Alors que je suis en train de relire un document proposé à l'évaluation nationale d'un pays étranger, à propos d'un cours en technologie des aliments, ce qui fait suite à 3 ou 4 évaluations du même type que j'ai effectuées précédemment, je vois mieux combien ceux qui font de tels projets se trompent soit en se débarrassant par des réponses à la va-vite aux questions posées par les formulaires d'évaluation, soit en produisant un baratin posé dans l'hypothèse que les évaluateurs seront dupes.
Au contraire, ce type de réponse finit par irriter et faire comprendre qu'on nous prend pour des imbéciles.
Bien sûr, il y a également des cas où ceux qui soumettent des projets ne sont manifestement pas à la hauteur, et, là encore, leurs insuffisances apparaissent très clairement en lisant simplement les mots écrits. Quand on confond food security et food safety par exemple, cela montre que l'on ne sait pas que le premier désigne la question de produire à suffisance pour nourrir l'humanité et le second désigne la sécurité sanitaire des aliments.
Et évidemment, quand les proposant cumulent les défauts, alors il y a lieu de ne pas perdre trop son temps en évaluant leur document et il faut les renvoyer à leurs projets : il serait idiot de passer plus de temps à faire les évaluations qu'il n'en ont passé à faire leurs projets insuffisants. Au travail !
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