Rubrique : science/politique/études/cuisine
1. Oui, le système de publication scientifique met des garde-fou contre la publication de travaux insuffisants ou médiocres, voir pourris, mensongers, trafiqués, mais l'expérience prouve que ce n'est pas suffisant : il y a beaucoup trop d'articles scientifiques mauvais qui finissent pas être publiés !
2. Ces articles de mauvaise qualité sont une plaie, et cela pour mille raisons. Certes, ils diffusent des informations pourries, mais, de surcroît :
- ils encombrent les publications scientifiques,
- ils alourdissent le travail des éditeurs et des rapporteurs,
- ils font donner du crédit à des auteurs minables ou malhonnêtes
- ils contribuent à la réception d'informations fausses, tendancieuses...
- ils compliquent la tache des scientifiques, qui se voient ensuite dans l'obligation d'expertiser eux-mêmes les articles qu'ils lisent, ce qui doublonne le travail des rapporteurs et leur prend un temps précieux
- ils compliquent la tache des scientifiques dont les résultats contredisent les résultats erronés qui ont été publiés, au point que les revues vont jusqu'à rejeter des articles faisant état de bons résultats au motif que le sujet a déjà été traité
- et j'en passe !
3. Que doit faire notre communauté ? Dénoncer ces articles ? C'est beaucoup de temps pris sur notre propre recherche ! Inversement, ne pas dire à la collectivité qu'un article est mauvais, c'est priver la communauté de nos connaissances.
4. Et si nous faisons comme les Peer Community In, où l'on fait état de rapports de publications, sans préjuger du fait que celles-ci passent ou non la barrière des rapporteurs ? Après tout, on peut poser des questions, non ?
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