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dimanche 7 février 2021

De la... facilité ? Méfions-nous de ceux qui en parlent, car ils dénigrent en réalité nos efforts



Alors que j'évoquais un week-end de travail, avec trois articles à écrire, j'entends que l'on me dit que j'ai, pour cela, de la "facilité". Je suis outré !

Oui, je suis outré, parce que non, je n'ai pas plus de facilité que les autres... mais je travaille ! Ce week-end, pour faire ces articles, j'ai peu dormi, et au lieu d'aller me promener, de me comporter en oie que gave le monde, au lieu de paresser, je suis devant mon ordinateur, à poser chacun des mots de mes articles, à calculer des valeurs que j'utiliseent dans ces textes, à rechercher des références pour justifier tout ce que j'avance.
D'autre part, pour écrire, je me fonde sur tout le travail que j'ai effectué par avance, dans les mêmes conditions : pas un répit, pas de repos, pas de paresse, mais une activité incessante, pour apprendre à calculer, apprendre à écrire... Je relis régulièrement le dictionnaire pour savoir le sens et l'étymologie des mots, je relis régulièrement les livres de grammaire, pour organiser mon écriture, je relis régulièrement des livres de rhétorique afin de mieux manier la langue... et je me lamente d'être un foetus littéraire par rapport à Rabelais ou Flaubert. D'ailleurs, je récuse le terme d' "écrivain" que me donnent certains, parce que je suis vraiment nul, littérairement parlant, mettant plus d'emphase sur mon travail scientifique que sur ce travail littéraire. D'ailleurs, je ne m'intéresse en quelque sorte aux mots que dans la mesure où ils me servent pour la science (de la nature).

Bref, non, je n'ai pas de facilité, et je propose plutôt de nous interroger sur la raisons pour laquelle certains le disent. Est-ce pour justifier qu'ils n'écrivent pas eux-mêmes, parce qu'ils n'ont pas le courage de travailler pour y parvenir ? Est-ce parce que, ne travaillant pas assez, ils n'ont pas de matière à présenter aux autres ?
Pour ne pas terminer sur cette note négative, je propose de revenir à cette idée des "belles personnes" que j'ai proposée : ce sont des individus qui "creusent la mine" afin d'en rapporter, pour leur entourage (proche ou lointain) des pépites. Un poême que l'on récipe, une musique que l'on joue, une peinture que l'on fait, des idées que l'on transmet, un article que l'on donne à lire, un calcul que l'on tend à des amis, une lecture intéressante que l'on partage avec tous.
Voilà un de mes mille objectifs (et, hélas, je sais bien que je suis loin d'être comme les quelques "belles personnes" que j'admire).