Ce blog contient: - des réflexions scientifiques - des mécanismes, des phénomènes, à partir de la cuisine - des idées sur les "études" (ce qui est fautivement nommé "enseignement" - des idées "politiques" : pour une vie en collectivité plus rationnelle et plus harmonieuse ; des relents des Lumières ! Pour me joindre par email : herve.this@inrae.fr
lundi 21 octobre 2019
Quelle est la question à laquelle je ne pense pas ?
Étonnant phénomène que celui que j'ai détecté hier, lors d'une conférence que je donnais : je montrais l'évolution de la cuisine au cours du temps ; puis je montrais l'état de la cuisine d'aujourd'hui dans différents pays. Je signalais donc l'organisation de mes exemples selon deux axes perpendiculaires, l'un vertical pour le temps et l'autre horizontal pour la répartition géographique.
Et immédiatement, j'ajoutais qu'il nous fallait donc chercher sans attendre un troisième axe perpendiculaire aux deux autres.
Cette proposition n'était pas indécente intellectuellement... sauf que, le soir venu, je me suis aperçu qu'il était un peu paresseux de chercher seulement un troisième axe perpendiculaire aux deux autres : pourquoi pas, aussi, un quatrième, puis un cinquième, etc. ?
Pourquoi n'avais-je pas proposé immédiatement plusieurs axes, et non pas seulement un de plus ? Une première analyse me fait comprendre que le troisième axe s'est imposé parce que nous vivons dans un espace à trois dimensions. Certes, mais, quand même, il n'est pas interdit de penser les espaces les espaces à quatre, cinq, six, etc. dimensions ?
Il y avait donc une erreur terrible, et si l'on se préoccupe d'innovation, alors il apparaît clairement que le nombre trois doit appeler le nombre quatre, qui doit appeler le nombre cinq, et ainsi de suite à l'infini !
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