Bernard Le Bovier de Fontenelle, Préface sur l'utilité de la physique et des mathématiques, et sur les travaux de l'Académie des sciences (1699) :
On traite volontiers d'inutile ce qu'on ne sait point, et c'est une espèce de vengeance, et comme les mathématiques et la physique sont assez généralement inconnues, elles passent assez généralement pour inutiles. [...] Telle est la destinées des sciences maniées par un petit nombre de personnes ; l'utilité de leurs progrès est invisible à la plupart du monde, surtout si elles se renferment dans des professions peu éclatantes.
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