dimanche 30 septembre 2012

Encore, à propos d'un article récent

C'est amusant (si l'on peut dire), mais les bons scientifiques que je côtoie semblent d'accord.
Le lien suivant est éclairant.

Pour bien comprendre, il faut savoir que quand on lance une pièce de monnaie non truquée, elle tombe effectivement une fois sur deux en moyenne sur pile, ou sur face.
Toutefois, il est parfaitement possible d'avoir 1000 fois pile de suite.

L'analyse statistique est un bon moyen de savoir quelle est la probabilité que ce dernier "événement" se produise. Et un travail scientifique quel qu'il soit doit tenir compte de la variabilité du monde.

Autrement dit, un travail scientifique qui ne fait pas bien l'analyse statistique est minable.

Et voilà pourquoi le lien suivant est important :

http://www.math.u-psud.fr/~lavielle/NK603A_lavielle.html

bonne lecture

samedi 29 septembre 2012

Le concours de cuisine note à note 1. Les consistances

Voici l'annonce CORRIGEE du Concours de cuisine note à note :


https://sites.google.com/site/travauxdehervethis/Home/actualites/concours-de-cuisine-note-a-note-1-les-consistances


Jeu-Concours
de
Cuisine Note à Note N°1
















1Les consistances



Organisateurs :
Odile Renaudin (www.sciencesetgastronomie.com) , Yolanda Rigault (yolanda.rigault@wanadoo.fr), Hervé This (herve.this@paris.inra.fr)





Introduction : la « Cuisine Note à Note »

La « cuisine note à note » est une cuisine qui n'utilise plus de fruits, légumes, viandes ou poissons, mais plutôt des composés purs, pour construire des aliments.
Toutefois, on comprend que, pour parvenir pratiquement à produire des oeuvres en un temps raisonnable, des « raccourcis » puissent être empruntés : il est admis que l'on puisse notamment employer des « fractions », mélanges de composés formés par fractionnement des produits végétaux ou animaux.
Pour en savoir plus, voir  annexe ci dessous.


L'objet du concours :

Pour cette première édition des Cours de Cuisine Note à Note, il est proposé de réaliser de un  à trois aliments qui devront avoir au minimum, pour chacun  :
deux parties (ou plus) de consistances différentes, dont une dure (craquant, croustillant, cassant...) et une molle
chaque partie devra être structurée ; par « structuré », on entend que la partie considérée ne doit pas avoir une microstructure homogène, mais, au contraire, être faite de différentes phases, de consistances différentes (par exemple, la « conglomèle » représentée ci-dessous est faite de « perles » à coeur liquide collées les unes autres autres ; par exemple, un nougat est structuré, puisqu'il comprend des pistaches dans la masse blanche... qui n'est pas « note à note » ; par exemple, les surimi sont des protéines de poisson filées)












Pour ces productions, l'emploi de tissus végétaux (fruits, légumes) ou animaux (viande, oeufs, poissons) est interdit. En revanche, on pourra utiliser :
des composés purs (eau, éthanol, saccharose, amylopectine...)
des fractions obtenues par fractionnement ou craquage de tissus végétaux ou animaux (on privilégiera toutefois des fractions non classiques)


Chaque aliment préparé  (maximum 3) devra être :
1. décrit par une recette (maximum deux pages en Romain corps 12, voir document joint) précisant
1. les ingrédients utilisés, avec les quantités
2. le mode opératoire
2. photographié (cinq photographies maximum, si l'on veut représenter des étapes de la réalisation), car c'est notamment sur ce critère que le jury devra trancher



Critères d'évaluation :
Faisabilité, reproductibilité
L'utilisation de composés purs sera préférée à l'utilisation de fractions.2
Evidemment, les réalisations ne devront pas être toxiques
La complexité gustative sera privilégiée : on notera mieux un aliment qui aura, saveur, odeur, couleur, consistance, forme, stimulations trigéminales...


Qui participe ?
Ce concours est gratuit, ouvert à tous.


Dates :
Inscriptions ouvertes jusqu'au 15 janvier 2013
Dernier envoi des dossier : 30 mars 2013


Evaluation par le jury :
30 mars 2013-15 avril 2013


Remise des prix :
Vendredi 26 avril 2013 après midi, AgroParisTech, Paris.


Les prix seront offerts par les partenaires.
Les meilleurs réalisations seront affichées sur plusieurs sites (Scienceetgastronomie.com, Forum Note à Note d'AgroParisTech...). Elles feront l'objet d'expositions itinérantes.  Jeu-Concours
de
Cuisine Note à Note N°1
















1Les consistances



Organisateurs :
Odile Renaudin (www.sciencesetgastronomie.com) , Yolanda Rigault (yolanda.rigault@wanadoo.fr), Hervé This (herve.this@paris.inra.fr)





Introduction : la « Cuisine Note à Note »

La « cuisine note à note » est une cuisine qui n'utilise plus de fruits, légumes, viandes ou poissons, mais plutôt des composés purs, pour construire des aliments.
Toutefois, on comprend que, pour parvenir pratiquement à produire des oeuvres en un temps raisonnable, des « raccourcis » puissent être empruntés : il est admis que l'on puisse notamment employer des « fractions », mélanges de composés formés par fractionnement des produits végétaux ou animaux.
Pour en savoir plus, voir  annexe ci dessous.


L'objet du concours :

Pour cette première édition des Cours de Cuisine Note à Note, il est proposé de réaliser de un  à trois aliments qui devront avoir au minimum, pour chacun  :
deux parties (ou plus) de consistances différentes, dont une dure (craquant, croustillant, cassant...) et une molle
chaque partie devra être structurée ; par « structuré », on entend que la partie considérée ne doit pas avoir une microstructure homogène, mais, au contraire, être faite de différentes phases, de consistances différentes (par exemple, la « conglomèle » représentée ci-dessous est faite de « perles » à coeur liquide collées les unes autres autres ; par exemple, un nougat est structuré, puisqu'il comprend des pistaches dans la masse blanche... qui n'est pas « note à note » ; par exemple, les surimi sont des protéines de poisson filées)












Pour ces productions, l'emploi de tissus végétaux (fruits, légumes) ou animaux (viande, oeufs, poissons) est interdit. En revanche, on pourra utiliser :
des composés purs (eau, éthanol, saccharose, amylopectine...)
des fractions obtenues par fractionnement ou craquage de tissus végétaux ou animaux (on privilégiera toutefois des fractions non classiques)


Chaque aliment préparé  (maximum 3) devra être :
1. décrit par une recette (maximum deux pages en Romain corps 12, voir document joint) précisant
1. les ingrédients utilisés, avec les quantités
2. le mode opératoire
2. photographié (cinq photographies maximum, si l'on veut représenter des étapes de la réalisation), car c'est notamment sur ce critère que le jury devra trancher



Critères d'évaluation :
Faisabilité, reproductibilité
L'utilisation de composés purs sera préférée à l'utilisation de fractions.2
Evidemment, les réalisations ne devront pas être toxiques
La complexité gustative sera privilégiée : on notera mieux un aliment qui aura, saveur, odeur, couleur, consistance, forme, stimulations trigéminales...


Qui participe ?
Ce concours est gratuit, ouvert à tous.


Dates :
Inscriptions ouvertes jusqu'au 15 janvier 2013
Dernier envoi des dossier : 30 mars 2013


Evaluation par le jury :
30 mars 2013-15 avril 2013


Remise des prix :
Vendredi 26 avril 2013 après midi, AgroParisTech, Paris.


Les prix seront offerts par les partenaires.
Les meilleurs réalisations seront affichées sur plusieurs sites (Scienceetgastronomie.com, Forum Note à Note d'AgroParisTech...). Elles feront l'objet d'expositions itinérantes.





mercredi 26 septembre 2012

On me demande des explications

Un ami m'interroge sur une de mes déclarations, à savoir que j'ai compris que la cuisine note à note permet de doubler la production agricole !

Je m'explique : l'un de mes intérêts, dans le développement de la cuisine note à note, c'est d'enrichir les agriculteurs, en leur proposant de fractionner ou de craquer les produits de l'agriculture, à la ferme (on peut pousser la division au point que l'on veut, mais c'est une autre question). L'idée est à la fois d'échapper à certains quotas, et aussi de faire de la valeur ajoutée, raison pour laquelle j'avais organisé une démonstration de l'osmose inverse et aussi pour laquelle j'avais invité Jean-Louis Escudier pour présenter le craquage du raisin et du vin.

Bref, si l'on élimine l'eau des produits agricoles dans les exploitations :
1. on évite le pourrissement lors du transport
2. on évite de transporter de l'eau



Eviter de transporter de l'eau ? C'est une question d'énergie.
Eviter le pourrissement ? Le chiffre terrible à savoir est le suivant : jusqu'à 45 % des denrées agricoles sont perdues, entre la ferme et la table. En enlevant l'eau, on évite cette perte.

Mais, en revanche, du côté des citoyens, il faudra apprendre à cuisiner avec les nouvelles fractions. D'accord, si ce sont des polyphénols totaux, ou des pigments hydrophobes totaux, par exemple, ce ne sera pas de la "cuisine note à note" pure, mais qu'importe : ce qui compte, c'est que la cuisine évolue dans un sens qui me semble utile.

Des liens !

Voici les liens pour la vidéo de la présentation du livre "la cuisine Note à Note":

Podcast général AgroParisTech : http://podcast.agroparistech.fr/groups/agroparistech/weblog/f4494/La_cuisine_Note_a_Note.html

Podcast Gastronomie Moléculaire : http://podcast.agroparistech.fr/users/gastronomiemoleculaire/weblog/d1c19/La_cuisine_Note_a_Note.html

il y a des liens pour télécharger au format MP4

dimanche 23 septembre 2012

Des images des bouchées note à note préparées par les chefs des Toques Blanches Internationales le 20 septembre 2012


Cocktail « This-Potter »
réalisé par Marie Soyer

Boisson alcoolisée, à base de polyphénols et d’arômes artificiels de fruits (citron, orange, cassis)
3 litres d’eau
550 g de vodka neutre à 40°
9 g de polyphénol
3 g de sel
130 g de sucre
50 g de glucose perlé
2 g d’acide tartrique
25 g de « vanille artificielle » (solution de vanilline
4 gouttes d'arôme artificiel orange
10 gouittes d’arôme artificiel citron
9 gouttes d'arôme artificiel cassis






« Gâteau d'amylopectine »
Réalisé par Lucile Bouche


Pas loin du pain, pour faire des bases, etc…

500 g de fécule de pomme de terre : torréfier
10 g de poudre de blanc d’œuf avec environ 350 g d’eau, sel ; fouetter un peu
Mélanger les deux
Cuire à 180° pendant 14 mn.
Pour crouter, on peut aussi essayer le cookal, toaster, saisir à la poêle ou plancha



Rouge, vert, blanc
réalisé par Mickael Foubert



Appareil liquide rouge :
40 g de poudre de tomate, 200 g d’eau, 10 g de glucose atomisé , 1 g de sel , 5 g de monoglutamate de sodium , arome artificiel cassis

Appareil boule blanche :
10 g depoudre de lait , 4 g de carraghénanes iota , 2 g d’agar agar , 1 g de sel, , 10 g de poudre de yaourt , 200 g d’eau, , 100 g de petit lait

Tuile verte :
50g de isomalt , 4g de sel, arome basilic, colorant vert








« Steak haché » ou « jambonnette »
Réalisé par Julien Lasry

Produit dont la texture s'apparente à celle de viande hachée

100 g de surimi rincé à l’eau
8 g de bouillon artificiel : en imbiber le surimi
hacher pour faire une purée
Ajouter :
5 g de lécithine de soja
2 g de fécule de pomme de terre
10 g de poudre de blanc d'oeuf
eau pour ajuster la consistance
Cuire à la poêle ou plancha ou frire…
(le résultat s'apparente à du steack haché ; parfois le goût peut-être très proche du foie….)

Possibilité de panner :
Passer à la poudre de blanc d’œuf puis à la fécule de maïs torréfiée ; répéter avant friture.

Voir le « pain de fécule » et « payonnaise » tomatée pour faire de petits «burgers »

 
«  Emulsion du 20 septembre »,
réalisée par Jean-Pierre Lepeltier


0.57 g de protéine délayée dans une cuillère à café de vodka (ou eau)
½ litre d’huile
Aromatiser par du glacis de tomate (au goût) pour le « burgger » ou selon utilisation…





 
Boules d’orange en feu,
réalisées par Laurent Renouf



Pour 30 sphères diamètre 3 ou 4 cm

45 g de blancs d'oeuf en poudre
1 g de sel
600 g d’eau
200 g de sucre semoule (saccharose)
14 g d’arôme orange artificiel
25 g de solution d'anéthole (ou de ricard)
1 g de colorant orange ou de bêta carotène
Monter dans une sphère en plastique transparante, cuire en four vapeur à 80° pendant 5 mn. Au service, sucre et arome artificiel violette (ou alpha ionone)


 



vendredi 21 septembre 2012

Suite d'un précédent

OGM : "Le protocole d'étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires"
Le Monde.fr | 20.09.2012 à 15h37 • Mis à jour le 21.09.2012 à 09h42
Par Audrey Garric (propos recueillis par)

L'étude choc sur les effets des OGM sur les rats, conduite par le biologiste Gilles-Eric Séralini, a déclenché, mercredi 19 septembre, une tempête médiatique. Au point de pousser le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, à déclarer vouloir revoir les procédures d'homologation des organismes génétiquement modifiés au sein de l'Union européenne. Néanmoins, une partie de la communauté scientifique, qui ne cache pas son scepticisme, appelle à la prudence.
Pour Gérard Pascal, ancien toxicologue spécialiste des OGM à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), aujourd'hui consultant pour des entreprises agroalimentaires, cette étude, qui suggère des effets délétères sur le rat liés à la consommation de maïs NK603 (tumeurs mammaires, troubles hépatiques et rénaux, espérance de vie réduite) présente de "très sérieuses lacunes, qui invalident ses résultats".
Lire : Un maïs OGM de Monsanto soupçonné de toxicité

Quelles sont les critiques qui peuvent être portées contre le protocole d'expérimentation mené par le Pr Séralini ?
Gérard Pascal : L'étude présente tout d'abord des faiblesses statistiques majeures. Selon les normes établies par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les études de cancérogénèse, c'est-à-dire le suivi du développement éventuel de tumeurs après l'exposition à une substance, doivent se baser sur des groupes d'au moins cinquante animaux de chaque sexe pour pouvoir établir une analyse statistique représentative. Or, l'étude de Gilles-Eric Séralini se fonde sur neuf groupes de vingt rats et un groupe témoin de la même taille. Au lieu de deux cents rongeurs au total, il en aurait fallu un millier. Pour se défendre, M. Séralini argue que ses travaux ne sont pas une étude de cancérogénèse ; mais en réalité, l'essentiel de ses résultats tourne autour des formations de tumeurs. Il est dommage qu'il ne se soit pas donné les moyens d'établir de vraies statistiques. Au lieu de cela, il doit y avoir des écarts-types énormes dans cette étude.
Deuxième biais de taille : l'équipe de chercheurs a choisi, pour les expérimentations, une espèce de rats qui développent spontanément des tumeurs. Il s'agit de la souche dite de Sprague-Dawley, connue pour contracter des cancers de manière fréquente. Une étude publiée dans la revue Cancer Research en 1973 avait notamment montré une incidence de 45 % de cette pathologie chez ces rongeurs, sans la moindre intervention. C'est pourquoi cette souche n'est jamais utilisée pour des études de cancérogénèse.

Vous dénoncez par ailleurs des insuffisances dans la présentation des résultats...
L'étude ne fournit aucune indication sur le régime alimentaire des rats, en dehors des doses de maïs transgénique délivrées. Or, avec la souche de rats utilisée, l'on sait que les paramètres environnementaux, et notamment l'alimentation, jouent un rôle important. Les travaux ne présentent par ailleurs pas d'analyse poussée des constituants du maïs, sur lequel on aurait pu trouver des résidus de mycotoxines, c'est-à-dire des contaminants produits par certains champignons. Enfin, la publication scientifique manque de données chiffrées sur la fréquence des pathologies observées et sur les analyses biochimiques, comme la glycémie ou la cholestérolémie.
Toutes ces lacunes sont rédhibitoires pour une étude scientifique. C'est pourquoi je ne comprends pas que ces travaux aient été publiés dans la Food and Chemical Toxicology, une revue très sérieuse qui rend obligatoire la relecture par les pairs.

A-t-on, au final, réagi trop vite par rapport à cette étude ?
La médiatisation de cette étude est démesurée et la façon dont elle a été dévoilée très inhabituelle : les journalistes qui l'ont lue avant sa présentation ont dû signer une clause de confidentialité et elle a été dévoilée lors d'une conférence de presse sur invitation, avant sa parution dans la Food and Chemical Toxicology, de sorte que tous les scientifiques n'y ont pas eu accès pour l'analyser. Cela ressemblait totalement à une opération de promotion pour le livre de Gilles-Eric Séralini [Tous cobayes !, éd. Flammarion] sorti dans le même temps.
J'ai par ailleurs été scandalisé par la réaction du gouvernement, qui a appelé à un examen plus strict des OGM, avant même l'avis scientifique des autorités compétentes. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), en France, et l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA), dans l'Union européenne, doivent en effet examiner les travaux et demander toutes les données aux chercheurs.

M. Séralini réfute les avis de l'Anses et l'AESA, au motif que leurs experts ne seraient pas indépendants de l'industrie...
Gilles-Eric Séralini et son équipe ne sont pas non plus totalement indépendants : leurs travaux ont, entre autres, été financés par l'association Ceres, qui rassemble notamment des entreprises de la grande distribution. Or, Auchan ou Carrefour ont basé une partie de leur stratégie marketing sur la promotion des produits sans-OGM.
Au final, l'étude donne l'impression que ses auteurs ont trouvé seulement ce qu'ils souhaitaient trouver. Sans compter qu'ils n'en sont pas à leur coup d'essai : Séralini a déjà publié plusieurs études dont le protocole et les résultats ont été désavoués par la communauté scientifique.
Malgré tout, cette étude est-elle vraiment la seule à avoir examiné les effets à long terme des OGM sur des animaux ?
Effectivement, il n'y a jamais eu d'étude de cancérogénèse liée aux OGM ni d'étude toxicologique à long terme. La plupart des travaux sur le sujet, rassemblés dans une analyse publiée en mars-avril dans la Food and Chemical Toxicology, ont été menés sur des durées de trois mois. Si certains ont bel et bien duré plus longtemps, jusqu'à un an, ils ne portent pas sur des espèces de rongeurs, mais sur des animaux plus gros. Or, si une étude de deux ans est significative sur un rat car elle couvre les deux-tiers de son espérance de vie, travailler un an sur un chien n'est pas suffisant car cela représente à peine 10 % de sa durée de vie. L'ampleur des travaux du professeur Séralini est donc sans précédent.
Audrey Garric (propos recueillis par)

L'ambition...

Oui, l'ambition est mauvaise, quand elle conduit à marcher sur les autres... mais l'ambition de bien faire ?