Amusant : relisant le Cours de physique de Berkeley, tome Mécanique quantique, je retrouve ce passage :
"Comment peut-on affirmer que l'électron est réellement (italique) élémentaire ? Ce que l'on pense être élémentaire aujourd'hui pourrait bien être considéré comme composé demain. Après tout, les atomes d'aujourd'hui étaient les particules élémentaires du dix-neuvième siècle. L'histoire ne pourrait-elle se répéter ?
Il y a de nombreux faits expérimentaux qui donnent à penser que l'histoire ne se répétera pas (italique) et que des particules comme l'électron, le proton ou le neutron ne seront jamais considérées comme composées".
Suit alors les "preuves" de cette idée... qui est parfaitement réfutée !
N'est-ce pas, une fois de plus, la... preuve que la science ne fonctionne pas par preuves, mais par réfutation ?
Ce blog contient: - des réflexions scientifiques - des mécanismes, des phénomènes, à partir de la cuisine - des idées sur les "études" (ce qui est fautivement nommé "enseignement" - des idées "politiques" : pour une vie en collectivité plus rationnelle et plus harmonieuse ; des relents des Lumières ! Pour me joindre par email : herve.this@inrae.fr
je refute completement cette idée ;o)
RépondreSupprimerOui, le mieux, c'est l'humour.
RépondreSupprimerFrancis Bacon disait : "la vérité émerge plus facilement de l'erreur que de la confusion".
RépondreSupprimerN'est-ce pas le critère fondamentale de l'approche scientifique que de pouvoir apporter ou réfuter la preuve des hypothèses ?
C'est ce qui semble impossible par exemple concernant les affirmations de la psychanalyse ou encore des affabulations des créationnistes...?
D'aucuns peu respectueux de la rigueur scientifique arguent que le fait de ne pouvoir ni prouver ni réfuter apporte l'impunité du doute à des hypothétiques aussi farfelues qu'elles soient.
Le domaine de la croyance échappe à la nécessité de la preuve mais ne peut en retour s'appuyer sur la science pour s'affirmer.
Dans une tribune publiée sur le site Afis Gabriel Gohau écrit : Or il ne faut pas oublier que, si les théories sont des constructions provisoires, la science ne revient pas pour autant en arrière. Il ne sert à rien de montrer sa largeur d’esprit (je dirais plutôt son laxisme) en critiquant les explications actuelles sous le prétexte qu’elles seront sans doute fausses demain, si c’est pour prétendre qu’elles pourraient céder la place à celles qui les ont précédées.
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1461