Ostéopathie,
homéopathie et acupuncture inefficaces selon les doyens (RTBF)
Les
doyens des facultés de médecine belges recommandent "fermement
de mettre fin à tout financement public des pratiques
non-conventionnelles", telles que l'ostéopathie, l'homéopathie
ou l'acuponcture dont l'efficacité n'est pas scientifiquement
démontrée. Dans un communiqué commun, les doyens des facultés de
médecine belges soulignent que le rapport du centre d'expertise
(KCE) "a bien confirmé l'absence de toute démonstration
d'efficacité de ces pratiques à l'exception de quelques domaines
particuliers du traitement des maux de dos pour l'ostéopathie".
Les doyens recommandent donc l'obligation d'un diagnostic et d'une
indication de traitement par un un médecin diplômé avant l'accès
à ces praticiens. "Afin de préserver les deniers publics dans
une période de forte restriction où même des traitements médicaux
basés sur les preuves voient leur financement raboté, les doyens
recommandent fermement de mettre fin à tout financement public de
ces pratiques non conventionnelles", concluent les doyens
La médecine orientale pratique l'accuponcture depuis des millénaires. Ce n'est pas un peu ça, la démarche empirique?
RépondreSupprimerIls pratiquent depuis des millénaires, mais n'ont jamais soigné grand monde avec. Les chinois, quand ils sont malades, ils vont à l'hopital comme tout le monde.
RépondreSupprimer"à l'exception de quelques domaines particuliers du traitement des maux de dos pour l'ostéopathie"
RépondreSupprimerHeureusement que c'est précisé, parce qu'après être passé par un médecin (et ses cachets) et un kiné (discipline reconnue, avec sa bouillotte chauffante...), c'est bien l'ostéopathie qui m'a permis de ne plus avoir d'atroces douleurs à chaque fois que je me levais d'une chaise... (douleurs qui m'ont immobilisé au lit...)
Pour le reste c'est probablement du "placebo"... MAIS... placebo ne veut pas dire que ça ne fonctionne pas, au contraire. L'effet placebo indique bien qu'un effet est observé mais qu'il n'est pas provoqué par le traitement lui-même mais par l'effet que le patient croit que le traitement doit avoir.
En d'autres termes, si, l'homéopathie et l'acupuncture fonctionnent (parfois). Mais pas pour les raisons que l'on croit. De là à savoir si c'est à l’État de financer ces pratiques, c'est un autre débat.
Bien que de tout temps, on a pu observer que l’état psychique d’une personne interférait directement sur son état de santé comme sur la manière et la rapidité avec laquelle elle se guérit, certains matérialistes et rationalistes se moquent par exemple de l’homéopathie parce qu'a leur yeux elle ne serait pas plus efficace qu'un médicament placebo ; pour appuyer leurs dires ils ne se basent que sur des études qui corroborent leurs dires alors qu'il existe (évidemment) d'autres études qui montrent un score plus favorable à l'homéopathie par rapport à ce qu'atteignent les traitements placebo. Comme on le constatera dans cet article, la validité de telles études est sujette à caution..Victimes de leur prisme déformant, les plus scientistes d'entre eux vont jusqu'à soutenir que la seule preuve qui vaille pour déterminer l'efficacité d'un traitement, c'est celle donnée par l'expérimentation scientifique !
RépondreSupprimerLors de son audition devant une séance d'une commission d'enquête du Sénat français du 19 décembre 2012, le Pr Ivan Krakowski (°) précise à propos de l'effet placebo qu' « il peut être extrêmement puissant. En cancérologie, il est tout à fait fréquent dans les études thérapeutiques d’observer un effet placebo de plus de 60% même contre des thérapeutiques tout à fait établies ». (°) Directeur du service interdisciplinaire de soins de supports en oncologie au Centre Alexis Vautrin (CLCC de Nancy).
En fait, trop de scientifiques dont ces fameux Doyens donnent dans le scientisme : qui est le fait d’ériger la science à un statut de religion. Voici l’avis du Pr Nicolas Duruz, (Institut de Psychologie de l’université de Lausanne) concernant l’évaluation des psychothérapies et qui est tronqué lorsqu'on veut les faire passer sous les fourches caudines des expérimentations scientifiques :
"[...] depuis quelques années, on assiste à un retour quasi fondamentaliste de type scientiste, qui cherche à nettoyer le champ psychothérapeutique de toute pratique non scientifique. [...] La preuve scientifique de l’efficacité d’un traitement est considérée comme acquise dans la mesure où cette efficacité a été mise en évidence dans le cadre de dispositifs expérimentaux [...] qui exigent un groupe homogène de patients, lequel doit être comparé à un groupe contrôle sans traitement, avec placebo ou traitement alternatif, et être soumis à un processus thérapeutique standardisé et contrôlé par un manuel [...]. L’application de la méthode expérimentale pour apporter la preuve scientifique de l’efficacité ne convient pas à certaines formes de psychothérapie où les critères de changement, comme la nature du processus thérapeutique, ne se laissent pas objectiver aussi simplement, voire naïvement. Utiliser ces seuls critères pourrait conduire à ce que ces psychothérapies, ne pouvant pas être l’objet de recherches dites scientifiques selon la méthode expérimentale, soient ipso facto exclues de la liste des traitements reconnus".
Voici l’avis très autorisé et malheureusement toujours d’actualité du Dr John Eccles (1903-1997), prix Nobel de physiologie et de médecine en 1963 pour la découverte des processus chimiques responsables de la propagation de l’influx nerveux (synapse) :
"Ils [la majorité des scientifiques] ont été formés à l'école du matérialisme. C'est un moule extrêmement rigide composé d'un ensemble de dogmes qui ne sont pas forcément expliqués scientifiquement ! Par exemple, affirmer que notre existence n'est qu'un assemblage biologique sans essayer de comprendre tout ce qui n'entre pas dans ce cadre - sous prétexte que ce n'est pas "scientifique" - est un dogme, pis, une superstition ! La science est pleine de superstitions, de croyances de toutes sortes... Le plus navrant, c'est que le public est persuadé que la science a réponse à tout.." (Revue française Psychologies n° 100, juillet-août 1992, pp. 54-55)
P.S.
RépondreSupprimer* Voici encore un comlément avis donné Ivan Krakowski déjà cité :
« L’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence d’efficacité »
(http://videos.senat.fr/video/videos/2012/video15728.html);
il est donc fallacieux, comme le font les scientistes et autres Zététiciens, de vouloir décréter que seules les thérapies ayant prouvé scientifiquement leur efficacité sont efficaces, ce qui exclut donc les autres
* Evidence Based Medicine :
« L' "Evidence-Based Medicine" (EBM ou médecine factuelle) se définit donc comme l'utilisation consciencieuse et judicieuse des meilleures données (preuves) actuelles de la recherche clinique dans la prise en charge personnalisée de chaque patient" (Sackett, 1996). Ces preuves proviennent d'études cliniques systématiques, telles que des essais contrôlés randomisés, des méta-analyses, éventuellement des études transversales ou de suivi bien construites. »
(Extrait du site de l’Université de Liège : Introduction à l' 'Evidence-Based Medicine' (EBM) http://www.ebm.lib.ulg.ac.be/prostate/ebm.htm)
Dans de telles conditions, comment ces Doyens et le corps professoral peuvent-ils accepter les bases fallacieusement scientifiques des (prétendus) vaccins, puisque, comme très largement démontré (et que j'ai aussi développé ici : http://www.retrouversonnord.be/Sante_autant_savoir.htm#vaccination), il n'y a (strictement) aucune preuve scientifique de l'efficacité des vaccins !
S'ils rejettent les médecines non conventionnelles, ils devraient alors rejeter la vaccination et c’est sans parler de leurs effets notamment mortifères !
"Les doyens des facultés de médecine belges recommandent "fermement de mettre fin à tout financement public des pratiques non-conventionnelles", telles que l'ostéopathie, l'homéopathie ou l'acuponcture dont l'efficacité n'est pas scientifiquement démontrée."
RépondreSupprimerDéjà qu'on n'arrive même pas à avoir une définition claire et scientifique de ce qu'est l'osthéopatie, et en quoi ça diffère du travail d'un masseur-kinésithérapeute...
Anonyme du 4 février. Je ne suis pas scientifique, je n'écris pas un dictionnaire de définitions... donc ce n'est pas à moi de vous dire avec autorité ce que sont les différences entre ostéo et kiné. Je peux cependant vous dire que pour des douleurs aux lombaires insupportables (impossibilité de s'assoir), le kiné a mis des "ultrasons" avec une machine bizarre, il a ensuite appliqué une compresse chaude, m'a dit que j'étais jeune et que j'allais m'en tirer... résultat ça n'a rien fait (j'y suis retourné pour 2 séances).
RépondreSupprimerL'ostéopathe m'a regardé, a dit "ah oui en effet" (va savoir ce qu'il voulait dire), m'a pris les bras, les jambes, dans des positions pas possibles, à donner des contractions sèches pour remettre en place mes os (j'ai depuis trouvé un ostéopathe doux, qui ne fait pas "craquer" et avec qui ça marche aussi bien), et le résultat est qu'après une soirée complètement "stone" et 3 jours de courbatures, j'étais en pleine forme.
Comme on dit en anglais, "the plural of anecdote is not data".
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