vendredi 16 septembre 2011

Un nouveau Master, à AgroParisTech

La première promotion d'étudiants du Master Erasmus Mundus "Food Innovation and Product Design" (www.fipdes.eu) sont arrivés à Paris.

Lors de la semaine d'accueil, nous avons eu le plaisir d'organiser une session, pour annoncer le module Gastronomie moléculaire.

L'événement, qui a bénéficié de la présence de chefs français (Jean-Pierre Lepeltier et David Desplanques) a été enregistré

Podcast Gastronomie Moléculaire : http://podcast.agroparistech.fr/users/gastronomiemoleculaire/weblog/452dc/Gastronomie_Moleculaire_et_FIPDes.html

Podcast général : http://podcast.agroparistech.fr/groups/agroparistech/weblog/728a7/Gastronomie_Moleculaire_et_FIPDes.html

Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/xl2cqc_presentation-de-la-gastronomie-moleculaire-au-master-fipdes_school

lundi 5 septembre 2011

On arrive à l'inverse de ce que l'on voulait

Reprenons ici la discussion sur les rémunérations des stages.

Je rappelle que je considère un monde "honnête", où les stages sont des stages, et pas des façons déguisées, pour les industriels, d'employer de la main d'oeuvre à faible coût. Or les lois s'appliquent aux bons élèves comme aux mauvais, et je crois qu'il faut pas punir les bons en essayant de punir les mauvais, qui, de toutes façons, essaient toujours (et réussissent plutôt bien) d'échapper aux lois qui sont faites pour eux.

Nous en étions au point où je proposais de considérer le cas des laboratoires publics, où le but est de donner de la formation, et la question était de savoir s'il fallait  payer un stagiaire pour de la formation qu'ils reçoivent lors de leur stage. Après tout, les enseignants payent-ils les étudiants pour les cours qu'ils leur préparent ?

La difficulté est plus claire, encore, quand on considère le cas de stagiaire qui travaillent dans des laboratoires publics, payés par des industriels (après tout, où les laboratoires publics peuvent-ils trouver l'argent pour payer les stagiaires?).  Dans un tel cas, la pression est double : d'une part, de l'industriel, qui paye le stagiaire ; de l'autre, du laboratoire, qui se sent  un devoir vers l'industriel qui permet à un étudiant de travailler.

Que devient la formation, étouffée sous cette double pression ?

Restons sur de sains principes : la formation, c'est la formation, et la production, c'est autre chose. Tant que les étudiants sont en formation, ils ne sont pas en production (il y aura le temps pour cela, ensuite). Or tant que les étudiants sont dans leur institution, ils sont en formation, pas en production.

Du coup, faut-il payer les stages dans les laboratoires publics?

samedi 27 août 2011

Prudence!

Amusant : relisant le Cours de physique de Berkeley, tome Mécanique quantique, je retrouve ce passage :

"Comment peut-on affirmer que l'électron est réellement (italique) élémentaire ? Ce que l'on pense être élémentaire aujourd'hui pourrait bien être considéré comme composé demain. Après tout, les atomes d'aujourd'hui étaient les particules élémentaires du dix-neuvième siècle. L'histoire ne pourrait-elle se répéter ?
Il y a de nombreux faits expérimentaux qui donnent à penser que l'histoire ne se répétera pas (italique) et que des particules comme l'électron, le proton ou le neutron ne seront jamais considérées comme composées".

Suit alors les "preuves" de cette idée... qui est parfaitement réfutée !
N'est-ce pas, une fois de plus, la... preuve que la science ne fonctionne pas par preuves, mais par réfutation ?



samedi 20 août 2011

Le thème du Cours 2012 de gastronomie moléculaire a changé

Pardon, mais je viens de comprendre que, malgré le travail déjà effectué, pour préparer le Cours 2012 de gastronomie moléculaire, le thème "devait" changer.

Ce sera donc "La Cuisine Note à Note"!!!!!!!!!!!

vendredi 19 août 2011

Un calcul amusant...

... vient d'être déposé sur http://www.agroparistech.fr/Un-calcul-amusant.html


Bonne lecture!



lundi 18 juillet 2011

Madeleine

J'y pense : a-t-on bien dit que le génie de Proust est d'avoir été un homme de lettres, et non pas un individu naïf qui aurait étalé sa vie ?
Pour preuve, la fameuse petite madeleine, qui lui remémorait sa jeunesse à Combray, était initialement une "petite biscotte grillée", dans Jean Santeuil, un roman prototype de ce qui est devenu La Recherche du temps perdu.

De même, Brillat-Savarin fut un remarquable auteur... parce qu'il a trompé tous les gourmands, en leur faisant croire à ce qu'il écrivait !

mercredi 13 juillet 2011

J'aime la nature... mais

Dans les plantes, les cyanures sont normalement liés à des molécules de sucre sous la forme de glycosides cyanogènes et servent aux plantes comme défense contre les herbivores. Les racines du manioc ou encore les graines de lin contiennent des glucosides cyanogènes et, souvent, il faut les traiter avant la consommation (en général par ébullition prolongée). Les noyaux de fruits, comme les cerises et les abricots, contiennent souvent des cyanures ou des glycosides cyanogènes. Les pépins de pomme en contiennent également. Les amandes amères dont on fait de l'huile d'amande contiennent aussi un glycoside cyanogène, l'amygdaline. L'ingestion de 50 amandes amères peut causer la mort d'un homme[4]. Beaucoup d'enzymes hydrogénases contiennent des ligands cyanurés sur leurs sites actifs. Les lépidoptères de la famille des Zygaenidae émettent un liquide cyanuré lorsqu'il sont attaqués.
Selon l'Agence canadienne d'inspection des aliments[5], le glycoside cyanogène contenu dans ces amandes devient toxique lorsqu'il se transforme en acide cyanhydrique dans le corps. La dose létale de cyanure se situe entre 0,5 et 3,0 mg par kg de poids corporel.