lundi 24 janvier 2022

Recherche scientifiques et relations humaines : les bonnes pratiques ?

 
Il y a quelques années, le titre de "distinguished member" d'une société savante de chimie a été retiré au directeur d'un laboratoire où un accident avait eu lieu.

Bien sûr, il y a des cas où le directeur du laboratoire n'est pas responsable des accident qui ont lieu dans son laboratoire.
Et je peux témoigner que malgré des visites de sécurité des stagiaires, malgré une insistance extrêmement lourde sur nos trois mots clés "sécurité, qualité, traçabilité", j'ai vu des comportements individuels complètement  ahurissants !

On pourrait alors conclure que des stagiaires ne doivent rien faire dans un laboratoire de chimie, à part regarder.
Mais leurs institutions leur demandent précisément de faire quelque chose !

Le faire avec le tuteur juste à côté ? Le risque zéro n'existe pas, et j'ai vu des comportements ahurissants même en dehors de ces pièces que sont les laboratoires. Non, il n'est pas possible de surveiller des étudiants chaque seconde, et s'ils ont des comportements idiots, ils auront des accidents.

Manifestement, c'est donc un état d'esprit que les tuteurs doivent établir : un état d'esprit de responsabilité, en conscience.

Et il faut évidemment que les étudiants apprennent les règles de sécurité qu'ils ne connaissent pas. Il y a tant de choses à faire bien, à ne pas faire mal !
Car le risque toxique n'est pas le seul ; il y a des verreries qui coupent, des systèmes de chauffage qui brûlent, des appareils électriques qui électrocutent... Et nos amis doivent découvrir cela, sans quoi ils sont exposés.

Bref, les responsables de laboratoire, les chimistes doivent mettre en oeuvre des bonnes pratiques, et ces pratiques ne sont pas seulement techniques, mais humaines : évidemment, il y a le respect des personnes, physique évidemment, mais aussi moral.

Depuis quelques années, l'éthique professionnelle est discuté dans les institutions de recherche, dans les revues, et cela est essentiel... même si l'on ne peut imaginer que tous agiront correctement. Mais, au moins, on aura identifié les comportement à éviter, et l'on minimisera la probabilité que ces comportements puissent être mis en oeuvre par "mégarde".

Au fond, j'y reviens : tout cela converge vers mon "Le summum de l'intelligence, c'est la bonté et la droiture".
Oui, bonté et droiture vis à vis de tous, dans les laboratoires.

Et je termine en répétant nos trois mots clés : sécurité, qualité, traçabilité !

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