-mêmes rendent-ils le plus souvent leurs
travaux bien tardivement ? Pourquoi sont-ils « débordés » ?
Je n'arrive pas à penser que la question des étudiants soit
entièrement déconnectée de celle des enseignants chercheurs, de
sorte que, finalement, ce qui semblait être une bonne initiative
paraît plutôt, à l'analyse, une façon de voir la paille dans
l'oeil du voisin.
Chers collègues,
pardonnez mon impertinence : j'ai du mal à oublier que les
enseignants ont été des étudiants, d'autant que le chimiste Michel
Eugène Chevreul, le père de la chimie des lipides, déclarait à
l'âge de 100 ans qu'il était le doyen des étudiants de France !
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