Des amis me vantaient les mérites de Feyerabend, que j'avais lu il y a trop longtemps.
Je confirme absolument que je déteste le texte Contre la Raison, de cet homme... et je vous invite à lire, comme moi, crayon à la main, pour être capable de dire "le roi est nu", en connaissance de cause.
Evidemment, quand on dit du mal de quelque chose ou de quelqu'un, il faut se rattraper très rapidement en disant du bien de trois :
Le petit livre de Pierre Thuillier, sur les questions d'histoire des sciences, est remarquable
Voltaire était un grand homme... et un philosophe habile : des "contes philosophiques", c'est une merveilleuse façon de faire ce qu'avait proposé notre bon...
Jean de la Fontaine, qui disait : "Si Peau d'Âne m'était conté, j'y prendrais un plaisir extrême". Des histoires, des fictions, qui élèvent l'esprit, au lieu de jets de venin contre les beautés de la culture (je parle de la science, qui, sans devoir devenir un mythe, reste un champ de culture remarquable).
Vive la clarté intellectuelle !
(ne me faites pas confiance : vérifiez ce que j'écris ici)
Je ne crois pas qu'il faille s'excuser de dire du mal d'une chose en disant du bien de trois.
RépondreSupprimerJe pense que dire du bien de trois ne change rien à avoir dit du mal d'une.
Sauf si on croit à un équilibre du monde fondé sur nos opinions exprimées ?
Dans ce cas rien à faire, nous sommes fichus.
Je m'aperçois que je n'avais pas répondu à Marité... qui a bien sûr raison. Mais il est vrai, aussi, que même mes enfants me reprochent de ne pas bien annoncer quand je souris, ou quand je suis sérieux. Récemment, pour mes visiteurs, au laboratoire, j'ai été obligé d'ajouter un gros panneau qui indique "S'il vous plaît, n'oubliez pas que je souris".
RépondreSupprimerMerci à Marité de sa dernière phrase :-)