Une certaine industrie alimentaire malhonnête fait du "naturewashing" : en gros, il s'agit de faire croire que l'on vend des produits naturels... ce qui est malhonnête, parce qu'un "produit" (sous entendu: fabriqué par quelqu'un, artisan ou industriel, ou même cuisinier domestique, même une grand mère) est toujours artificiel, au sens réel de la langue, du dictionnaire.
Je préfère de loin cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=mhCwfYvnwOk&&sfvc4enews=42&cl=article_1_b%29, faite par des vendeurs de colorants artificiels ; -)
C'est en anglais, mais on comprend l'argumentation : le colorant carmin s'obtient effectivement par broyage d'insectes ; c'est peu ragoutant, non ? (ah, pardon, c'est "naturel" ;-) ).
Bref, sédition, sédition...
Ce blog contient: - des réflexions scientifiques - des mécanismes, des phénomènes, à partir de la cuisine - des idées sur les "études" (ce qui est fautivement nommé "enseignement" - des idées "politiques" : pour une vie en collectivité plus rationnelle et plus harmonieuse ; des relents des Lumières ! Pour me joindre par email : herve.this@inrae.fr
mardi 17 décembre 2013
lundi 16 décembre 2013
Jusqu'où ?
Chers Amis,
je m'interroge, face aux réactions d'un certain public à qui je dis que la peau de pomme de terre contient des glycoalcaloïdes toxiques et qui me dit que ce n'est pas dangereux, parce que c'est éprouvé : je viens encore d'entendre un chef me répondre " ce n'est pas dangereux, ma grand mère le faisait" !
Quelle naïveté nâvrante !!!!!!!!!!!!
Faudra-t-il aller jusqu'à faire des procès pour empoisonnements à ceux qui vendent des pommes de terre avec leur peau ? Je répète que les glycoalcaloïdes des pommes de terre sont thermo résistants (285 °C !).
Au fait : ;-)
je m'interroge, face aux réactions d'un certain public à qui je dis que la peau de pomme de terre contient des glycoalcaloïdes toxiques et qui me dit que ce n'est pas dangereux, parce que c'est éprouvé : je viens encore d'entendre un chef me répondre " ce n'est pas dangereux, ma grand mère le faisait" !
Quelle naïveté nâvrante !!!!!!!!!!!!
Faudra-t-il aller jusqu'à faire des procès pour empoisonnements à ceux qui vendent des pommes de terre avec leur peau ? Je répète que les glycoalcaloïdes des pommes de terre sont thermo résistants (285 °C !).
Au fait : ;-)
Questions du jour
1) Dans la cuisine traditionnelle, plusieurs allergies à différents produits ont été jusque-là recensés (allergie au gluten, au blanc d’oeuf, au lactose, etc..). Est-ce que de nouvelles allergies ont été trouvées après l’utilisation de la cuisine moléculaire, avec l’ajout des nouveaux types de produits tels que l'alginate de sodium, les gélifiants (agar-agar, carraghénanes)… ?
Je ne suis pas certain que la question ait un sens (pardonnez moi), car la définition de la cuisine moléculaire, c'est « de la cuisine avec des ustensiles rénovés » (siphons, etc.). De ce fait, pourquoi y aurait-il des allergies ?
Cela étant, oui, les gélifiants et épaississants auraient pu en produire... mais ces produits sont utilisés par l'industrie depuis déjà longtemps (par exemple, les fourrages d'olives d'apéritif, etc.)... et par les Asiatiques depuis des millénaires, parfois. A ma connaissance, il n'y a pas plus de Chinois allergiques que nous.
2) Avez-vous été inspiré des différents procédés de cuisine des cultures des pays étrangers dans l’élaboration de vos recherches ?
Pardonnez moi de toujours bien lire les questions que l'on me pose, avant d'avoir quelques chances de répondre correctement. Vous me parlez ainsi de "l'élaboration de mes recherches" : de quoi s'agit-il ? Si vous m'aviez dit "dans vos recherches", j'aurais mieux compris.
Cela étant, je crains que vous ne confondiez mon travail, et mon action politique.
Si vous parlez de mon action politique, tout d'abord, alors je n'ai pas besoin de faire de recherches pour proposer, jour après jour, une modernisation de la cuisine, pour proposer que l'on nomme physico-chimie la science de la chimie, et « sciences quantitatives » ces sciences que sont la physique la biologie, pour proposer que "le summum de l'intelligence est la bonté et la droiture", pour rappeler que l'alimentation est parfaitement artificiellee, contrairement à ce que prétend malhonnêtement une certaine industrie, qui ment pour vendre ses produits, pour rappeler que ce n'est pas la peine de vouloir manger sainement si l'on fume, si l'on boit de l'alcool et si l'on mange des viandes cuites au barbecue, si l'on mange du chocolat, etc. Assez d'ignorance assortie de mauvaise foi ! Assez de ces marchands de peur, qui veulent (pourquoi : vous l'êtes vous demandé ?) nous faire croire que notre alimentation est pleine de poisons !!!!! Je n'ai pas assez de guillemets pour dénoncer des malhonnêtés intellectuelles.
En revanche, si vous parlez de mes recherches, cela n'a rien à voir avec la cuisine moléculaire, comme cela est expliqué presque à chaque mot dans mon site. Mes recherches, c'est de la physico chimie la plus fondamentale possible : il s'agit de découvrir les mécanismes du monde, en partant de phénomènes que j'observe initialement dans la cuisine. Mais plus le temps passe, et plus je m'éloigne de la cuisine. Par exemple, vous verrez dans le prochain numéro de l'Actualité chimique un article que j'ai fait, sur des gels. Oui, il y a des gels en cuisine, mais aussi dans toutes les industries de la formulation. Alors la cuisine, dans mes travaux scientifiques... m'est presque étrangère.
J'ajoute que, au laboratoire, nous ne cuisinons pas : nous produisons des systèmes expérimentaux que nous analysons par spectroscopie de résonance magnétique nucléaire ou par chromatographie en phase gazeuse avec spectrométrie de masse, par exemple, nous résolvons des équations aux dérivées partielles. Alors vous comprenez bien que la cuisine des pays étrangers... ;-)
3) Selon vous la cuisine moléculaire pourrait-elle être une future mondialisation d’une méthode de travail culinaire ?
Je vous ai déjà répondu que la cuisine moléculaire va mourir, et que seule la cuisine note à note va s'imposer.
Cela dit, la cuisine moléculaire est déjà partout : la plupart des pays ont déjà transformé leur cuisine, introduit basse température (les oeufs à 6X°C, par exemple), les "chocolat chantilly", les sipons.
Cela étant, j'ai encore du mal avec votre phrase "la cuisine moléculaire serait une mondialisation d'une méthode de travail culinaire". Voulez vous dire "la cuisine moléculaire serait une technique culinaire employée dans le monde entier" ? Pardonnez moi, mais il suffit de dire "il pleut", plutôt que "l'eau du ciel descend sous la forme de gouttelettes sous l'action de la gravité", quand on veut être compris. Mehr Licht !
4) La cuisine moléculaire intègre-t-elle le fait de préserver au maximum les valeurs nutritionnelles des aliments ? Et peut-elle répondre aussi bien que la cuisine traditionnelle aux besoins nutritionnels nécessaires au corps humain ?
Voir la définition plus haut.
Cela dit, la cuisine moléculaire est une technique, tout comme le fait de poser les doigts sur les notes d'un piano. Avant de décider quels doigts on pose, il faut savoir quelle musique on veut jouer. De même en cuisine : ce n'est pas la technique qui détermine le résultat, mais l'intention de celui ou celle qui utilise la technique. Si un cuisinier moléculaire veut se préoccuper de la "valeur nutritionnelle", il peut le faire ; s'il ne veut pas s'en préoccuper, il a le droit, ça le regarde.
Cela dit, arrêtons de répéter des mots vides : c'est quoi "la valeur nutritionnelle des aliments" ? Dans notre groupe de recherche, je répète aux étudiants que, au delà de trois syllabes, je ne comprends plus rien, et que je me mets à soupçonner qu'on me mente ou qu'on veuille me vendre un produit ou de l'idéologie ! Les mots compliqués, les expressions alambiquées sont toujours la porte ouverte aux malversations des malhonnêtes, des autoritaires, des paresseux...
5) Comment l’usage de la cuisine moléculaire pourrait-il progresser au sein des foyers français ?
Elle progresse sans cesse : la Redoute vend des siphons, et les gélifiants sont dans des coffrets pour enfant à Noël ! Mais je vais tout faire pour que la cuisine moléculaire meure... afin de faire advenir la cuisine note à note dont nous avons le plus grand besoin : que mangerez vous, quand il y aura 11 milliards d'humains sur la terre ? Moi, je m'en moque, d'un certain point de vue, puisque je serai mort, mais vous ?
6) Vos nouvelles méthodes pour cuisiner ont elles contribuées à l’élaboration de nouveaux ustensiles, avez-vous été contacté par des fabricants et peut-on encore aujourd’hui espérer voir du matériel révolutionnaire ?
Oui, il y a une gamme tout entière de produits, mais attendez vous surtout à des kits de cuisine note à note, puisque j'essaie de faire mourir la cuisine moléculaire.
Cela dit, la cuisine moléculaire voulait introduire des nouveaux ustensiles en cuisine : c'est la définition ! Et les ustensiles étaient dans les laboratoires. Ils sont nouveaux pour la cuisine, mais ancien pour les laboratoires !
Et il reste plein de choses à faire !
Oui, j'ai été contacté par de nombreux fabricants, et des fours sont déjà issus de nos propositions.
7) La cuisine moléculaire permet par exemple d’éviter les réactions de Maillard néfastes à la santé. Connaissez-vous d’autres effets de la cuisine traditionnelle mauvais pour la santé de l’Homme qui pourraient être évités grâce à la cuisine moléculaire ?
Les réactions de Maillard sont peut être néfastes... mais les causes essentielles de cancer sont le tabac et l'alcool : je me préocccuperai des réactions de Maillard le jour où le public cessera de fumer et de boire !
Et puis, le chocolat : 50 % de gras et 50 % de sucre ! On ne me fera pas croire que c'est bon pour la santé.
Plus généralement, les questions de santé m'énervent considérablement, parce que nous faisons le contraire de ce qui serait bon pour notre santé. Alors pourquoi être hypocrite ? Et pourquoi voudriez vous que je perde mon temps à m'intéresser à la "santé" si le public fait le contraire de ce qu'il sait qu'il devrait faire ?
En revanche, plus positivement, je milite quotidiennement, dans mes sites et blogs, pour faire comprendre ce que nous mangeons. Après, chacun décidera en son âme et conscience.
8) J’ai remarqué en faisant quelques essais de recettes en cuisine moléculaire, qu’il fallait suivre la technique à la lettre, et être très strict et vigilant dans les quantités et les temps de cuisson donc avoir de la rigueur dans sa façon de travailler pour arriver à un travail satisfaisant (comme toute sciences d’ailleurs !). Vous parlez à juste titre de robustesse d’une recette. Alors que dans la cuisine traditionnelle, ce manque de rigueur ne fait moins barrière à un résultat satisfaisant, La cuisine traditionnelle semblerait donc laisser plus de liberté d’expression au niveau artistique à un cuisinier pour élaborer des recettes (je ne parle pas ici de la recherche de nouvelles recettes où là au contraire, une plus large palette de possibilités s’ouvre au cuisinier en cuisine moléculaire). Quel est votre avis sur le sujet ?
En pâtisserie, il faut être précis, aussi. Et en cuisine aussi : si vous faites sauter une coquille Saint Jacques, vous avez intérêt à bien surveiller ! Idem pour un steak, qui risque de se transformer en semelle. Voir à ce sujet un des séminaires de gastronomie moléculaire, où nous avions comparé cuisine et pâtisserie (dans les milieux traditionnels, on dit que les cuisiniers sont moins précis que les pâtissiers), et où nous avions conclu expérimentalement que les on dit étaient faux.
Bref on ne peut pas généraliser : pour l’utilisation d'un siphon, par exemple, c'est très facile et il n'y a aucune précision nécessaire. Pour de l'azote liquide aussi. Pour une sonde à ultrason pour faire une émulsion aussi.
SVP, ne généralisez pas le petit cas des gélifiants à l'ensemble de la cuisine moléculaire.
9) Avez-vous entendu parler de la cuisine moléculaire au naturel ? Si oui, pensez-vous qu’elle puisse être la continuité de la cuisine moléculaire ?
Pardon, mais « cuisine naturelle », ou cuisine au naturel, c'est une impossibilité : est naturel ce qui ne fait pas l'objet d'une transformation par l'être humain. Or la cuisine EST une transformation par l'être humain. La cuisine est donc ARTIFICIELLE. Ne vous laissez pas embobiner par une certaine industrie, qui fait du green washing.
Il n'y aura jamais de naturel dans l'alimentation humaine !
Et, je le répète, la cuisine moléculaire va mourir, et c'est la cuisine note à note qui s'imposera... et commence déjà à se développer de façon explosive dans le monde. D'ailleurs, la cuisine note à note n'est pas moins naturelle que la cuisine classique (ici, j'avais écrit "traditionnel"... mais c'était une bêtise : dans la mesure où vos traditions auvergnates ne sont pas les miennes, alsaciennes, la cuisine traditionnelle n'existe pas). Pensez par exemple au sucre de table, le saccharose, composé pur extrait des betteraves. Ou à l'huile (mélange de triglycérides) obtenu par pressage de graines... Ou au sel, produit par évaporation d'eau de mer. Ou à la gélatine obtenue par cuisson du pied de veau. Ou au vin, obtenu par fermentation de jus de raisin pressé.
Que l'on presse, que l'on filtre, que l'on évapore... ou que l'on distille, que l'on sépare sur membranes d'osmose.. Tout cela est bien pareil, non ?
dimanche 15 décembre 2013
J'ai lu pour vous
j'ai
relu pour vous la biographie de Gay-Lussac par Maurice Crossland
(Editions Belin, Paris). C'est un livre intéressant, qui raconte
bien comment Gay-Lussac fut à la fois bourgeois et savant,
scientifique et technologue. Tout le travail de Gay Lussac pose cette
question lancinante des relations de la science et de la technique,
via la technologie. Mieux encore, le travail de Gay-Lussac pose la
question des relations de la physique et de la chimie.
Gay-Lussac
commença ses travaux avec Berthollet, en examinant la dilatation
des gaz. A l'époque, il y avait cette question de l'affinité
entre les corps, et cette étude sur la dilatation des gaz était une
façon d'aller explorer l'affaire. Toutefois, stricto sensu,
puisqu'il n'y a pas de transformation moléculaire (avec notre
langage et nos notions actuelles), il ne s'agissait pas de chimie,
mais de physique. Pour des raisons conjoncturelles, Gay-Lussac fut
élu à l'Académie des sciences dans la classe de physique, et non
de chimie. Mais c'était un simple manque de place, pas plus, et
François Arago a dit plus tard de Gay Lussac : « C'est un
bon physicien, mais un excellent chimiste ».
On sent là cette
espèce de sentiment de supériorité déplacé qu'ont certains qui
manipulent les équations, envers ceux qui expérimentent avec les
molécules. La « gueguerre » n'est pas nouvelle, et l'on
en trouve des échos jusque dans nos enseignements. Par exemple,
récemment, dans un master de physico-chimie, il était tout à fait
étonnant d'observer que nombre d'étudiants se sont intéressés à
des questions telles que la loi de Gibbs, la force de Laplace, et
autres descriptions physiques, alors que, pourtant formés à de la
chimie et à de la biochimie, qu'ils devaient donc maîtriser bien
mieux, ils n'allaient pas tenter de comprendre les mécanismes en
termes moléculaires. Oui, les grandes lois synthétiques ont une
beauté, mais elles ne doivent pas nous faire oublier que ce sont des
mécanismes qui nous intéressent. Sans quoi nous en restons bloqués
à un stade précoce de la méthode scientifique, laquelle va de
l'observation à l'observation en passant par les étapes que sont la
quantification des phénomènes, la réunion des données en lois
synthétiques, la recherche des mécanismes et la constitution des
théories, la recherche des conséquences de ces théories, et la
recherche d'expériences pour tester les théories.
A
la réflexion, on retrouve là un défaut fréquent des travaux
scientifiques un peu médiocres, qui s'arrêtent aux lois et oublient
d'aller chercher le couronnement de leurs travaux dans les
interprétations. Dans les stages, par exemple de mastère, et même
dans les thèses, les jeunes scientifiques se donnent de beaucoup de
mal pour quantifier les phénomènes, pour chercher des lois, mais,
généralement, la partie interprétation, certes toujours menacée
par le manque de temps puisqu'elle arrive en fin de travail, est
négligée. Elle est négligée pour des questions contingentes, mais
aussi parce que c'est une question difficile, ou, plus exactement,
une question à la quelle nous ne nous sommes pas assez entraînés.
On
en conclut qu'il serait bon que l'enseignement scientifique insiste
sur cette question cruciale.
Je
vous invite à lire cette biographie de Gay-Lussac.
samedi 14 décembre 2013
Pour ceux qui n'ont pas pu aller à Marseille
Chers amis
Dans un article récent, j'ai évoqué des "adeptes du bio"... et aussitôt, un internaute m'a fait reproche, avec véhémence, du fait que j'attaque le bio. N'était-ce pas la meilleure de démonstrations ?
1. Ne faut-il pas s'étonner qu'il y a des gens qui défendent très fort le bio, et peu qui défendent le non bio ?
2. "Adepte du bio" : ce n'est ni péjoratif, ni mélioratif
3. Je repense à tout cela parce que, à Marseille, lors des Rencontrer Capitales, il y a encore eu une furie "bio" qui m'a agressé. Je vous laisse voir :
http://education.francetv.fr/videos/bien-se-nourrir-creer-une-cuisine-nouvelle-ce-qui-va-changer-dans-nos-assiettes-v113438
(mais peut-être les réalisateurs ont-ils supprimé la scène pénible).
Au fait, j'aurais dû ajouter : bio, pas bio, tout cela me faire rire, parce que je suis d'humeur naturellement joviale. Comme Rabelais, je m'étonne toutefois des "pisse vinaigre" ; quand je suis d'humeur compatissante, je les plains... mais je n'oublie pas de sourire quand je vois des individus fumer des cigarettes bio, ou quand je vois des personnes servir des pommes de terre bio... avec leur peau, laquelle contient des alcaloïdes toxiques (voir des billets précédents).
bonne soirée
Dans un article récent, j'ai évoqué des "adeptes du bio"... et aussitôt, un internaute m'a fait reproche, avec véhémence, du fait que j'attaque le bio. N'était-ce pas la meilleure de démonstrations ?
1. Ne faut-il pas s'étonner qu'il y a des gens qui défendent très fort le bio, et peu qui défendent le non bio ?
2. "Adepte du bio" : ce n'est ni péjoratif, ni mélioratif
3. Je repense à tout cela parce que, à Marseille, lors des Rencontrer Capitales, il y a encore eu une furie "bio" qui m'a agressé. Je vous laisse voir :
http://education.francetv.fr/videos/bien-se-nourrir-creer-une-cuisine-nouvelle-ce-qui-va-changer-dans-nos-assiettes-v113438
(mais peut-être les réalisateurs ont-ils supprimé la scène pénible).
Au fait, j'aurais dû ajouter : bio, pas bio, tout cela me faire rire, parce que je suis d'humeur naturellement joviale. Comme Rabelais, je m'étonne toutefois des "pisse vinaigre" ; quand je suis d'humeur compatissante, je les plains... mais je n'oublie pas de sourire quand je vois des individus fumer des cigarettes bio, ou quand je vois des personnes servir des pommes de terre bio... avec leur peau, laquelle contient des alcaloïdes toxiques (voir des billets précédents).
bonne soirée
Deux rigolades de suite : quelle belle journée !
Chers Amis,
tout d'abord, mon fils Wolfgang m'a envoyé un lien absolument merveilleux, que je vous offre : http://vimeo.com/50237219 !
ensuite, je vous promets un bon moment à suivre mes échanges sur le blog Scilogs
Tout cela est évidemment politiquement incorrect : quel bonheur ! Assez des béni oui oui et des pisse vinaigre, disait notre bon Rabelais
tout d'abord, mon fils Wolfgang m'a envoyé un lien absolument merveilleux, que je vous offre : http://vimeo.com/50237219 !
ensuite, je vous promets un bon moment à suivre mes échanges sur le blog Scilogs
Tout cela est évidemment politiquement incorrect : quel bonheur ! Assez des béni oui oui et des pisse vinaigre, disait notre bon Rabelais
jeudi 12 décembre 2013
Vient de paraître
Chers Amis
Vient de paraître : "Science culinaire", aux éditions Belin.
Un très bon livre... puisque je le préface ;-)
Un livre un peu technique, d'enseignement... qui parle en réalité de gastronomie moléculaire, et un peu de cuisine moléculaire, plus de science des ingrédients alimentaires
Vient de paraître : "Science culinaire", aux éditions Belin.
Un très bon livre... puisque je le préface ;-)
Un livre un peu technique, d'enseignement... qui parle en réalité de gastronomie moléculaire, et un peu de cuisine moléculaire, plus de science des ingrédients alimentaires
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