Notre grand Antoine-Laurent de Lavoisier, le père de la chimie moderne, disait en substance que la science cherche les mécanismes des phénomènes, lesquels sont manipulés par notre esprit par des pensées, lesquelles sont manipulées à l'aide des mots. Et Lavoisier de conclure que l'on ne peut perfectionner la science sans perfectionner le langage, et vice versa.
Dont acte.
Et l'orthographe ? Notre capacité à bien écrire les mots correspond-elle également à la capacité à bien penser ? Une démonstration claire du fait permettrait d'expliquer à nos "neveux", comme l'on disait, pourquoi la maîtrise de l'orthographe n'est pas seulement une question de convention sociale.
Vive la chimie !
Ce blog contient: - des réflexions scientifiques - des mécanismes, des phénomènes, à partir de la cuisine - des idées sur les "études" (ce qui est fautivement nommé "enseignement" - des idées "politiques" : pour une vie en collectivité plus rationnelle et plus harmonieuse ; des relents des Lumières ! Pour me joindre par email : herve.this@inrae.fr
J'ai trouvé ça sur le net :
RépondreSupprimer"La solitude nourrissent les pensées sombres"
Accord exaspérant et fréquent. Exaspérant parce qu’il montre qu’en fait les utilisateurs de la langue ne la comprennent pas, et finalement ne savent pas penser. Il s’agit de plus qu’une faute d’accord, une faute de raisonnement. Quitte à passer pour un vieux con (j’ai bien dit « passer pour »…), j’affirme ici de nouveau que l’orthographe est une des clefs du raisonnement logique. Certes pas la seule, mais indispensable. Si comme moi vous aviez corrigé le bac, ça vous semblerait évident. Une année, mais laquelle, c’est loin et je n’ai pas noté, on a vu arriver la génération éduquée (bof ?) à la lecture globale. Les fautes se sont multipliées par cinq ou dix, d’un coup, et définitivement. Stupeur, tout de même. Et le niveau de la pensée a baissé lui aussi, d’un coup. Evidemment, les notes sont corrigées chaque année par les autorités académiques pour faire croire qu’il n’en est rien…
En sens inverse, un de mes collègues, professeur d’une classe exceptionnelle qui l’émerveillait (si, si, ça arrive, il y a des crus d’élèves comme il y a des crus de vin) dont les élèves avaient des notes supérieures à la moyenne dont je parle, de deux points, a vu ces notes baissées d’autorité sur les livrets scolaires, d’autant. Ah mais, que rien ici ne dépasse !
http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2011/11/10/la-solitude-nourrissent-les-pensees-sombres-fantaisie-syntaxique/#comment-160056