L'année 2013 s'écoule, et je m'aperçois que j'ai insuffisamment célébré l'anniversaire de la naissance de Denis Diderot.
Allons, pour aujourd'hui, une citation que j'aurais dû donner depuis longtemps, tirée des Pensées sur l'interprétation de la nature (1754) :
« Jeune homme, prends et lis. Si tu peux aller jusqu'à la fin de cet
ouvrage, tu ne seras pas incapable d'en entendre un meilleur. Comme je
me suis moins proposé de t'instruire que de t'exercer, il m'importe peu
que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes, pourvu qu'elles
emploient toute ton attention. Un plus habile t'apprendra à connaître
les forces de la nature ; il me suffira de t'avoir fait essayer les
tiennes. »
Tout Diderot est là, avec l'idée de la Raison... plus une touche d'humour qu'il sut faire fleurir dans Jacques le Fataliste, ou dans les Bijoux indiscrets... et, en fait, dans toutes ses oeuvres, car, à le lire, on voit bien cet oeil malicieux qui regarde par dessus les pages, non?
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