Partons d'un constat : les étudiants d'aujourd'hui ont un bien long chemin avant d'arriver à la science moderne, s'ils doivent suivre les traces de leurs prédécesseurs des siècles passés.
D'où la conclusion : il faut donc leur éviter des détours inutiles.
D'où la question : lesquels ? quoi, de ce qu'ils eux-même ont appris, les enseignants doivent-ils débarrasser leurs enseignements ? que devons-nous conserver ? que devons-nous introduire?
Ce blog contient: - des réflexions scientifiques - des mécanismes, des phénomènes, à partir de la cuisine - des idées sur les "études" (ce qui est fautivement nommé "enseignement" - des idées "politiques" : pour une vie en collectivité plus rationnelle et plus harmonieuse ; des relents des Lumières ! Pour me joindre par email : herve.this@inrae.fr
Bonjour,
RépondreSupprimerLa question est intéressante et mérite réflexion. Je suppose que cela dépend des disciplines et du niveau d'études ! Difficile en physique, par exemple de faire abstraction des bases, mécanique du point, thermodynamique, optique géométrique, etc. Et ces bases n'ont pas beaucoup évoluées depuis pas mal de décennies.
D'ailleurs à ce sujet, la tendance actuelle qui veut raboter de plus en plus les disciplines scientifiques au lycée, et supprimer le formalisme mathématique qui les sous-tend, ne va pas, à mon avis, dans le bon sens. Comment faire de la physique sans savoir ce qu'est une dérivée ou un vecteur ? Le constat est le même en chimie, je suppose !
Sinon, pour revenir à la question initiale, il me semble évident que les leçons modernes doivent éviter les errances des chercheurs de l'époque en question, pour aller au plus court vers le résultat. Même si certaines de ces errances ont une valeur « historique » voire pédagogique indéniable (comme par exemple l'histoire de l'éther à la fin du XIXème).
Or cela ne diffère par rapport à ce que l'on m'a appris que sur les toutes dernières avancées de la science, donc niveau M2, typiquement...
Guillaume
Je fais un parallèle - peut-être audacieux - entre la longue fiction de la connaissance que vous évoquez et votre article dans Pour la Science de Juin 2011 intitulé "cinq fruits et légumes par jour".
RépondreSupprimerEn conclusion de vos savants développements sur les composés caroténoïdes et phénoliques, vous suggérez aux nutritionnistes d'apprendre la cuisine.
Apprendre donc!
Oui mais comment et par où commencer ?
Sauter des siècles de traditions et de coutumes pour en venir directement à la cuisine note à note?
Peut-être avez-vous déjà commis un œuvre sur le sujet mais ce qu'il y a de certain c'est que vous ne pouvez pas laisser ces pauvres nutritionnistes à la merci du premier charlatan prétendu cuisinier, totalement ignare de la science de la cuisson et de la préparation culinaire...
Cordialement et bloguement votre
L'orthographe, pour être plus précis, abandonner la notion de "faute d'orthographe" pour toutes ces enjolivures inutiles et artificielle pour passer à une écriture cohérente.
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