En 2016 était créé, à l'Académie d'agriculture de France, un journal scientifique, technologique et technique, sous le titre Notes académiques de l'Académie d'agriculture de France, en abrégé N3AF.
Ce journal est au modèle diamant, ce qui signifie que ni les auteurs ni les lecteurs ne payent quoi que ce soit, puisque l'Académie d'agriculture de France considère que c'est sa mission d'animer la vie scientifique, technologique et technique dans les champs qui sont les siens, à savoir alimentation, agriculture, élevage, environnement.
Et c'est ainsi que des manuscrits ont été publiés, toujours avec une évaluation par les pairs en double anonymat, depuis 2016. Et les articles isssus de ces manuscrits sont en ligne, sur le site du journal : https://www.academie-agriculture.fr/publications/notes-academiques . On les trouve soit par année, soit par rubrique
Initialement, la revue fonctionnait avec un comité éditorial restreint et un comité élargi, mais cette structure éditoriale a été refondée il y a deux ans, afin que le comité éditorial soit souverain, quitte à laisser des travaux aux "éditeurs secrétaires".
Simultanément, les conditions de publication étaient élaborées, perfectionnées, et l'on trouvera sur le site les Instructions aux auteurs, tout comme la liste des rubriques variées dans lesquelles des manuscrits peuvent être soumis : https://www.academie-agriculture.fr/publications/notes-academiques/rubriques. Cela va des notes de recherches aux tribunes libres, en passant par les perspectives, les synthèses, les rapports... et les cours et autres documents didactiques (qui valorisent le travail des enseignants chercheurs).
Une nouvelle étape vient d'être franchie pour la revue : à la fin de l'année 2022, la revue a reçu ses ISSN, pour la version papier comme pour la version électronique.
Et, tout récemment, des doi (sortes de "plaques d'immatriculation" pour les articles) ont été attribués à tous les articles publiés jusqu'à ce jour, ainsi qu'aux différentes publications afférentes, telles que les volumes semestriels.
À l'avenir tout article publié dans la revue aura donc un DOI.
C'est la l'étape essentielle pour l'inscription aux bases de données internationales telles que Web of science et Scopus, mais il faut bien dire sans attendre que la revue est parfaitement référencée notamment sur Google où elle apparaît immédiatement.
J'invite donc tous mes collègues à soumettre des manuscrits à la revue, en considérant, de surcroît, que le processus éditorial veut être positif, sans rien lâcher sur la qualité de publication.
Expliquons : dans de nombreuses revues scientifiques, le comité éditorial a plutôt pour mission de refuser des articles, et des mauvaises raisons sont souvent invoquées lors des rejets, ce qui engendre beaucoup de rancoeur, fait perdre beaucoup d'énergie et de temps.
Pour les Notes académiques de l'Académie d'agriculture de France, c'est le contraire : pour bien valoriser le travail scientifique effectué, mais aussi pour contribuer à l'améliorer, nous voulons aider les auteurs à porter leur manuscrit jusqu'à une qualité publiable.
Autrement dit nous ne lésinons pas sur les allers-retours entre les rapporteurs (qu'il soit très vivement remerciés ici) et les auteurs, toujours dans le strict anonymat.
D'ailleurs, mieux qu'anonymat, il faut parler de double anonymat, à savoir que les auteurs ne savent pas qui sont les rapporteurs et les rapporteurs ne savent pas qui sont les auteurs.
Cette procédure vise à des évaluations impartiales des manuscrits, et contrairement à une crainte que seuls de petits esprits peuvent exprimer, cela ne conduit certainement les rapporteurs à être désobligeants envers les auteurs... D'autant que nous avons une politique très rigoureuse à ce propos : les éditeurs en charge des articles ont notamment mission de filtrer toutes les observations qui ne seraient pas factuelles, ou qui pourraient blesser les auteurs.
Mais je veux ici, d'abord, remercier les rapporteurs, qui se dévouent pour faire publier des articles de qualité, en aidant anonymement leurs collègues qui soumettent des manuscrits et c'est à ce titre que nous proposons leur proposons de faire figurer leur nom et leur qualité dans les articles publiés.
Finalement, avec cette nouvelle revue, c'est un dialogue scientifique intelligent, positif, que nous organisons ainsi depuis 2016.
Les nouvelles étapes devraient conduire au développement de la revue et sans tarder, nous examinons les moyens à mettre en œuvre pour le temps pas si lointain ou les manuscrits afflueront en très grand nombre : nous devons absolument parvenir à conserver l'état d'esprit positif qui nous anime aujourd'hui et, aussi , assurer une très grande rigueur dans nos publications.
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