Ce matin, je lisais les déclarations d'un président d'université qui parlait de "gavage" pour les classes préparatoires aux grandes écoles.
C'est un terme très mauvais : sans verser dans l'ancien combattant, je me souviens avec bonheur de ce moment où je pouvais me consacrer entièrement aux mathématiques, physique et chimie !
Que de merveilleux théorèmes j'ai découvert, appris ! Que de beaux phénomènes j'ai découvert !
D'ailleurs, il faut ajouter que les enseignants étaient merveilleux... et d'ailleurs certains sont restés des amis, parce qu'ils avaient un enthousiasme partagé.
Les classes préparatoires, du gavage ? Non, du bonheur... pour ceux qui aiment (ceux qui n'aiment pas, évidemment, seront malheureux... mais n'est ce pas le cas pour tout, dans la vie ?)
Mes enfants ont eu la chance de " faire" classe prépa .
RépondreSupprimerLe mot gavage n'est pas usurpé même s'il n'est pas exact car dans le cas de l'oie , nous obtenons un merveilleux mets.
Alors que dans notre système scolaire , il n'est qu'un outil de sélection pour une autre sélection ultime : le concours.
Mon fils est actuellement en BCPST , il se destine au métier de vétérinaire : RIEN dans le programme ne lui sera utile.Malgré cela il adore car il découvre la science dans une profondeur qu'il n'avait pas soupçonné mais ce n'est que du GAVAGE .Ses deux ans (ou trois) sont une perte de temps.
Un concours post-bac d'accès aux même école aurait été tout aussi efficace.Le but du jeu du système de prépa est de réduire le nombre de participants et les maths en sont l'arme ultime.
Pas étonnant que la répartition sociale des élèves ne correspondent pas à la population.
merci hervé, c'est exactement ça, que du bonheur que seul le travail intense procure, la solidarité, la joie de se mesurer honnêtement aux autres, aux meilleurs de leur génération dans leur domaine...
RépondreSupprimerpour info, j'ai organiser les 20 ans de ma classe de math sup : sur 42, j'en ai retrouvé 41 et plus de 25 y ont participé, venant de toute l'europe, de toute la france...